Notre arrivée en Espagne à Matalascañas, El Rocío, Conil de la Frontera, olé!

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Nous revoila en Espagne en Andalousie et notre 1ere ville sera Matalascanas. Nous sommes arrivés ici sans vraiment connaître cette ville mais immédiatement elle nous a semblé étrange et sordide. Nous nous serions dit dans un film d’horreur, une énorme ville sans d’habitant, pas de voiture, tout est fermé, l’impression d’être arrivé après la fin du monde, et pourtant c’est une ville balnéaire d’une capacité de 150,000 lits pendant l’été avec des infrastructures de folie, et pendant l’hiver que 2300 habitants soi-disant, mais il faut les chercher pour les trouver, le seul point positif est que nous avons dormi sur un parking en pleine ville en face de la plage sans un bruit.

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Matalascañas, la station balnéaire fantôme !!! Eric a fait toutes ces recherches pour mieux comprendre ce qu'il nous arrivait ici, lisez l'histpire folle de ce lieu ......

On sait qu’en Espagne tout se fait en grand même en très grand et dans tous les secteurs avec succès ou pas, mais là on n’avait jamais vu une telle démesure et donc Eric à son habitude se renseigne pour mieux comprendre où il avait mis les pieds  !  Cette ville est complètement entourée par le parc national et naturel de Doñana, ce qui cause de graves dommages environnementaux. Elle a été fondée en 1972, sa population souffre d’une grande variation entre l’hiver et l’été, étant principalement une zone estivale, étant la plage la plus proche de Séville (64 km), Il reçoit environ 150 000 vacanciers par an.
Ce noyau urbain a généré des problèmes environnementaux dans le parc de Doñana en raison de la surexploitation des aquifères. Compte tenu de l’inaction des autorités espagnoles, la Cour de justice de l’Union européenne a dénoncé en 2019 l’Espagne pour violation de la directive-cadre sur l’eau pour les extractions destinées à la culture de Matalascañas et de fraises.
Marais à Doñana:  bien qu’il soit face à la mer, le vaste territoire de Doñana est peu transformé et peuplé par l’homme, en partie à cause de son inaccessibilité. Par conséquent, c’est l’une des zones naturelles côtières les plus précieuses du continent européen.
Pendant l’ère franquiste, l’eucalyptus a été planté pour stimuler l’industrie du bois, et c’est actuellement une espèce envahissante dans la région. De plus, plusieurs marais ont été asséchés et le cours des rivières a été modifié.
L’approvisionnement en eau a été fait à partir des aquifères du parc, et la construction de la route a été une barrière très néfaste pour la faune de cette zone protégée.
En juillet 2017, il y a eu l’un des pires incendies de forêt que la région ait connus, avec environ 8500 hectares brûlés, coupant les routes et isolant les milliers de vacanciers qui se trouvaient à ce moment-là à Matalascañas. 88 % de la zone brûlée était protégée. Il a été dit que le reboisement commencerait en 2019, bien qu’aucun plan à cet effet n’ait été publié par la Junta de Andalucía.
La construction de cette urbanisation dans les années 1970 a été une blessure mortelle pour Doñana, décrite comme l’une des zones naturelles les plus précieuses au monde. Jusque-là, les ressources naturelles du parc étaient exploitées mais de manière durable, ce qui a permis sa conservation. Avec Matalascañas et la culture de la fraise, l’exploitation humaine de la région est devenue insoutenable. Les aquifères qui garantissaient la vie naturelle du parc sont épuisés et/ou contaminés. En plus du problème de l’eau, il y a l’infrastructure nécessaire pour relier le noyau, comme les routes A-483 et A-494. Le grand trafic que ces routes supportent est la raison de l’abus du lynx ibérique (animal emblématique du parc et espèce en danger critique d’extinction). L’abus de la faune a été limité ces dernières années grâce à la clôture correcte du parc en 2007 qui, cependant, a été controversée lors de sa construction. Plusieurs viaducs fauniques ont également été construits sur la route.
Le WWF a dénoncé l’Espagne devant la Cour de justice de l’Union européenne pour les « extractions excessives d’eaux souterraines »,qui irriguera principalement les centaines de pelouses, de jardins et de piscines de Matalascañas, une zone sèche en voie de désertification. L’arrêt de la Cour, publié le 24 janvier 2019, ne laisse aucune place au doute : il reconnaît les « graves dommages causés à la biodiversité » face à l’inaction totale des autorités espagnoles, des municipalités de la région et de la Junta de Andalucía.
Depuis 1989, des rapports techniques et des études scientifiques ont montré la baisse alarmante du niveau de la nappe phréatique produite par l’extraction des eaux souterraines pour alimenter l’urbanisation de Matalascañas ainsi que le golf qui avait été inauguré comme le premier golf écologique d’Espagne car il réutilisait l’eau de la ville (déjà utilisé), mais qui en fait n’était pas la vérité. Le pot aux roses a éclaté au grand jour, suivi des corruptions et des dessous de table, car l’eau était directement tirée de la nappe phréatique, et donc par la suite le golf a fait faillite et depuis fermer À Tout Jamais.
À l’été 2022, tous les marais de Doñana se sont asséchés, même ceux qui étaient permanents, et le premier filet d’eau du parc n’a regermé que le 1er septembre, date à laquelle les vacanciers ont quitté Matalascañas et sont retournés dans leurs villes.
***** Pour ceux que cette histoire de golf touche, sachez qu’actuellement il se passe EXACTEMENT le même scenario au Portugal, au sud de Comporta  dans la réserve naturelle de la plage de Septubal où c’est même pire, car ici ce n’est pas l’utilisation d’eau de 150,000 lits mais uniquement des maisons de luxe, donc le blabla que le golf (toujours en construction en 2022) est écologique, car ils utilisent l’eau (sale) de ces  quelques maisons de riches n’est tout simplement pas possible NI mathématiquement logique.  L’avenir nous révélera la vérité mais nous la savons déjà. *****
“Quand je voit ce qu’il se passe avec le réchauffement climatique actuellement, je ne serais pas surpris de voir cette ville de 150,000 lits se mourir dans un proche futur et se retrouver la tête en bas comme son attraction touristique principale qui est La tour phare de Matalascañas construit par Philippe II en 1577 pour défendre la côte contre les raids barbaresques qui attaquaient souvent les navires ou les pêcheurs travaillant dans la région. Bien que la théorie la plus acceptée soit qu’elle a été démolie par le tremblement de terre de Lisbonne de 1755, le chercheur d’Almonteño Javier Coronel a montré en 2016 que « la tour était déjà tombée 12 ans avant le tsunami »Elle est actuellement à l’envers dans la mer à quelques mètres du rivage ….”

Ensuite nous traversons ce fameux parc national de Doñana pour arriver à El Rocio et si vous êtes un passionné d’observation d’oiseaux, il est considéré comme l’un des sites les plus importants d’Europe pour les oiseaux migrateurs. Le parc est une zone de 543 kilomètres carrés de marais et de dunes de sable à l’embouchure du fleuve Guadalquivir. Un paysage unique rempli de flamants roses et d’aigles, la région est devenue un parc national en 1969 lorsque le Fonds mondial pour la nature s’est associé au gouvernement de Franco pour acheter le terrain et lancer l’un des plus grands projets de conservation en Europe.

El Rocio petit village atypique !!!

El Rocio est une petite ville avec une population officielle de moins de 2000. Pour le week-end de Pentecôte, cependant, la population monte à un million de personnes ! El Rocío est l’endroit où les gens dansent toute la journée, où les chevaux sont le premier moyen de transport et les rythmes andalous fervents résonnent à chaque coin de rue !

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Le conseil municipal d’El Rocio a choisi de ne pas paver ses rues, ce qui lui donne une atmosphère de Far West. Ce choix peut sembler étrange mais tout cela contribue à garder La Romeria aussi traditionnelle que possible. Après tout, El Rocio n’existe que grâce au festival. Au XIIIe siècle, un chasseur de la ville voisine d’Almonte a trouvé une image de la Vierge Marie dans un arbre au milieu des marais. De retour de sa chasse, le jeune homme s’arrêta pour se reposer sous l’arbre. Alors qu’il était assis là, la Vierge apparut comme par magie devant la maison. Étonné par cette apparence, il se précipita chez lui pour le dire à la ville. Une chapelle a été construite sur le site et environ d’un million des pèlerins viennent chaque année le week-end de la pentecôte.

Puis nous poursuivons notre route en direction de Conil de la Frontera où nous passerons les fêtes de fin d’année avec nos 2 belle-mères respectives. A cette occasion nous louons 1 petite maison très sympa pour le séjour. Avant d’y arriver on s’arrête au sud de Séville, Utrera très exactement, pour la nuit et on rencontre un couple d’Hollandais fort sympathiques que nous saluons bien 🙂

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Conil de la Frontera, notre QG pour les fêtes de d'année

Nous installons nos quartiers pour les fêtes de fin d’année ici pour avoir enfin du soleil et recevoir nos familles qu’ils puissent venir passer un peu de temps avec nous. Conil de la Frontera est une petite ville de 25000 habitants à 130 km au sud de Séville. C’est l’un des villages les plus pittoresques de la Costa de la Luz, avec des lieux de grande valeur écologique et historique. Son économie repose sur le tourisme saisonnier et, dans une moindre mesure, sur l’agriculture et la pêche. En été, sa population dépasse les 100 000 personnes.

C’est en 1265, l’année où la municipalité, en raison des victoires chrétiennes de la Reconquête, renomme la ville en ajoutant le toponyme de « de la Frontera », parce que les populations faisaient partie de la frontière qui séparait les territoires musulmans des chrétiens.  Mais l’architecture de la vieille ville conserve toujours les marques et les tendances arabiques, malgré la disparition des musulmans.

Depuis les années 1960, Conil a connu un boom touristique, grâce auquel c’est le secteur par lequel l’économie locale a été soutenue ces dernières années.

Ses couchers de soleil sont ceux qui durent le plus longtemps, c’est l’une des raisons de sa popularité touristique mais sans oublier le surf et kite surf qui se pratique durant toute l’année.

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En outre, une connexion par fibre optique a récemment été inaugurée qui relie les îles Canaries à la ville, ce qui sera très utile pour le trafic voix et données entre l’Amérique et l’Europe, et dont le centre de contrôle est à Conil.

Petites retrouvailles avec la famille et amis , on profite on profite !!!!

Superbe vue dans un restaurant sur la côte
on va pouvoir déguster des spécialités pour se donner des idées dans le van :0)
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Ce qui est sympa à Conil c’est que ce n’est pas trop grand, le centre est vraiment charmant et la côte offre des petits coins de paradis où l’on peut marcher tant que l’on veut.

C’est aussi de vraies vacances pour Titi qui retrouve un peu de plancher des vaches dans la petite maison, on peut dire qu’elle retrouve vite ses marques et qu’elle a une capacité d’adaptation hors norme :0)

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