Les fameuses Pouilles qui nous tenaient à coeur de visiter !

Les Pouilles, une région qui nous fait rêver depuis longtemps...

 Cette région d’Italie couvre une surface de 19 372 km2, en 7e position parmi les plus vastes régions d’Italie elle compte 5 millions d’habitants et est la plus orientale d’Italie. Punta Palascia, près d’Otrante dans le Salento, est à seulement 80 kilomètres de l’Albanie et constitue le point le plus à l’est du pays. Situées à l’extrême sud-est de la péninsule, les Pouilles constituent donc le «talon» et l’«éperon» de la «botte» italienne. Le territoire est plat à 53 %, vallonné à 43,3 % et montagneux à seulement 1,5 %, ce qui en fait la région la moins montagneuse d’Italie.

La charmante commune d'Alberobello; ville des Trulli

Depuis quelques années, la région connait un développement économique plus important qu’à l’échelle nationale et souhaite tirer profit de sa situation géographique longtemps sous-estimée entre l’Orient et l’Occident.Le phénomène mafieux est également présent dans les Pouilles, mais est plus récent que dans d’autres régions du Mezzogiorno. La principale organisation, constituée de branches plus ou moins autonomes selon le territoire, est la Sacra Corona Unita. Plusieurs associations ont dénoncé la mise en place d’une forme « d’esclavage » dans la région des Pouilles ; utilisés comme une main-d’œuvre peu chère et docile, les immigrés y sont sujets à une forte exploitation dans les exploitations agricoles.

Notre première destination dans les Pouilles est la ville d’Alberobello, elle fait partie des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Alberobello possède la particularité d'avoir des maisons faites de pierres sèches (sans mortier) et au toit en forme de cône couvert de lauses calcaires, notamment celles extraites lors du creusement de la citerne afférente à chaque nouveau trullo. (trulli au pluriel, au singulier trullo).
On en compte environ 1 500 dans les quartiers Monti et Aia Piccola, tous deux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elles font la renommée de ce centre urbain unique au monde. Le quartier Monti (« des Monts ») est le plus touristique de la ville. Les nombreux trulli bordant ses ruelles pentues sont pour la plupart convertis en boutiques de souvenirs et de produits artisanaux.

Selon la légende, les comtes permirent aux colons de construire des habitations en pierres sèches (sans mortier) afin de les démonter facilement en cas d’inspection royale. En effet, Ferdinand Ier d’Aragon, dans sa Prammatica de Baronibus, exigeait le paiement d’une taxe en cas d’édification d’habitations fixes.

En 1797, un groupe d’hommes courageux d’Alberobello, lassés de cette situation précaire, se rendirent à Taranto pour demander l’aide du roi Ferdinand IV des Bourbons qui les reçut et leur fit une promesse. Le 27 mai 1797, le roi envoya un décret affranchissant le village. 

L'économie d'Alberobello repose principalement sur le tourisme.

Lecce, capitale de l'architecture baroque

Ensuite nous partons vers le sud sur la 605 pour traverser des villages typique toujours avec leur trulli traditionnel pour arriver à Lecce une ville d’environ 94 970 habitants (2022), réputée pour son patrimoine artistique particulièrement bien conservé, la ville est considérée comme l’une des capitales de l’architecture baroque, du fait de l’originalité et la richesse du style architectural qui y a été développé à partir de la fin du xvie siècle, et qui fut rendu possible par la malléabilité exceptionnelle de la pierre calcaire locale, appelée pierre de Lecce. 

L’un des éléments les plus représentatifs du baroque de la ville est la piazza del Duomo (place de la cathédrale).

Évoquant un décor de théâtre, elle offre un ensemble d’édifices baroques qui mettent en valeur la beauté de la pierre locale au grain fin et doré. Le baroque leccese trouve précisément son originalité dans l’utilisation de cette pierre calcaire, tendre, blanchâtre et très malléable, qui prend en vieillissant une belle couleur chaude, dorée. La cathédrale de Santa Maria Assunta est le principal lieu de culte catholique de Lecce, située sur la Piazza del Duomo.

Le Campanile a été construit entre 1661 et 1682 par l’architecte Giuseppe Lecce Zimbalo, en remplacement de l’ancien clocher normand que fit élevé Godefroid d’Hauteville et qui s’est effondré au début du XVIIe siècle. Le clocher est de plan carré, formé de cinq étages qui semblent coniques, dont le dernier est surmonté d’une coupole octogonale de faïence, sur lequel une statue en fer représente Saint-Horace. 

Il est haut de 72 mètres, nous y montons pour être en dessus de la ville nous donnant une vue à 360 dégrées pour nous aider à comprendre cette ville avec des monuments et des édifices religieux ou pas de partout, comme ses 29 Eglises anciennes. .

Donc nous descendons et visitons ces ruelles et plus précisément la Place Sant’Oronzo, avec au centre la colonne de Sant’Oronzo qui donne son nom à la place, véritable cœur de la ville, bordée jusqu’au début du XXe siècle de palais anciens, datant pour certains du XIIIe siècle, dont la démolition a permis la découverte d’importants vestiges archéologiques, parmi lesquels l’amphithéâtre romain de l’ancienne Lupiae.

L’Amphithéâtre romain de Lecce, construit entre le 1er et le IIe siècle, un des témoignages de l’Antiquité les mieux conservés du Salento, partiellement exhumé au début du XXe siècle. Pour celui qui aime l’architecture Baroque c’est un endroit incontournable définitivement , et pour nous comme nous ne pouvons pas rester pour la nuit dans cette ville nous nous dirigeons vers Otranto une plus petite ville de 5000 habitants au bord de la mer adriatique. 

Otranto la magnifique !...

Otrante est la ville d’Italie la plus proche de l’Albanie : elle n’est séparée de la ville de Vlora que par le canal d’Otrante, large d’environ 70 kilomètres.

Le 28 juillet 1480, une flotte turque de cent navires commandée par Kedük Ahmed Pacha se présenta devant Otrante. La ville fut prise d’assaut le 11 août et une grande partie de la population massacrée. Ces martyrs d’Otrante, au nombre d’environ 800, ont été canonisés en 2013.

Les Turcs détruisirent en outre le monastère de San Nicola di Casole un peu plus au sud. Dans ce monastère, les moines avaient constitué la plus vaste bibliothèque de l’époque en Occident et avaient institué la première forme de collège de l’Histoire, qui accueillait des écoliers de toute l’Europe. Ce fut l’un de ces moines, Pantaléon, qui composa, dans la cathédrale, la plus grande mosaïque d’Europe.Trois mois plus tard, Otrante fut réoccupée par les Aragonais.

Les crânes de 800 personnes massacrées (les saints martyrs d’Otrante, canonisés par le pape François en 2013), sont exposés dans des reliquaires en arrière du maître autel de la cathédrale.

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Du fait d’un cadre resté exceptionnel et d’un grand nombre de vestiges et de sites remarquables, l’histoire récente d’Otrante a été marquée par l’implantation d’un grand nombre d’infrastructures touristiques (plus de 30 hôtels, un Club Med, l’équipe des champions d’Otranto Eleven, et plus de 50 restaurants notamment). 

Joyau des Pouilles, Otrante reste ainsi une destination privilégiée dont les lieux d’intérêt touristique vont du bourg ancien à la Cathédrale (XIe siècle) abritant un pavement de mosaïque du XIIe siècle représentant l’arbre de la vie, en passant par l’église byzantine de Saint Pierre (IXe siècle) ou par le grand Château de Frédéric II de Souabe (XIIIe siècle)

Et je peux vous dire que ça en vaut la peine et les touristes ont raison de venir, il y a une superbe atmosphère autant dans le centre comme vers la plage.

Avant de quitter Otrante, nous ferons une petite marche forte agréable jusqu’à une petite merveille de la nature, une ancienne carrière (Carrière de Bauxite) qui s’est remplie d’eau avec les années offrant un magnifique dégradé de couleur du granite  et une eau turquoise en fonction du temps.

Puis nous continuons vers le SUD sur la 358 qui est la route côtière du sud-est, magnifique et aussi très prisée par les touristes avec des aménagements de haute qualité pour les accueillir. 

L’été ce doit être la folie, mais là en automne nous avons de la chance car très peu de personne et vraiment beau avec un soleil mais un vent de fou qui met la côte en ébullition, tout simplement mais heureux d’avoir les pieds sur la terre quand tu vois comment l’eau est déchainée. 

Notre but est d’aller jusqu’au bout du talon de l’Italie, et nous sommes arrivés à Santa Maria de Leuca

Santa Maria de Leuca, la pointe sud du talon !...

Nous y visitons la basilique Santa Maria de finibus terrae di Leuca (en français «fin de la terre») qui est construite à l’emplacement où, selon la tradition, saint Pierre en voyage pour Rome mit le pied pour la première fois sur le sol italien. L’édifice a été détruit et reconstruit sur le même emplacement à de multiples reprises, à la suite de nombreux assauts de pirates turcs et sarrasins. L’église actuelle, consacrée en 1755, a une structure fortifiée et a été élevée au rang de basilique mineure à l’occasion de la visite du pape Jean-Paul II en 1990. 

Santa Maria di Leuca est également célèbre pour son phare situé à côté de la basilique. Il mesure 47 mètres de haut et est positionné à 102 mètres au-dessus du niveau de la mer. C’est le deuxième plus important phare d’Italie, après celui de Gênes, Lanterna de Gênes.

Le promontoire de Punta Meliso est considéré comme le point le plus au sud géographiquement du « talon » de la péninsule italienne, ainsi que le point de rencontre des eaux de la mer Adriatique et de la mer Ionienne.  

Durant la soirée nous avons rencontré un couple français Pascal et Marie qui avait bcp de connaissances sur le Maroc qui allait être notre prochaine destination, et donc nous avons sympathisé et sommes resté en contact et salutations au passage. 

Pour nous cette fois se sera rouler vers Nord uniquement et nous commençons par cette route côtière à l’ouest. Contrairement à l’autre côte , de ce côté il n’y a pas trop de chichi et d’accommodation pour les touristes. On dirait même qu’ils n’ont pas modernisé cette côte pour ne pas faire venir les touristes. En tous les cas c’est rustique et sauvage, avec beaucoup de charme avec un sentiment d’être sur une côte en dehors de l’Europe, en fait nous avons préféré le côté ouest.

Arrivé à la prochaine ville de 20,000 habitants Gallipoli que nous voulons voir afin de visiter la vieille ville au bord la mer, sur le golfe de Tarente. La vieille ville est située sur une île calcaire, reliée à la terre ferme par un pont et renferme un riche patrimoine. Le Borgo est la partie moderne de la ville avec des constructions neuves, comme, le palazzo di vetro, le palais de verre appelé aussi le gratte-ciel. Mais comme le temps n’était vraiment pas top et nous n’étions pas plus motivés donc nous avons continué vers le nord avec la route côtière jusqu’à Taranto … le jour d’un marathon !!!  La ville était bouchée de partout et nous décidons de traverser « le talon » pour aller sur la côte ouest jusqu’à Monopoli , ville d’environ 47 870 habitants. 

Retour à la côte est, Monopoli, Polignano a mare, Trani !...

Nous retrouvons toute l’effervescence touristique de l’ouest où nous visitons la ville à pied en même temps que des gens se baignent dans la bay devant les fortifications de la ville. Nous visiterons La basilique-cathédrale Maria Santissima della Madia et l’église cathédrale de Monopoli. Toute la ville est piétonne est vraiment agréable à visiter durant cette période, par contre l’été se doit être tout une autre histoire.

Etant à Monopoli il est obligatoire d’aller visiter la ville à 7 km d’ici qui est Polignano a Mare (17 797 habitants) qui est la perle des Pouilles lui valant parfois même le qualificatif de «perle de l’Adriatique». 

En 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012, Polignano a Mare a reçu la médaille du drapeau bleu décerné par la Fondation pour l’éducation environnementale aux stations balnéaires qui répondent aux critères de qualité européens concernant l’eau de baignade, le nettoyage des plages et des marinas. D’ailleurs la plage Cala Porto est une plage de petits galets blancs sous les falaises de la vieille ville qui est la plus photographié dans les Pouilles.
Aussi dans cette ville si l’envie vous en prend, vous trouverez le restaurant Grotta Palazzese qualifié du plus ROMANTIQUE AU MONDE… attention du peu. https://www.grottapalazzese.it/

La grotte du Palais (Grotta Palazzese ou anciennement Grotta di Palazzo) est la plus grande et la plus connue des 80 grottes naturelles qui trouent le littoral rocheux de la commune de Polignano. Elle était la propriété du seigneur féodal (feudatorio). Son accès par voie terrestre se fait grâce à un étroit escalier taillé dans le roc, et par la mer en empruntant deux grandes ouvertures naturelles. À l’intérieur se trouve une grande pièce semi-circulaire d’environ 30 mètres de diamètre.

En 1730, le duc Leto de Naples, seigneur de Polignano, relia la grotte avec le centre du village pour pouvoir l’utiliser comme salle de bal, dans le style du palais de Versailles. La grotte devint un point de rencontre de la haute société sur la via Appia vers Brindisi. Une aquarelle de 1783 du peintre français Jean-Louis Desprez, décoriste du roi Gustave III de Suède, atteste de son affectation. La grotte fut désaffectée après la Révolution française et l’abolition de la féodalité.
Elle sert aujourd’hui de restaurant, de mai à septembre, à l’hôtel de la Grotte du Palais***** (Hotel Grotta Palazzese) sous lequel elle est située.

Comme Edwige ne m’a pas invité au resto***** du coin nous partons vers Trani, en passant avant par Locorotondo, petit village blanc et circulaire perché sur une colline de 400m et renommée pour ses vins. Locorotondo est un village sympathique fait de maisons blanchis et il est classé parmi les ‘plus beaux villages d’italie’ 

Puis nous arrivons à Trani; charmante ville sur la côte adriatique des Pouilles qui nous offre un aperçu du mode de vie italien authentique, (bcp  moins bling bling que les dernière étapes), avec son port de pêche, sa cathédrale élégante et son château médiéval. 

Nous nous sommes promené le long du front de mer, admirer la vue sur la mer scintillante et la cathédrale de pierre blanche, et nous avons tester la cuisine locale à base de fruits de mer frais et de vin.

Le parc national du Gargano somptueux

Ensuite nous en avons un peu assez de ces villes balnéaires et nous montons vers le Parc national du Gargano qui est une région naturelle située dans la province de Foggia. C’est un important promontoire de la péninsule italienne qui s’avance dans la mer Adriatique, lui valant le surnom d’« éperon » ou d’« ergot » de l’Italie. Le Gargano correspond essentiellement à un massif montagneux  avec une seule montagne constitué essentiellement de roches calcaires, culmine à 1 055m d’altitude  entièrement située dans la région des Pouilles.

Lorsque le Gargano est rattaché à l’Italie en 1861, le Gargano est l’une des régions les plus déshéritées du nouveau royaume, un pays d’émigration peuplé de bûcherons exploitant le liège, d’ermites n’ayant aucun mal à tenir leurs vœux de pauvreté, d’apiculteurs et de bergers illettrés.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands se retirèrent sur la ligne Gustave devant l’avance Alliée, de sorte que le Gargano fut libéré sans grandes batailles. 

Dans la seconde moitié du XXe siècle, de nombreuses routes du Gargano furent asphaltées et la plupart des localités furent rattachées au réseau électrique. Le parc national du Gargano fut mis en place en 1991.

La partie la plus interne de la région est recouverte d’épaisses forêts, et nous empruntons la route panoramique qui suit pratiquement tout le périmètre du Gargano, touchant la plupart des centres importants, comme Vieste que nous allons nous y arrêter pour le visiter. 

C’est une charmante ville sur la côte adriatique où nous pouvons profiter de la beauté de la nature et de la culture. Nous visitons le centre historique avec ses ruelles étroites, ses maisons blanchies à la chaux, et sa cathédrale du XIe siècle et le phare sur l’île de Pizzomunno, symbole du patrimoine maritime de la ville. 

Vieste est une destination idéale pour des vacances reposantes et inoubliables, j’ai bien aimé l’œuvre sur le port de Vieste du fils d’Antony Quinn, Lorenzo Quinn: building bridges.

Après la visite de Vieste nous continuons la route panoramique pour arriver à Torre Mileto où nous dormons au bord de la plage. À cette endroit Edwige est tombée amoureuse d’une petite chienne SDF qui s’est donnée à nous et restée devant la porte de notre van toute la nuit.  Ensuite le lendemain elles ont fait une petite marche ensemble et le mal avait déjà été fait pour le moment où nous sommes partis…. Car la chienne nous courait derrière sur la route pour bien nous dire de ne pas la laisser seule ici….  C’était un moment compliqué……. nous sortons nos mouchoirs… et nous ne nous arrêtons pas pour nous diriger vers la côte Est dans la région de Naples. Le côté rassurant est qu’elle est en pleine forme et qu’un monsieur vient lui donner à manger chaque jour…
Et voilà cette destination sera la dernière pour nous dans les Pouilles qui nous a fait énormément plaisir et que nous en garderons un souvenir XXL

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