Batalha, son couvent et ses chapelles pas finies ;-)

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Le monastère de Santa Maria da Vitória, plus connu sous le nom de monastère de Batalha, se trouve à Batalha au Portugal. Il est l’un des monuments les plus visité au Portugal car il est le Panthéon Royal où reposent les personnes les plus importantes et fascinantes du 14 et du 15th siècles .

Le monde merveilleux de la mer et ses habitants

Édifié pour commémorer la victoire des Portugais sur les Castillans à la bataille d’Aljubarrota en 1385, le monastère des dominicains de Batalha fut pendant deux siècles le grand chantier de la monarchie portugaise où se développa un style gothique national original, profondément influencé par l’art manuélin, dont le cloître royal, véritable chef-d’œuvre, est l’illustration parfaite. Le monument a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

En 1386, Jean Ier de Portugal, vainqueur d’Aljubarrota, lance la construction d’un monastère, en remerciement à la Vierge Marie.

On sait que l’église, le cloître et les dépendances monastiques, ainsi que la salle du Chapitre, la sacristie, le réfectoire et les annexes correspondent au projet initial. L’ensemble rappelle celui du monastère d’Alcobaça. La chapelle du Fondateur, chapelle funéraire, sera ajoutée par le roi Jean Ier. Quant à la Rotonde funéraire, communément désignée par le nom de Chapelles Imparfaites, elle est de l’initiative du roi Édouard Ier de Portugal.

Commencés par l’architecte portugais Afonso Domingues, les travaux sont repris par David Huguet qui, de 1402 à 1438, érige dans le style gothique flamboyant la chapelle du fondateur où repose Jean Ier, sa femme Filipa de Lancastre et ses fils. La mort l’empêche de terminer le panthéon octogonal du roi Édouard Ier.
Il est à noter que Jean II de Portugal, se désintéressa du projet. C’est Mateus Fernandes le Vieux, l’un des maîtres de l’art manuélin, qui réalise ensuite les remplages des arcades du cloître royal, en collaboration avec le célèbre Boytac, et poursuit l’édification des chapelles de l’octogone. Il fallut attendre Manuel Ier pour que le monastère retrouve les faveurs royales et ce jusqu’en 1516-1517, année où est privilégié le monastère des Hiéronymites. Les chapelles de l’octogone resteront ainsi définitivement inachevées. La construction se sera prolongée durant le règne de sept rois.

C’est vrai que c’est très bizarre de voir ces chapelles déjà si belles tout en étant pas terminées et qui intrigue tout autant que si elles étaient terminées. Vous verrez les photos de ces chapelles à la fin de ce blog.

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Dimensions de l’égliselongueur intérieure : 83 m / largeur intérieure : 22 m  /hauteur de la nef centrale : 32,5 m

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Personnes inhumées :

Jean Ier de Portugal (11 avril 1358 – 14 aout 1433) (fils de Pierre Ier de Portugal)
Philippa de Lancastre (31 mars 1359 – 19 juillet 1415) (épouse de Jean Ier de Portugal)
Infant Pierre de Portugal (1392-1449) (1392 – 20 mai 1449) (fils de Jean Ier de Portugal)
Infant Henri le Navigateur, explorateur (4 mars 1394 – 13 novembre 1460) (fils de Jean Ier de Portugal)
Infant Jean de Portugal (3e connétable de Portugal) (13 janvier 1400 – 18 octobre 1442) (fils de Jean Ier de Portugal)
Infant Ferdinand de Portugal (1402-1443) (29 septembre 1402 – 5 juin 1443) (fils de Jean Ier de Portugal)
Édouard Ier de Portugal (31 octobre 1391 – 9 septembre 1438) (fils de Jean Ier de Portugal)
Aliénor d’Aragon (1402-1445) (1er février 1402 – 19 février 1445) (épouse de Édouard Ier de Portugal)
Alphonse V de Portugal (15 janvier 1432 – 28 aout 1481) (fils de Édouard Ier de Portugal)
Isabelle de Coimbra (1er mars 1432 – 2 décembre 1455) (1re épouse de Alphonse V de Portugal)
Jean II de Portugal (3 mars 1455 – 25 octobre 1495) (fils de Alphonse V de Portugal)
Infant Alphonse de Portugal (1475-1491) (18 mai 1475 – 13 juillet 1491) (fils de Jean II de Portugal)

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Tombe d'Henri le Navigateur
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Dans le cloitre, il y a aussi la fameuse tombe du soldat inconnu Portugais,  qui est surveillé en permanence par 2 gardes de l’armée nationale. En plus de la tombe, il y a aussi un musée de l’armée avec ses personnes Militaires importantes du XX siècle avec leur objet personnel ainsi que leur décoration reçue durant ces guerres (pas de photos du musée) . 

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Les chapelles...pas finies !

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