Le Népal, est un pays de 800 km de longueur et environ 200 km de largeur, il couvre une surface de 147 181 km2. Il est enclavé entre l’Inde et la Chine avec lesquelles il partage 2 810 km de frontières terrestres. Sa population est estimée à environ 30 millions d’habitants. La densité de population — rurale à 87 % la majorité des Népalais vivant dans le Teraï et la vallée de Katmandou, la densité de population est beaucoup plus importante dans ces zones.
Ces retenues d’eau représentent une menace potentiellement dévastatrice ; si les berges rompent, des dizaines de milliers de personnes pourraient être déplacées. Le drapeau népalais adopté en 1962 est le seul drapeau national qui ne soit pas rectangulaire ou carré
Le roi Birendra Ier, au pouvoir depuis 1972, se résout à démettre de ses fonctions son premier ministre, à dissoudre le gouvernement et à annoncer des réformes politiques. Les partis politiques sont autorisés et le système de monarchie absolue prend fin. En 1980, un référendum confirme le système du panchayat mais l’assortit de réformes démocratiques. En 1990, l’adoption de la démocratie parlementaire fait encore quelque peu progresser la démocratie, mais l’ampleur de la pauvreté et des inégalités dans les zones rurales va à partir de 1996 peu à peu développer une guérilla d’inspiration maoïste. Les affrontements, d’abord sporadiques, engendrent une guerre civile qui fera plus de 10 000 morts.
Subtropical dans les plaines du Téraï qui bordent l’Inde au sud, traversées par un système de trois rivières majeures (Kosi, Narayani et Karnali) qui appartiennent à la bordure Nord des plaines indo-gangétiques, tempéré dans la région centrale de montagnes basses et de collines et froid et sec dans la région des hautes montagnes de l’Himalaya.
Quant à l’industrie, elle se concentre autour de quelques secteurs, principalement le tabac, la tapisserie et le riz. Ses performances économiques sont handicapés par sa géographie.
Et voila mon histoire népalaise en moto plus précisemment en Royal Enfield
Avec une première visite en 2015 qu’il a fallut déplacer de quelque mois car il venait d’y avoir le tremblement de terre et la situation n’était vraiment pas appropriée d’aller se balader en moto parmi toute cette désolation malgré qu’en fin de compte l’apport de business avec ses revenus pourraient être une bonne aide.
Et comme il n’y a plus de chemin nous finissons à pied pour arriver vers l’un des temples les plus hauts du monde (3 800 m). Dans l’hindouisme, c’est l’un des 108 Divya Desam et le seul Divya Desam situé en dehors de l’Inde.
Ce temple est considéré comme le 106ème des 108 Divya Desam et est considéré comme sacré par la secte Sri Vaishnava.
Pour les bouddhistes tibétains, Muktinath est un lieu important pour les dakinis, des déesses connues sous le nom de danseuses du ciel, et l’un des 24 lieux tantriques. Il possède 108 sources d’eau, un nombre qui revêt une grande importance dans la philosophie hindoue.
Comme exemple du mystère entourant le nombre 108, l’astrologie hindoue mentionne 12 zodiaques et neuf planètes ce qui donne un total de 108 combinaisons.
Le prakaram (cour extérieure) a 108 visages de taureau à travers lesquels l’eau est versée. L’eau sacrée qui coule dans 108 tuyaux autour du complexe du temple désigne les eaux sacrées de Pushkarini (réservoirs du temple) des 108 Sri Vaishnava Divya Desams, où les fidèles prennent leur bain sacré même par des températures glaciales.
Le culte est dirigé par des bouddhistes, en présence d’un moine bouddhiste. Une religieuse locale gère les pujas (rituels de prière) dans le temple. Les pèlerins sont censés offrir un prasad (une offrande religieuse de nourriture à la divinité).
Pour moi c’était mon premier contact avec des sâdhu. Pour ceux qui ne savent pas qui sont les sâdhu, ce sont des hindous fanatique, rongé par la drogue et qui vivent dans un autre monde même mais que physiquement, ils sont bien parmi nous… du moins pour ce qu’il en reste !!!
Si vous désirez ne pas emprunter cette route que nous avons fait en moto pour aller visiter le temple vous pouvez y aller en avion jusqu’à Jomsom ou il y a un petit aéroport à 2 736 m d’altitude.
La ville de Jomsom est très difficile à atteindre en voiture car il n’y a pas de route d’accès goudronnée. .
L’avion reste donc un moyen très utilisé pour rejoindre cette région du Népal.
Cet aéroport est reconnu comme l’un des plus dangereux du monde.
Ensuite nous retournons vers la capital direction Pokhara qui est située à 200 km à l’ouest de Katmandou, dans la partie nord-ouest de la vallée de Pokhara, qui est un élargissement de la vallée de Seti Gandaki.
Au sud, la ville est bordée par le lac Phewa (d’une superficie de 4,4 km2 pour une altitude d’environ 800 m) ; au nord, à une altitude de près de 1 000 m, la périphérie de la ville touche le pied de la chaîne des Annapurna.
Il n’y a pas d’autres endroits au Népal où les montagnes s’élèvent aussi vite. Dans cette zone, sur moins de 30 km, l’altitude passe rapidement de 1 000 m à plus de 7 500 m.
Le Dhaulagiri, la chaîne des Annapurna et celle du Manaslu, qui culminent chacun à plus de 8 000 m d’altitude, sont visibles depuis Pokhara. Les montagnes dominent l’horizon nord de la ville.
De l’autre côté de la ville, il y a un lac du nom de Phewa Tal (Tal signifie lac en népalais), où les parapentistes y volent et atterrissent sur ses rives. Ce fut un super et enrichissant voyage avec une super équipe de de 8 motards.
Le souvenir de ce voyage était tellement bien (malgré d’avoir roulé en ayant la coqueluche ) que je le refait et cette fois avec une Royal Enfiled Himalaya , mode plus enduro. Et cette fois nous allons aller jusqu’à Manang et qui est en fait de l’autre côté le col de Thorong La à 5 420 m où j’avais été en 2015.
Le village principal de Manang (3 519 mètres) est situé le long de la Marsyangdi, à l’est du col Thorong sur l’itinéraire du trek du tour des Annapurnas, dont il constitue l’une des étapes privilégiées, avec de nombreux lodges, boutiques, bureau de poste
La plupart des groupes qui font du trekking autour de la chaîne des Annapurna prennent des jours de repos à Manang pour s’acclimater à la haute altitude, avant de s’attaquer au col de Thorong La..
Il y a maintenant des routes carrossables ainsi que des sentiers où les marchandises sont transportées sur des jeeps ou des trains de mules ou transportées par des porteurs.
Un petit aéroport, situé à 2,5 km à l’est de la ville, desservait autrefois toute la vallée. L’aéroport a été construit en 1985. Le développement d’un sentier reliant Manang à la zone de conservation de l’Annapurna a été achevé en février 2011 et a apporté de nombreux avantages aux villageois et à la région.
En plus de s’occuper des randonneurs, il y a un peu d’agriculture et d’élevage de yaks. Il y a un centre médical, spécialisé dans le mal de haute altitude. Il est accessible depuis 2015 par une piste carrossable depuis Besisahar.
Le mot carrossable est bien juste car même en véhicule 4X4 c’est chaud par endroit mais l’avantage de le faire en moto c’est bcp plus accessible tout en appréciant ces paysages magique avec ses montagnes emblématique tout le long.
Ce qui est génial dans ce voyage et avec notre guide, c’est que nous n’empruntons quasi pas les routes a grande influence pour apprécier encore plus l’intérieur du pays et voir vraiment ce qu’est la vie intérieur avec tous les plus comme les moins… Dans notre descente vers le sud nous arrêtons à Pokara (où j’ai découvert qu’il y avait le deuxième plus haut saut à l’élastique au monde et bien sûr que je me suis empressé de faire 228 m ).
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Pokara qui est la deuxième ville du pays est en réalité à seulement 200km de la capital mais qu’il faut entre 9 et 13 h en bus pour relier ces deux villes, ceci pour bien expliquer que le système de communication routier ne fonctionne pas et par la même occasion freine tout « l’avancement » du pays et qui pour moi devrait en être une priorité pour aider le Népal à s’en sortir économiquement et offrir une meilleure qualité de vie pour les Népalais.
(Mais bon arrêtons là c’est mieux, je suis que touriste pas politicien) ………..
…et donc après d’innombrable péripéties sur les routes et dans nos arrêts quotidien et différent chaque soir durant une semaine nous arrivons dans le sud du pays qui est en fait la frontière avec l’Inde.
Et là par contre pour moi c’est une première nous arrivons dans la ville de Chitwan où est l’entrée du premier parc national du Népal (depuis 1973) et couvre une aire de 932 km². Donc nous y posons nos bagages pour un soir et assistons à un spectacle de danse traditionnelle Tharu, super ambiance et super spectacle.
Le climat et la végétation y sont bien différents de Katmandou puisqu’on y trouve des forêts tropicales, des marécages et des savanes recouvertes d’herbes hautes où se cachent de nombreux animaux: rhinocéros, ours, tigres, éléphants sauvages… On y trouve aussi une grande variété d’oiseaux ainsi que deux espèces de crocodiles (les dangereux marsh muggers et les gavials).
Le parc abrite aussi énormément de cerfs et de sangliers. Comme c’est une première pour quasi tout le monde nous faisons un safari en jeep, ça dure toute la matinée et c’est sympa à le faire, surtout quand on tombe nez à nez avec un rhinocéros ou un ours… un guide est assis à l’arrière, il repère les animaux et dit au chauffeur quand s’arrêter.
Anecdote : Mon but était de voir un rhinocéros en liberté et durant ce safari nous avons cherché et nous en avons vu à distance tout en faisant pas de bruit pour pouvoir les apprécier ce que nous voyons et nous étions tous content. Ensuite le soir nous retournons dans le centre du village pour finaliser cette belle journée autour d’un repas et l’impensable et arrivé. Etant assis à la table entrain de manger je vois à 3 mètres de notre table un RHINOCEROS passé dans la rue sous l’incompréhension totale de tout le monde. Comme le village est dans le parc national ce rhino est sorti de sa réserve et rentré dans le village, et là nous avons oublié notre repas et ce moment est devenu un moment fort de notre voyage. INCROYABLE.
Cette halte terminée au parc national nous repartons cette fois pour terminer notre voyage pour Katmandou pour y retourner nos Royal Enfield en appréciant ces pairies verdoyante de culture du sud du Népal.
Arrivé dans cet enfer pollué de Katmandou, nous avons encore un jour et nous visitons : Temple de Swayambunath qui est le plus vieux temple du Népal etaussi appelé le temple des singes car nous n’arrivons pas prononcer son nom et il y des singes partout. Etant sur une petite colline et après avoir monté 140 marches c’est une vue magnifique sur toute la ville.
La place Durbar est un ancien complexe de palais royal. Quartier fourmillant de la ville, Ici, une concentration de temples et de statues pour mieux connaître la religion hindoue.Cet endroit est littéralement grouillant de monde, mais il s’agit vraiment du cœur de la ville. Elle a abrité les rois Malla du Népal du 14ème au 15ème siècle et les rois du royaume de Bhaktapur du 15ème à la fin du 18ème siècle jusqu’à la conquête du royaume en 1769. Aujourd’hui, cette place est reconnue par l’UNESCO, et fait l’objet d’une restauration complète en raison des dommages causés par le tremblement de terre de 1934 et le récent tremblement de terre de 2015.
Le Stupa de Bodnath: Les stupas sont des monuments typiquement bouddhistes que l’on peut visiter en Inde et Asie du Sud-Est. Le Stupa de Bodnath est le plus grand du Népal, et c’est un lieu de pèlerinage très important pour les bouddhistes. Il fait 40 mètres de hauteur et environ 100 mètres de circonférence . Son imposant toit doré est orné de deux yeux immenses, représentant les yeux de Bouddha et sa visite se fait en tournant autour et tous dans le même sens.
Mon préféré est : le Temple de Pashupatinath : Le temple de Pashupatinath est un édifice religieux hindou sis au bord du fleuve Bagmati, à Katmandou, au Népal. Dédié à Pashupati, l’incarnation de Shiva en tant que « maître des animaux », qui est considérée officieusement comme la divinité nationale du Népal ce temple est un des plus sacrés de l’hindouisme et du Népal. Le temple et ses alentours fait partie de la liste du patrimoine mondial de l’humanité depuis 1979, réuni avec six autres ensembles de monuments sous l’appellation « vallée de Katmandou ». Lors du séisme de 2015, il est l’un des trois seuls à avoir résisté à la destruction.
Le temple actuel a été construit au XVIIe siècle par le roi Bhupatindra Malla après que le précédent bâtiment eut été détruit par des termites. Il prend la forme d’un temple à deux étages, aux toits plaqués or. Au fil des siècles, de nombreux autres temples, ainsi que de petits sanctuaires dédiés à Shiva ont été construits tout autour du temple, ainsi que sur la rive Est de la rivière Bagmati.
Le temple et ses alentours ressemblent à Varanasi dans sa symbolique et dans son utilisation. En effet, le temple est situé sur les berges de la rivière Bagmati et on y pratique quotidiennement des crémations selon le rite hindou. Plus le défunt est riche et honoré, plus il a droit à être brûlé proche du temple de Pashupatinath. Ainsi, selon la tradition, seuls les défunts issus de la famille royale étaient autorisés à être brûlés en face du temple. Ça c’est la tradition, mais la réalité aujourd’hui c’est que tout le monde peut se faire incinérer ici, 7 jours sur 7 et 24 heures non stop.Et le pire dans tout ce processus est que lorsque le mort et ces cendres et aussi parfois certaine partie du corps qui n’ont pas brulé sont poussées, vidé et déversé dans la rivière Bagmati (sacré comme ils l’appellent ) et là l’eau de cette rivière n’est plus sale mais épaisse avec tout ce que vous pouvez imaginer qu’il peut y rester suite au déversement de toutes ces incinération complète ou pas…. Il faut le voir pour y croire..
Ainsi, de nombreux taureaux et vaches errent en toute liberté dans les alentours du temple. Par ailleurs, les sanctuaires dédiés à Shiva, qui ont fleuri tout autour du temple au fil des siècles, servent aujourd’hui pour une partie d’entre eux comme abris à des sâdhu, ascètes hindous.
Voilà un petit récit de mon aventure au Népal ou malheureusement j’ai oublié de mentionner la gentillesse des népalais, c’est des gens humainement incroyables qui méritent d’être rencontré et côtoyer. Aussi j’ai eu grande chance d’avoir put faire ce voyage avec des motards super sympa que je ne connaissais pas pour la plus part, et j’espère que nous nous recroiserons un jour ou l’autre et aussi ne pas oublier Patrick notre guide atypique qui a rendu cette aventure possible et inoubliable . Merci à vous tous.