Ô Canada, terre de nos aïeux…cette fois nous y sommes à nouveau ! 2024

Notre arrivée à Halifax pour la 2eme fois

 Alors nous voilà dans l’avion pour rejoindre Halifax où nous allons récupérer notre van que nous avions envoyé (pour 4000 euro) depuis Anvers pour traverser l’Atlantique en 10 jours. Nous avions fait ce même parcours en 2018 et allons voir des choses que nous n’avions pas vu la première fois.

Il est là notre van 🙂
Et récupéré sain et sauf, auncune égratignure

Petit résumé sur notre séjour à Halifax avant d’avoir récupérer notre “maison”

Visite du magnifique parc tout à l’est d’Halifax, quartier universitaire et bras de mer donnant sur l’atlantique. Et puis on ira de l’autre côté de la ville pour voir le mémorial du Titanic.

Le titanic avec ses 2200 personnes à bord a sombré le 14 avril 1912 juste avant minuit emportant 1500 personnes avec lui malheureusement était relativement proche d’Halifax et c’est pour ceci que trois navires accostés à Halifax sont parti pour repécher 328 dépouilles. Plusieurs dépouilles retrouvées sont ensevelies en mer mais 228 sont ramenés à Halifax  où les corps ne sont pas pris en charges par leur familles sont enterrés au cimetière Fairview law, MountOlivet et Baron de Hirch. 

150 victimes sont enterrées ici et 40 restent à ce jour toujours non identifié et c’est pour ceci que certaines des tombes ont un numéro inscrit et non un prénom et non de famille. Un endroit encore plein d’âmes, très prenant et c’est pour ceci que je voulais voir cet endroit.

 Avec des cicatrices encore ouvertes suite à la catastrophe du Titanic voilà que 7 ans plus tard, c’est à Halifax où a eu lieu la plus grande explosion accidentelle pendant la première guerre mondial le 6 décembre 1917. Le SS Mont-blanc chargé d’explosifs et le SS Imo entrent en collision au port  d’Halifax. L’accident provoque une explosion massive, une onde de marée et d’incendie qui font quelque 2000 morts et des milliers de blessés. La ville est rasée.

Alors que les premiers répondants affluent, une vague de soutien locale, national et international s’organise face à cette dévastation sans précèdent. On assite a des progrès en médecine, notamment en chirurgie pédiatrique, et la création de l’institut national canadien pour les aveugles. ET c’est pour ceci que nous sommes allés voir leur fameux Memorial the bell tower en hommage a cette catastrophe.

Quelques photos sur nos balades tranquilles à pied à Halifax près de notre logement Airbnb. Super quartier différent de celui de 2018 ce qui nous a permis de découvrir d’autres endroits.

 Sur une note plus gaie nous avons eu la chance de pouvoir assister à la course le 1 e le 2  juin du grand prix sail Canada qui a été organisé pour la première fois dans la baie d’Halifax. 

Des formule 1 avec des voiles où les anglais on gagné devant les Français et les Suisses 8ème sur 9 bateaux & pays. (Au moment d’écrire ces lignes  j’ai appris que cette même compétition aura lieux dans  la rade de Genève suite au lobbying du sponsor principale soit Rolex ..)

Du fait de cette manifestation gigantesque nous avons eu l’honneur et la chance de voir accoster au port le Bluenose II qui est le bateau le plus  important de la Nouvelle-Ecosse voir du Canada

 Le Bluenose est une goélette canadienne de pêche et de course. Conçu par William Roué et construit par la firme Smith and Rhuland, il fut inauguré le 26 mars 1921 à Lunenburg en Nouvelle-Écosse. Son nom provient du surnom donné aux Néo-Écossais

En 1920, la goélette de pêche néo-écossaise Delawana avait été défaite par l’Esperanto de Gloucester, au Massachusetts, dans la course entre pêcheurs des Provinces maritimes et de la Nouvelle-Angleterre dont le commanditaire était le journal Halifax Herald. Le Bluenose fut construit pour la pêche à la morue mais c'est cette course hors-saison qui le rendit célèbre.
Après une saison de pêche sur les Grands Bancs de Terre-Neuve, le Bluenose défit l’Elsie de Gloucester pour venger la défaite précédente. Durant les 17 années suivantes, aucun bateau canadien ou américain n'a pu la devancer et elle conserva l'International Fishermen's Trophy.

Il marqua tellement son époque qu’un timbre fut émis en son honneur en 1929 par le gouvernement canadien. Ce timbre, un classique, la représente toutes voiles dehors. Deux autres timbres ont été émis en 1982 et 1999. Il se retrouve également sur les plaques minéralogiques de la Nouvelle-Écosse. Mais tous les Canadiens connaissent le Bluenose car il figure sur la pièce canadienne de 10 cents depuis 1937.

Il marqua tellement son époque qu’un timbre fut émis en son honneur en 1929 par le gouvernement canadien. Ce timbre, un classique, la représente toutes voiles dehors. Deux autres timbres ont été émis en 1982 et 1999. Il se retrouve également sur les plaques minéralogiques de la Nouvelle-Écosse. Mais tous les Canadiens connaissent le Bluenose car il figure sur la pièce canadienne de 10 cents depuis 1937.

Mariage du vieux et du moderne dans le centre ville. La spécialité ici c'est le verre
Balade dans le downtown où on profite bien de la bonne atmosphère de la ville

Devant la popularité du Bluenose, le Bluenose II, bâti selon les plans originaux et par certains des mêmes ouvriers, a été inauguré à Lunenburg le 24 juillet 1963. Conçu par la famille Oland comme outil publicitaire de leurs brasseries d’Halifax (Nouvelle-Écosse) et Saint-Jean (Nouveau-Brunswick), le navire est devenu depuis une attraction touristique et un symbole de la province. Oland l’a vendu pour 1 $CAN au gouvernement de la Nouvelle-Écosse après plusieurs années d’utilisation. Depuis le 1er avril 2005, la gestion et les levées de fonds pour son entretien sont confiées à la société du Musée maritime de Lunenburg.

Le Bluenose II a la plus grande voile principale du monde, avec 386 m2, pour une superficie totale de voiles de 1 036 m2 alors que le sloop Mirabella V a la plus grande voilure au monde, soit 1 557 m2. Le Bluenose II ne participe pas aux courses pour respecter la mémoire de vainqueur de son ancêtre.

 Le  jeudi comme tant attendu nous allons réceptionner notre van et ensuite remplissage du gaz (GPL) du diesel de l’eau et pour terminer de la nourriture au supermarché du coin. ET c’est clair qu’avec des  plaques  fribourgeoises eux qui connaissent nous approchent pour savoir ce que nous allons faire. Et c’est là qu’un expat  Canadien qui vivait à Nyon  que  nous rencontrons, et qui est aujourd’hui pasteur ici à Halifax et nous offre une place sur le parking de la Chapelle pour notre première nuit et que nous remercions au passage, donc un Grand Merci à Ross pour ton geste.

Il y a toujours des bâtiments incroyables ici
Le printemps est tardif ici, nous sommes le 1er juin.....

Notre but est d’aller à un rendez-vous à Flagstaff voir mon Partner American Andy et cela fait env.  6000 km plus au sud pour y être dans une bonne dizaine de jours donc il ne nous faut pas tarder et avancer. Sur la route notre but est de s’arrêter à Montréal chez un ami pour laisser quelques affaires d’hiver car où nous allons, nous n’avons certainement pas besoin et comme cet automne nous serons de retour nous les récupérerons.

Un petit faible pour celle-ci Eric ??? 🙂

Comme la météo n’est pas au top il pleut c’est le bon moment d’avancer et de faire 1500km rapidement mais nous nous arrêtons quand même à Morrisburg en Ontario où il a une représentation d’un village des années 1850 (UPPER CANADA VILLAGE) qui fonctionne et essaie d’être autonome avec tout ce qu’ils produisent avec les équipement du 19th siècle. 

ET aussi pour moi c’était la première fois mais Edwige était venu en course d’école lorsqu’elle était à l’école primaire à Ottawa, donc que des beaux souvenirs pour elle. 

Tous les corps de métiers nécessaire au bon fonctionnement d’un village y sont représenté avec des bâtisse de cette époque, très souvent déplacer depuis leur endroit d’origine pour que tout soit rassemblé dans un même endroit et pour y créer une vraie dynamique villageoise et même des outils tel l’énorme rouleau à neige tiré par deux chevaux pour ôter et comprimer la neige sur les routes d’hiver.

Il en résultait des surfaces égales et glacées qui étaient souvent meilleures pour la circulation que des chemins boueux et cahoteux du printemps et de l’été…

Et voilà notre cours passage et découverte au Canada se termine, car maintenant il nous faut rouler vers le sud et passer la frontière américaine.

Traversée magnifique à travers de petites îles sur le Saint Laurent
Ces îles sont protégées avec de nombreuses espèces d'oiseaux

Et voilà notre cours passage et découverte au Canada se termine, car maintenant il nous faut rouler vers le sud et passer la frontière américaine.

IMG20240610113240

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *