Fatima, détour obligé en étant si près !

Arrivés sur place, le décor de la ville n’est pas comme Lourdes beaucoup moins d’hôtels et surtout de magasins liés à "l'industrie de la religion" comme nous avions vu auparavant

Basilique de Notre Dame du Rosaire de Fatima

Le nom de la ville (qui n’était qu’un village à l’origine) vient du prénom arabe Fatima, l’une des filles du prophète de l’islam.

Nous pouvons dire que cette ville de 15,000  habitants  est quasi normale à l’exception de cette grande place piétonne qui  accueille jusqu’à 8 Millions de pèlerins par année. À l’intérieur tout est vraiment moins orienté business que ce que nous avions anticipé, ce qui n’est pas déplaisant.

La Grande croix

Itinéraire du Pèlerin

Voici dans l’ordre l’itinéraire du pèlerin qui vient à Fatima:

1. La Grande Croix

2. La chapelle des apparitions

3. Les miroirs d’eau

4. La chapelle du Très Saint Sacrement

5. La basilique de Notre Dame du Rosaires de Fatima

A gauche de l'arbre, la chapelle des apparitions
La Basilique de Notre Dame Du Rosaire vu depuis l'entrée des Miroirs d'eau
Un pèlerin à genoux

Histoire de Fatima en résumé

L’histoire de ce site est une belle histoire un peu insolite et surtout pas vieille car un des 3 enfants  qui ont vu ces apparitions est décédé en 2005  à l’âge de 98 ans… Tandis  que les  2  autres  sont mort à 10 et 11 ans…

Cette ville devient célèbre en 1917, quand trois jeunes bergers prétendirent (il y a eu bcp  d’incertitude sur ces apparitions) avoir été témoins à plusieurs reprises d’une apparition mariale de la « Vierge du Rosaire » La Vierge Marie aurait également délivré aux trois enfants un message . Le 13 octobre 1917, des milliers de personnes ont assisté au miracle du soleil tournoyant sur lui-même comme un disque d’argent, Eric ne se serait jamais  imaginé que le catholicisme pouvait avoir une  incidence sur des phénomènes météorologiques …!

Une première enquête canonique est ouverte dans la paroisse de Fatima à la fin de l’année 1918. Le 28 avril 1919 l’Église catholique ouvre une enquête canonique sur les apparitions de Fatima, incluant le phénomène solaire du 13 octobre.

Le 13 octobre 1930, l’évêque de Leiria (dont dépend Fatima) dans sa lettre pastorale « A divina Providentia » reconnaît officiellement les apparitions de Fátima comme « dignes de foi » et approuve le culte de Notre-Dame de Fátima. Si l’évêque ne qualifie pas le phénomène céleste survenu le 13 octobre de « miracle », il reconnaît simplement son existence et le qualifie de «non naturel»

Être évêque, businessman, entrepreneur et surtout avant-gardiste et chanceux c’est possible selon Eric :

(La première visite d’un évêque sur le lieu Fatima se fait le 12 septembre 1921. Il s’agit du nouvel évêque de Fatima, nommé un an plus tôt. Quelques jours plus tôt, il avait acheté les terrains autour du lieu d’apparition pour y bâtir un sanctuaire. Le 13 mars 1922, 10 000 pèlerins se rendent sur les lieux, le 13 mai ils sont 60 000et le 13 octobre 1926 un demi-million. En octobre 1925 c’est un « pèlerinage national » qui est organisé par l’Église à Fatima. Fatima devient, en quelques années, le plus grand lieu de pèlerinage de tout le pays et le business juteux est lancé et pour longtemps… )

Fátima attire aujourd’hui des croyants du monde entier, particulièrement les jours de pèlerinage international, et le sanctuaire fut agrandi pour pouvoir les accueillir. Les grandes processions au flambeau, qui se font de nuit, sont très impressionnantes.

Les pèlerins se rassemblent sur la Cova, une gigantesque esplanade sur laquelle fut construite une petite chapelle où la Vierge est apparue aux jeunes bergers. Ici on avait souvent entendu que des gens finissaient leur pèlerinage à genoux et ensuite faisaient le tour de la chapelle à genoux, Eric a même pensé de me proposer d’ouvrir un magasin de pantalons à la sortie du sanctuaire, car il s’est dit qu’avec le nombre de personnes à genoux il pouvait y avoir du  potentiel (un peu d’humour ne fait pas de mal) !!!  mais il a été un peu  déçu car la majorité des personnes à genoux utilisaient des protections de genoux..
L’histoire dit que Lucia Dos  Santos avait dit à la  vierge que si elle guérissait sa mère malade, elle  reviendrait tous les 13 de chaque mois (env. 2 km de sa maison) prier ici, MAIS en faisant le trajet à genoux pour la remercier.

Miroirs d'eau

Toute sa vie Eric a entendu et vu des gens allumer des cierges «comme à Lourdes ou à Sorens»  mais ici c’est encore autre chose, ils BRÛLENT de la cire, ils ne font pas dans le détail car ils jettent tout simplement les bougies complètes (même pas allumées) dans un endroit qui était à la base fabriqué pour allumer des cierges. Regardez nos vidéos et photos et vous comprendrez mieux, un vrai feu de cheminée à la cire !!!!! Eric dit “je n’avais pas de cervelas, j’aurais bien essayé”. Su ce coup là on a évité le pire, ouf 

De l’autre côté de l’esplanade s’élève l’imposante basilique de Notre-Dame du Rosaire, de style néo-classique, avec une tour centrale de 65 mètres de haut, sa construction débuta le 13 mai 1928 ,encore merci à  notre évêque  entrepreneur. Elle est pourvue de colonnades qui la relient aux couvents et aux bâtiments hospitaliers. Dans la basilique on peut voir les tombes de deux des trois bergers, Francisco Marto et Jacinta Marto, qui moururent respectivement en 1919 et 1920, et furent béatifiés en 2000 par le pape Jean Paul II puis canonisés par le pape François en 2017. La troisième, Lúcia dos Santos, qui est devenue une religieuse carmélite, ne mourut qu’en 2005, et sa tombe est aussi dans la même basilique.

Notre feeling est qu’ici les pèlerins ont vraiment l’air plus croyant qu’à Lourdes et que le lieu en tous les cas  est plus axé sur  la  croyance que la  démonstration matérielle et surtout bien moins  orienté sur le business..  Et du coup nous repartons sur une note bien plus positive qu’en arrivant.

2 réflexions sur “Fatima, détour obligé en étant si près !”

  1. Dupasquier Colette

    Fatima fut aussi de mon voyage en 2017, la grandeur du site, ses hommes et ses femmes qui se déplacent à genoux, accompagné d’un ou deux proches m’ont passablement marqués. Et je ne me souvenais plus de la grillade à la cire hihihi… merci de rafraîchir ma mémoire ….

    1. Edwige Dupasquier

      Oui c’est exactement ce qui revient dans le mémoire de toutes les personnes ayant visité ce lieu, les personnes se déplaçant à genoux… très marquant en effet. Avec plaisir pour rafraichir la mémoire des grillade :0)))))))) gros bisous et à bientôt Colette

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