La folle concentration de Harley Davidson à STURGIS
Le lendemain nous partons pour la suite de la visite des Black Hills et nous nous arrêtons à Sturgis, lieu tant attendu de ce road trip !
Sturgis est la Mecque des motards et plus précisément la plus grande concentration au monde d’Harley Davidson et tout le groupe rêvait de voir en live à quoi le mythe Sturgis ressemble mais ils sont vite rendus compte qu’il ne ressemble à rien car c’est UNIQUE !!!!!
Le Sturgis Motocycle Rally est un rallye de motos qui a commencé en 1938 initié par l’indien Ed Spilker et son groupe de motards indiens.
L’événement se déroule sur 10 jours et génère environ 800 millions de dollars.
On y voit de tous les styles ici , par exemple un singe
La poupée gonflable de Peter
Des jolies fesses au plus grand plaisir d'Eric et tant d'autres :0)))))))
La ville de Sturgis compte 7000 habitants, mais lorsque le rallye a lieu, il y a jusqu’à 700,000 motards venant de partout.
Bah oui moi aussi j'aime les jolies fesses !!!!
On peut même apercevoir des perroquets, vous le voyez sur le guidon
Ici tout le monde est contents de pouvoir déambuler comme bon leur semble et dans les habits de son choix. C'est une relâchement total dans un esprit bon enfant vraiment
Sur un rayon de 100 km autour de Sturgis c’est l’effervescence de motos avec des attractions lier à cet évènement.
La folie & l’extravagance américaine avec le Freedom & délire mécanique réunies dans le même endroit en fait un passage obligatoire et inoubliable dans la vie d’un motard.
Ensuite le lorsque le rallye se termine, Sturgis devient presque une ville fantôme en se préparant pour le prochain Rallye.
Les amoureux de cette manifestations réservent jusqu’à 1 an à l’avance leurs logement ici !!!!
Oui oui de tous les styles !!! Allez on fini en images…
ça sent la fatigue ça, un petit coup dans la piscine et ça repartira !!! Ici on a retrouver nos autres amis suisse rencontrés au Parc National des Rockies, Betty et Jean-Marc
Petit passage par Deadwood
Hulett, La devil Tower et le Little Bighorn Battlefield....
Et après deux jours de traumatisme Sturgisien nous essayons de repartir pour notre périble pour aller à Hulett un petit village typique de 300 habitants du Wyoming
Après une petite visite de village fort sympathique avec des policiers à cheval très protecteurs et un bon repas nous irons visiter un monument très connu dans les parages….
La Devils Tower est une butte protégée au sein du Devils Tower National Monument. Il s’agit du premier monument national des États-Unis, ce titre lui ayant été décerné le 24 septembre 1906 par le président Theodore Roosevelt.La hauteur de ce neck volcanique est de 386 m au-dessus des terres environnantes ; son sommet est à 1 558 m d’altitude.
De nombreuses tribus indiennes (Arapahos, Crows, Cheyennes, Kiowas, Lakotas, et Shoshones) avaient des liens géographiques et culturels avec ce monolithe bien avant que les Européens et les premiers immigrants n’atteignent le Wyoming
Une légende indienne raconte que sept jeunes sioux jouaient dans la forêt, lorsqu’elles furent prises en chasse par un ours. Poursuivies, « les filles grimpèrent sur un rocher et prièrent le Grand Esprit de les aider. Immédiatement le rocher se mit à grandir. Pour tenter d’atteindre ses proies, l’ours affamé sauta sur le rocher qui s’élevait vers le ciel, mais glissa et laissa la marque de ses griffes sur le rocher (sous la forme des prismes verticaux qui strient Devils Tower).
Le rocher continua à croître, poussant les filles vers le ciel, où elles furent transformées en sept étoiles : les Pléiades ». Les prismes des orgues phonolithiques de ce monolithe ont pu inspirer le géomythe des marques des griffes d’un ours.
Le lendemain nous repartons de bonne heure malgré le froid et les animaux au bord de la route pour aller dans le Montana.
Nous reprenons la route vers le montana et nous traversons de magnifiques paysages, parfois seuls au monde.
Sur la route à une station de benzine nous rencontrons un trappeur trackeur avec ses chiens et son quad engagé par l’état du Montana pour tuer les animaux dangereux qui se rapprochent trop des endroits habités.
Nous lui avons demandé des explications sur son activité et il l’a fait en nous montrant aussi des photos de ses prises, et là nous avons tous compris que rouler en Harley n’était pas dangereux !!!!!!!!!!
Nous continuons vers Billings et sur la route nous nous arrêtons pour visiter : Le Little Bighorn Battlefield National Monument préserve le site de la bataille de Little Bighorn, les 25 et 26 juin 1876.
Il sert également de mémorial à ceux qui ont combattu dans la bataille : le 7e de cavalerie de George Armstrong Custer et une force combinée Lakota-Northern Cheyenne et Arapaho.
Le cimetière national de Custer, sur le champ de bataille, fait partie du monument national.
En 1976, l’American Indian Movement (AIM) proteste contre la commémoration du centenaire du site, arguant que le site vénère Custer et la bataille de Little Big Horn comme faisant partie d’une saga héroïque de l’histoire américaine et de son expansion dans l’Ouest américain, tandis que ceux qui le vénèrent ont vraiment « célébré un acte de génocide ».
Voilà l’explication de cette protestation : Cette bataille est une des plus grandes batailles entre les indiens et les blancs. Et beaucoup de discussions sont encore ouverte au pourquoi de cette bataille et de la mort de Custer.
En Résumé Custer qui était un lieutenant-colonel à la grande réputation et qui aspirait à un poste politique très élevé dans le gouvernement aurait voulu mettre en évidence ses tactiques de combattant et de meneur d’homme.
Arrivé sur place avec son régiment de 800 soldats il aurait d’abord tué les femmes et enfants comme il l’avait déjà fait lors d’une attaque surprise en 1868 sur la rivière Washita qu’il avait tué des non-combattants Cheyenne, y compris des mères, des enfants et des personnes âgées.
Mais justement à ce moment précis plusieurs tribus étant en réunion pour décider à comment combattre l’avancer des blancs dans leurs territoires avec leurs attaques interrompues contre leurs tribus, ils étaient environs 2000 hommes.
Ce rendez-vous avait lieu de l’autre côté de la rivière à environ 1200 mètres du campement où les femmes et enfants ont été attaqué. Mais lorsque le commando de Custer est reparti sur la colline déplaçant bcp de poussière pour se repositionner après leur carnage, les 2000 hommes indiens ont compris ce qu’il venait de se passer et là c’est le TROP. Ils les ont poursuivis et contre attaquer le Régiment de Custer qui avait eu le temps de se diviser en 4 bataillons.
Et le massacre a éclaté et l’effectif complet des 4 bataillons est mort et même souvent par décapitation tellement leur vengeance était extrême et tout ceci sur un rayon de 15 km. A la fin de cette bataille tous les blancs sont morts, toute les femmes et enfants indiens et énormément de guerriers et chefs indien, mais le chef Crazy Horse a survécu et c’est certainement une des raisons pourquoi les chefs indiens ont voulu créer leur monument avec le chef Crazy Horse pour honorer la mémoire de toutes les tribus d’Indiens.
Les critiques autochtones de l’héritage posthume de Custer ont peut-être commencé immédiatement après la mort de Custer. Good Fox (Lakota) a raconté : «On m’a dit qu’après la bataille, deux femmes Cheyennes sont tombées sur le corps de Custer. Ils le connaissaient, parce qu’il avait attaqué leur paisible village sur la Washita. Ces femmes ont dit : « Vous avez fumé le calumet de la paix avec nous. Nos chefs t’ont dit que tu serais tué si jamais tu nous faisais à nouveau la guerre. Mais vous n’avez pas voulu écouter. Cela vous permettra d’entendre mieux. Les femmes ont chacune sorti un poinçon de leur étui de perles et l’ont enfoncé profondément dans les oreilles de Custer.
Un autre historien écrit : « Il y avait un dicton parmi les soldats de la frontière occidentale, un dicton que Custer et ses officiers pouvaient approuver de tout cœur : « Les femmes indiennes violent facilement ».
Des plaques commémoratives en l’honneur des Indiens qui ont combattu à Little Big Horn, y compris le Crazy Horse, ont été ajoutées à celles des troupes américaines.
Le jour du Souvenir, en 1999, le premier des cinq marqueurs en granit rouge indiquant l’endroit où les guerriers sont tombés pendant la bataille a été placé sur le champ de bataille pour les guerriers cheyennes Lame White Man et Noisy Walking.
Le mémorial indien (2001-2003) construit en grès (photos plus haut) , il prend la forme d’un muret circulaire surmonté de la procession en bronze Spirit Warriors. Le sénateur du Colorado de l’époque, Ben Nighthorse Campbell, a pris la parole lors de l’inauguration du monument : « […] Revenez tôt le matin après une pluie lorsque le brouillard s’étend dans les vallées et que les choses sont calmes et que la lune décline, et peut-être que tout ce que vous pouvez entendre, ce sont les sons de la nature. Si vous êtes ici seul pendant cette période, je sais que vous aurez l’impression d’être comme les Indiens lorsqu’ils sont ici. Nighthorse Campbell descend de l’un des chefs cheyennes qui ont combattu le général Custer.
Les plaques commémoratives en granit tacheté de rouge des guerriers parsèment les ravins et les collines, tout comme les plaques de marbre blanc représentant les endroits où les soldats sont tombés. Depuis lors, des marqueurs ont été ajoutés pour le guerrier Sans Arc Lakota Long Road et le Minniconjou Lakota Dog’s Back Bone. Nous visitons ce champ de bataille en parcourant les 15km d’une route sinueuse qui nous explique les endroits les plus intense lors de cette lutte finale et tout ceci parsemé de petites croix ou plaques commémorative soit pour des blancs ou des indiens tombé au combat.
Ensuite nous partons pour Cody (10,000 habitants) toujours dans l’État du Wyoming, cette localité est située sur l’ancien territoire des tribus indiennes.
La ville a été fondée par William Frederick Cody, alias Buffalo Bill, d’où son nom. Vous vous rappelez, on vous a montré sa tombe à Denver
Au centre de la cité se trouve l’hôtel Irma, que Buffalo Bill ouvrit en 1902 en le nommant d’après le premier prénom de sa fille cadette, Irma Louisa Cody (1883-1918). Et c’est justement dans cet Hôtel que nous restons pour la nuit. Buffalo Bill comme bon visionnaire avait créé ce lieu pour faciliter et promouvoir le départ de la visite du plus grand parc national touristique le Yellowstone