L'arrivée et la découverte de Denver et ses environs
Nous avons mis en place un voyage de 15 jours en Harley pour visiter les plus bels endroits des USA dans un rayon de 4000km autour de Denver. Notre but, c’est de montrer à nos amis des endroits qui ne font pas nécessairement des gros endroits connus touristiquement MAIS MON BUT est lorsque qu’ils rentreront se rendront compte qu’ils ont vécu quelque chose d’exceptionnel.

Suite à l’arrivé de notre groupe à l’aéroport de Denver sans soucis et avec tous leurs bagages nous prenons la direction de notre hôtel, et leur dévoiler les grandes lignes du voyage.

Après un bon petit repas, nous voila en réunion pour parler un peu du programme et de ce que nous avons préparer comme trajet et comme arrêt.


Pour les mettre dans le bain nous visitons pendant 2 jours les alentours de Denver en Van avec des sites incontournable comme Red rocks qui à mon à avis et un bon endroit unique. Pour ces 2 jours, nous avons louer un petit bus car nous sommes 9 en tout…



L'amphithéâtre "RED ROCKS"
Donc Red Rocks c’est un amphithéâtre de 9500 places assise, crée dans des roches rouges avec un acoustique exceptionnel et qui est le passages obligatoire aux USA pour un chanteur ou un groupe qui veut réussir dans le monde de la musique tel : les Beatles, U2 ,Johnny Cash, Jimi Hendrix, Depeche Mode, Grateful Dead, John Denver , Igor Stravinsky dirigant l’Orchestre symphonique de Denver, et des milliers d’autres.

La célèbre chanteuse d’opéra Mary Garden a mis Red Rocks sur la carte musicale mondiale avec sa performance le 10 mai 1911.

Après s’être produite dans de nombreuses salles d’opéra à travers le monde, elle a déclaré que Red Rocks était la meilleure salle où elle n’ait jamais joué.

En 2021, l’amphithéâtre Red Rocks a été nommé la salle de concert la plus rentable et la plus fréquentée, toutes tailles confondues, partout dans le monde.

C’est un endroit magique car depuis cet endroit, c’est comme une fenêtre ouverte pour admirer au loin le centre-ville de Denver et ses plaines à l’est du Colorado.

Une chose que je peux vous conseiller si vous y êtes à cette date, c’est La première représentation de chaque saison qui est le service du lever du soleil de Pâques, un service non confessionnel qui a lieu le dimanche de Pâques de chaque année, en tous les cas pour moi c’était un moment inoubliable de voir ce lever du soleil derrière Denver depuis cet amphithéâtre. Mais si vous désirez plus d’info sur cet endroit : https://en.wikipedia.org/wiki/Red_Rocks_Amphitheatre.

Sur la route, on profitera également de visiter le musée de Buffalo Bill et observer l’endroit où il a été enterré. De là, on aura de nouveau une vue magnifique sur Denver et ses plaines. Durant notre voyage nous allons être dans des états qu’il a bien marqué de son empreinte et je pense que c’est mieux de le découvrir avant, pour que tout le monde puisse mieux l’apprécier
Musée et tombe de "BUFFALO BILL"
Buffalo Bill était une personne très controversée suite à toutes ces occupations diverses tout au long de sa vie. Il a fait des belle choses et d’autre un peu moins dans ses vies, mais il restera la personne qui aura fait découvrir le Far West et ses traditions ainsi que la culture indienne au monde entier. En 1902 il a fondé le village de CODY, qui est son vrai nom, que nous allons aussi visiter dans notre voyage et même y rester pour une nuit dans son hôtel. Il est donc énormément apprécié et respecté à Cody au point que lorsqu’il est décédé et que les gens de Cody on apprit qu’il aurait sa tombe sur les hauts de Denver et non à Cody, ils ont essayé à plusieurs reprises de le déterrer et le transporter à Cody. Et c’est pour cette raison que lorsque vous êtes sur sa tombe vous ne verrez pas de terre car ils ont bétonné sa tombe pour empêcher le vol de sa corp.

Mais pour mieux comprendre le personnage voici son histoire : William F. Cody de son vrai nom « Buffalo Bill » est né à LeClaire, dans l’Iowa, en 1846. Cody a quitté la maison à l’âge de onze ans pour garder le bétail et travailler comme conducteur sur un train de chariots, traversant les Grandes Plaines à plusieurs reprises. Il s’est ensuite lancé dans le piégeage des fourrures et l’extraction de l’or, puis a rejoint une première version du Pony Express en 1860. Après la guerre civile, Cody a été recruté par l’armée et a gagné le surnom de « Buffalo Bill » en tant que chasseur fournissant de la viande aux cheminots. Bien qu’il ait été connu localement pour ses efforts, ce n’est que lorsqu’il a rencontré Ned Buntline, un romancier à dix sous, qui a transformé sa vie en une série d’histoires plus grandes que nature, qu’il est devenu célèbre. La carrière de Buffalo Bill dans le show-business a commencé le 17 décembre 1872 à Chicago. Il avait vingt-six ans. Scouts of the Prairie est un drame créé par Ned Buntline, qui y apparaît avec Cody et un autre scout bien connu, « Texas Jack » Omohundro. Le spectacle a été un succès.

La saison suivante, Cody organisa sa propre troupe, le Buffalo Bill Combination. Le spectacle de la troupe, Scouts of the Plains, comprenait Buffalo Bill, Texas Jack et le vieil ami de Cody, « Wild Bill » Hickok. Wild Bill et Texas Jack ont finalement quitté le spectacle, mais Cody a continué à mettre en scène une variété de pièces jusqu’en 1882, l’année où Buffalo Bill’s Wild West a été conçu. Buffalo Bill’s Wild West était un spectacle en plein air, utilisant des centaines d’artistes, ainsi que des buffles, des wapitis, des bovins et d’autres animaux vivants. Cody et l’équipe de direction de l’émission pensaient qu’elle éduquait et divertissait les visiteurs.

Le Far West utilisait de vrais cow-boys et cow-girls, recrutés dans les ranchs de l’Ouest. Au début, peu de gens partageaient l’admiration de Cody pour les cow-boys. La plupart des gens les considéraient comme des conducteurs de bétail grossiers et utilisaient le terme cow-boy comme une insulte. À la fin du 19ème siècle, le cow-boy est devenu le cow-boy beaucoup plus populaire, en grande partie grâce au Wild West de Buffalo Bill.Les spectacles ont démontré l’équitation de bronco, la corde et d’autres compétences qui feraient plus tard partie des rodéos.

Le Far West a été invité en Angleterre pour participer à l’Exposition américaine de 1887, la même année que la célébration du jubilé d’or de la reine Victoria. Le Wild West de Buffalo Bill a été un succès, visité par la noblesse, les roturiers et par la reine Victoria elle-même. L’émission a été créditée d’avoir amélioré les relations entre les Britanniques et les États-Unis. Le Wild West de Buffalo Bill a acquis une renommée internationale et est revenu deux ans plus tard pour une tournée sur le continent européen.

La relation de Cody avec les Amérindiens a évolué tout au long de sa vie. Avant de devenir lui-même un artiste, Cody a été embauché comme éclaireur civil pour l’armée pendant les guerres indiennes où il a combattu contre les tribus. Il a ensuite reconstitué plusieurs de ces batailles dans le cadre de son spectacle du Far West. En même temps, il restait sympathique aux Cheyennes, aux Lakotas et à d’autres tribus, qui, selon lui, avaient le droit de défendre leurs familles et leurs terres. À une époque où les Lakotas faisaient face à des décennies de promesses non tenues de la part du gouvernement américain, souffraient grandement de la décimation des bisons et que les pensionnats indiens tentaient d’effacer leur culture par l’assimilation, le Far West de Buffalo Bill leur offrait un mode de vie alternatif qui leur permettait de gagner de l’argent et de représenter ouvertement leur culture. Les artistes Lakota sont devenus une pièce maîtresse du spectacle, mais le spectacle lui-même n’a pas fait grand-chose pour éduquer le public sur le traumatisme subi par les Indiens d’Amérique à cause du gouvernement américain. Vers la fin de sa vie, Cody est devenu un défenseur des droits civiques des Indiens d’Amérique et a travaillé à l’organisation de réunions pour que les représentants tribaux rencontrent des présidents et d’autres politiciens.

Au printemps de 1859, Buffalo Bill fit son premier voyage au Colorado dans le cadre de la ruée vers l’or de Pikes Peak. Il est passé par la nouvelle ville de Denver pour se rendre dans les champs aurifères près de Black Hawk où il a cherché de l’or pendant deux mois, sans grand succès. À son retour au Kansas, il s’arrêta à Julesburg, dans le Colorado, où il fut recruté pour monter dans une première version du Pony Express. La plupart de son temps en tant que messager a été passé au Kansas, bien qu’il ait occasionnellement voyagé à travers le nord-est du Colorado. La route du Pony Express n’allait pas à Denver mais coupait vers le nord dans le Nebraska et le Wyoming.
Cody a visité Denver dans les années 1870 pour se produire dans un opéra local avec le Buffalo Bill Combination. Il continua à faire des tournées à travers le Colorado, se produisant au Central City Opera (toujours en activité) et dans une autre maison d’opéra à Georgetown. Après que Buffalo Bill ait organisé son spectacle du Far West, il a visité Denver et le Colorado à plusieurs reprises

En 1913, Buffalo Bill emprunta de l’argent à l’homme d’affaires de Denver, Harry Tammen, sans se rendre compte que le prêt serait utilisé pour le forcer à apparaître dans le Sells Floto Circus de Tammen. Cody a pris du retard dans le paiement du prêt et, lorsque le Far West s’est arrêté à Denver pour faire un spectacle en juillet, Tammen a fait saisir le spectacle. Le Wild West a été vendu aux enchères à Overland Park à Denver et Cody a été forcé de rejoindre le Sells Floto Circus. Finalement, il s’est retiré de ce contrat mais n’a jamais été en mesure de reconstruire son Far West.
En 1917, Buffalo Bill meurt alors qu’il visite la maison de sa sœur à Denver. Selon sa femme Louisa, c’était son choix qu’il soit enterré sur Lookout Mountain surplombant Denver et les plaines. Malgré les affirmations des citoyens de Cody, dans le Wyoming, qu’il voulait vraiment être enterré près de Cody, des amis proches comme Goldie Griffith et Johnny Baker, ainsi que le prêtre qui a administré les derniers sacrements, ont affirmé que Lookout Mountain était bien son choix. Le 3 juin 1917, Buffalo Bill a été enterré sur le mont Lookout, un site offrant des vues spectaculaires sur les montagnes et les plaines, des endroits où il avait passé les moments les plus heureux de sa vie.
Louisa, qui a épousé Cody avant qu’il ne devienne célèbre, a été enterrée à côté de son mari en 1921, quatre ans après sa mort. La même année, Johnny Baker, un ami proche et fils adoptif officieux de Cody, a ouvert le Buffalo Bill Memorial Museum. En 1977, la collection du musée a déménagé dans le bâtiment actuel à côté de Pahaska Tepee. Tout comme des millions de personnes ont vu Buffalo Bill dans ses spectacles du Far West au cours de sa vie, des millions ont visité sa tombe dans les années depuis 1917. Aujourd’hui, le musée et la tombe sont l’une des principales attractions touristiques de Denver et du Colorado.

Ouverture du musée : Johnny Baker, le fils adoptif de Buffalo Bill, en partenariat avec la ville et le comté de Denver, a ouvert le musée au printemps 1921. Denver était propriétaire de la propriété, mais Johnny et sa femme Olive possédaient les artefacts et dirigeaient le musée ainsi qu’un café et une boutique. Les Baker ont appelé le bâtiment « Pahaska Tepee » d’après le pavillon de chasse de Cody à l’extérieur du parc de Yellowstone.
Après la mort de Johnny Baker en 1931, sa femme Olive a continué à exploiter Pahaska Tepee jusqu’à sa propre mort en 1956. À ce moment-là, en vertu d’un accord antérieur, la collection est devenue la propriété de la ville et du comté de Denver. En 1977, le musée s’est agrandi dans son bâtiment actuel et le café et la boutique sont restés dans le bâtiment historique en bois. Le musée et le Lookout Mountain Park font toujours partie du système des parcs de Denver Mountain sous la direction du département des parcs et des loisirs de la ville et du comté de Denver.
Le sommet de "PIKE PEAK" à 4302m !!!
Ensuite nous sommes dirigés vers Colorado Springs pour monter sur la fameuse route de pike Peak où se déroule chaque année depuis 1916 et qui est la deuxième plus vieille course de voiture aux USA, et motos, mais encore plus impressionnant c’est que nous pouvons monter en Van jusqu’à 4302.31 mètres d’altitude.

Le 17 juillet 1913, William Wayne Brown conduisit sa voiture, la Bear Cat, sur 20 miles (32 km) jusqu’au sommet. L’ascension a duré 5 heures et 28 minutes.

La piste actuelle mesure 19,99 km et comporte plus de 156 virages, grimpant de 1 440 m depuis le début au mile 7 sur Pikes Peak Highway, jusqu’à l’arrivée à 4 302 m, sur des pentes moyennes de 7,2 %.

Le premier trophée Penrose a été décerné en 1916 à Rea Lentz avec un temps de 20:55.60.

En 2013, la légende du WRC Sébastien Loeb (Peugeot 208 T16 Pikes Peak) a brisé la barrière des neuf minutes avec un temps de 8:13.878


En dehors de cette course c’est un endroit touristique fréquenté par les locaux avec une vue à couper le souffle autant au sens propre que figuré. (4302m). En plus il y a un petit centre d’information qui relatent toute l’histoire du site, très intéressant.
















Le GRAND jour : récupération des bolides !!!
Le lendemain nous prenons possession de nos motos pour nous diriger vers le Wyoming à Cheyenne et aussi tester la symbiose du groupe pour notre premier jour de motos, toujours avec Edwige qui nous suit en camping-car avec les bagages et les casse croutes.











En direction de Cheyenne !!!
Cheyenne c’est une ville 65,000 habitants dans le Wyoming et a été le premier État ou territoire américain à accorder le droit de vote aux femmes.

Avec Oklahoma City (Oklahoma) et Topeka (Kansas), Cheyenne est l’une des trois capitales d’État à porter un nom autochtone dans un État.


Le 5 juillet 1867, l’Union Pacific Railroad a inauguré son site urbain de Crow Creek Crossing.


Les résidents ont nommé la ville Cheyenne en l’honneur du peuple amérindien Cheyenne Les voies de l’Union Pacific Railroad atteignirent Cheyenne le 13 novembre 1867 et le premier train arriva le lendemain.



Cheyenne s’est développée si rapidement qu’elle a gagné le surnom de « Cité magique des plaines ».




Géographiquement et stratégiquement Cheyenne est devenue la plus grande gare de triage ferroviaire aux USA, c’est exactement le milieu du pays soit 2500 vers l’Ouest comme vers l’Est et en plus c’est une plaine où c’est facile de faire passer le train.





Le Register Cliff, endroit symbolique de l'installation des européens
Ensuite le lendemain je veux leur monter un endroit unique et tout autant historique et très peu connu car un peu excentré pour aller sur ce site inscrit au registre national des lieux historiques en 1969. Mais le but c’est de faire tourner ces Harleys et c’est la bonne occasion.

Register Cliff est un endroit où de nombreux émigrants ont ciselé les noms de leurs familles sur les pierres tendres de la falaise – c’était l’un des points de repère clés pour les groupes se dirigeant vers l’ouest le long de la vallée de la rivière Platte à l’ouest de Fort John, Le Wyoming, qui permettait aux voyageurs de vérifier qu’ils étaient sur le bon chemin jusqu’à South Pass et qu’ils ne se déplaçaient pas dans des terrains montagneux infranchissables

Géographiquement, il se trouve sur l’ascension orientale de la ligne de partage des eaux menant vers le haut des Grandes Plaines à l’est de l’État américain du Wyoming. Il est remarquable en tant que point de repère historique pour avoir « enregistré » des centaines d’émigrants sur la piste de l’Oregon (ainsi que les autres pistes d’émigrants du nord qui se séparent plus à l’ouest, telles que la piste de Californie et la piste mormone) qui en sont venus à suivre la coutume et ont inscrit leurs noms sur ses rochers lors des migrations vers l’ouest du 19ème siècle.

On estime que 500 000 émigrants ont emprunté ces sentiers de 1843 à 1869, et jusqu’à un dixième d’entre eux sont morts en cours de route, généralement à cause de maladies. Pour moi c’est un endroit très prenant et pesant en même temps, du fait que tant de pauvres Européens sont passés par ici pour essayer d’atteindre une destination inconnue pour simplement vivre dignement, en tous les cas c’était des gens INCROYABLES à tous les niveaux.

Nous finissons notre journée à Newcastle avant d’attaquer le lendemain la crème de notre voyage soit les Black Hills avec tout ce qui va avec…..


Les Black Hills et le Mont Rushmore
La première ballade dans les Black Hills nous emmènent à croiser des troupeaux de Bisons au travers de paysage boisé au milieu d’une chaîne de montagnes située dans le Dakota du Sud et l’extrémité orientale du Wyoming, dont le point culminant est le pic Black Elk (2 207 m).




Le nom de Black Hills, traduit littéralement du Lakota, vient du fait qu’elles apparaissent sombres quand on les observe d’une certaine distance, du fait des forêts qui les recouvrent.

Les Black Hills sont considérées comme sacrées par les Sioux Lakotas.



Puis nous arrivons au mont Rushmore, une sculpture monumentale de granite réalisée entre 1927 et 1941, il retrace cent cinquante ans de l’histoire des États-Unis. Les sculptures hautes de dix-huit mètres, représentent quatre des présidents les plus marquants de l’histoire américaine des années 1770 aux années 1900. Il s’agit de gauche à droite de George Washington (1732-1799), Thomas Jefferson (1743-1826), Theodore Roosevelt (1858-1919) et Abraham Lincoln (1809-1865)

George Washington représente la naissance de la nation en tant que premier président ; Thomas Jefferson symbolise l’expansion de la nation à la suite de l’achat de la Louisiane à la France en 1803 ; Abraham Lincoln incarne la préservation de la nation pour son rôle dans la Guerre de Sécession ; et Theodore Roosevelt représente le développement de la nation, notamment pour la construction du canal de Panama qui permet de relier l’Est et l’Ouest du pays par la voie maritime.

Lieu sacré pour les Autochtones, le mont Rushmore fait partie intégrante de l’itinéraire que le chef amérindien lakota Black Elk emprunte lors d’un voyage spirituel qui le mène au sommet du pic qui porte son nom à proximité du mont.
Le mont Rushmore est un sujet de controverse pour les Lakotas, puisqu’ils ont perdu leurs terres à la suite de la guerre les opposant à l’État fédéral américain entre 1876 et 1877. La région avait été accordée à cette nation lors du traité de Fort Laramie en 1868. Les Lakotas considèrent ces collines comme sacrées même si les historiens pensent que les Lakotas avaient également conquis la région précédemment par la force en chassant les tribus Cheyennes en 1776.

Des membres des mouvements autochtones occupent le monument pour protester en 1971 en le baptisant « Mont Crazy Horse ». Le chaman John Fire (dont le nom autochtone est Cerf Boiteux) pria sur la montagne pour commémorer la promesse non tenue des Blancs à la suite de la rupture du traité. Le monument a pour certains un caractère raciste, puisque le monument représente les quatre présidents qui étaient en fonction lors de l’acquisition des terres ancestrales appartenant aux autochtones et pourrait donc être interprété comme indication de la supériorité des Blancs sur la nation autochtone.
Ces collines étaient en effet sacrées pour les populations indigènes et la construction d’un tel monument a été choquante pour plusieurs d’entre eux. Gutzon Borglum (responsable et initiateur du projet ) lui-même est sujet à la controverse car il fut membre du Ku Klux Klan.
Personne n’en parle, mais les USA ont essayé à plusieurs reprises de payer les Autochtones pour clore le procès à l’amiable sur une plainte déposée par les indiens envers l’ETAT. Et à ce jour ils ont toujours refusé toute offre et continuent à se battre pour que leur contrat initial soit respecté.
Plus impressionnant et touchant la folle histoire du lieu dit : CRAZY HORSE

Après le mont Rushmore je voulais absolument montrer à notre groupe, un monument qui est le plus gros du monde et qui sera le plus visité au monde quand il sera terminé mais la fin des travaux n’est pas toute de suite, il faudra encore env. 50 ans si tout va bien !!!!

Et là aussi vous pouvez le voir mais allons tout près…..

Le monument CRAZY HORSE, est pour moi le plus imposant d’Amérique, mon #1. C’est la troisième fois que je viens ici, et la première fois c’était en 1993, et à cette époque ils travaillaient sur son nez, mais actuellement son visage est terminé. Et pour marquer le coup avec le groupe et me faire plaisir, je voulais vraiment aller au plus près, car normalement nous l’admirons à 500 m au plus près. ET LÀ j’ai fait marcher mon blablabla de vendeur…




ET NOUS SOMMES ARRIVÉS À aller sur son bras… pour moi c’était tout simplement incroyable, comme un rêve, et ça m’a vraiment touché, et j’espère que les autres auront apprécié ce moment UNIQUE, mais il me semble que oui.

Voilà son histoire raccourcie, autrement je vais m’emporter et tirer en longueur.

En 1939, Korczak Ziółkowski (polonais d’origine) reçut une lettre du chef Henry Standing Bear, disant entre autres : « Mes camarades chefs et moi-même aimerions que l’Homme Blanc sache que l’Homme Rouge a de grands héros, lui aussi. »
……….et ce fut le début de cette magnifique aventure et aussi en parallèle une réponse à la trahison et du vol de la montagne du mont Rushmore par les blancs envers les Indiens.



Le mémorial Crazy Horse possède un monument sculpté dans la montagne d’après le projet de Korczak Ziółkowski représentant Crazy Horse, un guerrier et chef sioux du clan Oglala, tribu des Lakota, monté sur un cheval et pointant le doigt vers l’horizon.

Crazy Horse ne se serait jamais laissé photographier et a délibérément été enterré dans un endroit tenu secret de manière que sa sépulture ne soit jamais retrouvée. Cependant, Ziółkowski voyait le monument comme un hommage métaphorique à l’esprit de Crazy Horse et des Amérindiens. Crazy Horse aurait déclaré : « mes terres sont là où mes morts sont ensevelis ». Cette dernière phrase est censée être résumée par le geste expansif représenté par le monument. Korczak a réussi à mettre un visage sur Crazy Horse en se renseignant avec 8 proches de lui, et c’est comme ceci qu’il est arrivé à cette magnifique création.



Les dimensions finales de la sculpture seront de 195 m de longueur pour 172 m de hauteur. La tête de Crazy Horse mesurera 27 m de haut ; en comparaison, les têtes des quatre Présidents des États-Unis représentées sur le mont Rushmore mesurent 18 m de haut.


Le mémorial est constitué d’une sculpture monumentale réalisée à même la montagne, de l’Indian Museum of North America (Musée indien d’Amérique du Nord) et du Native American Cultural center (Centre culturel amérindien) une université réservée pour les indiens, toutes tribus confondues.

La réalisation du monument a débuté en 1948 par le sculpteur Korczak Ziółkowski qui avait déjà participé à la réalisation du Mont Rushmore, et il est toujours loin d’être achevé. Une fois fini, il s’agira d’une des plus grandes sculptures au monde, actuellement c’est le petit fils qui a repris la responsabilité du projet et il est très dynamique et devrait terminer le projet de son grand-père dans 30 et 50 ans.

En tant qu’œuvre à but non commercial, le mémorial ne reçoit aucune subvention de la part du Dakota du Sud ou du gouvernement fédéral américain. Ziółkowski s’est vu offrir dix millions de dollars par le gouvernement fédéral en deux occasions, mais a rejeté ces propositions. Ziółkowski voyait le projet comme plus qu’une simple excavation à flanc de montagne et craignait que ses plans pour faire du mémorial une œuvre éducative et culturelle de grande envergure ne soient laissés à l’abandon par le gouvernement.

En tous les cas, tout ce que je peux vous conseiller c’est d’aller visiter cet endroit vous n’allez certainement pas le regretter ou peut-être…. Regretter de ne pas être venu avant !!!