Retour vers le Colorado
Le lendemain c’est une plus petite journée mais elle est pluvieuse et nous devenons mouillé assez rapidement et nous nous arrêtons à Helper une ville qui ressemble plus à un Musée à ciel ouvert qui ressemble à un retour dans les années 50.

Rien n’a changé et semble même inhabité. Mais c’est bien habité il y a des gens, d’ailleurs Helper a été nommée meilleure ville de l’Ouest pour 2006 par le magazine True West, dans le numéro de janvier/février 2007.Le bureau de poste de Helper est l’un des trois sites inscrits au registre national des lieux historiques.


Lorsque la Grande Dépression frappait tout le comté, la position de Helper en tant que centre ferroviaire lui apportait une certaine stabilité et l’hôtel de ville de Helper a été construit en 1927, et actuellement cet hôtel est transformé en Musée.


Lorsque vous le visitez chaque chambre correspond à un thème tel : musée de la guerre du Vietnam, l’immigration de l’époque, du développement de la mine du charbon , du sport de la ville , du chemin de fer qui passait par Helper, l’histoire des mines et mireur de la région, des business de l’époque tel le barbier et la coiffeuse ect et ect et même la prison ou Butch Cassidy y a été enfermé car Le 21 avril 1897, Butch Cassidy et Elzy Lay dévalisent la Pleasant Valley Coal Company dans la ville voisine de Castle Gate ; ils étaient restés à Helper la veille. On dit que Butch Cassidy revenait plus tard à Helper pour des visites occasionnelles.




Nous avons aussi visité un musée d’Harley et pièces automobile antique gérés par des fanatiques qui se fondent bien le décor de la ville.




Le soir nous restons à Vernal qui est la ville qui sert de porte d’entrée au monument national des dinosaures à proximité de Flaming et sera pour nous la dernière ville avant de rentrer au Colorado.

On passera une belle fin d’après midi ici à Verdal, entre shopping et resto mexicain (il faut le dire, ça fait du bien de changer de cuisine une fois ;-))







Le lendemain, nous rentrons au Colorado par la route 40 pour rester l’avant dernier soir de notre voyage à Glenwood Springs que je connais très bien que je voulais partager avec notre groupe. AVENTURE !!!!


Glenwood Springs avec ses 9 963 habitants est connue pour ses sources chaudes. Et ce que je préfère c’est les grottes de vapeur de Yampah Hot Springs. Ce sont des bains de vapeur géothermiques souterrains, historiquement utilisés par le peuple Ute comme source de rajeunissement et de guérison.

Les grottes de vapeur se composent de trois chambres rocheuses de liaison et les températures moyennes sont de 110 à 112 °F (43 à 44 °C) Il y a de nombreuses autres sources chaudes dans la région, y compris plusieurs installations en ville qui vont de 93 à 104 °F (34 à 40 °C). Les Amérindiens croient que les sources avaient des qualités médicinales et magiques, et avant 1800, les Utes croyaient que les sources étaient sacrées.

Bloomberg Business a nommé Glenwood Springs la septième petite ville la plus riche d’Amérique en 2015, principalement en raison de l’influence d’Aspen étant donné que c’est la dernière ville avant Aspen.

L’emplacement de Glenwood Springs et son arrêt de chemin de fer ont établi un centre de commerce dans la région.
La ville a accueilli des visiteurs bien connus, dont le président Teddy Roosevelt, qui a passé des vacances d’été dans l’historique hôtel Colorado.

Une petite anecdote à propos de cette ville, durant tout le voyage j’ai essayé de trouver un endroit où je puisse leur montrer un ours mais sans succès. Mais c’est à un moment où je n’aurais jamais misé un centime sur la chance de voir un ours ici, et c’est bien ici que notre groupe d’amis aura vu l’ours au milieu de Glenwood Springs à l’abord de la rivière colorado qui traverse la ville.
Comme quoi les ours nous les voyons toujours au moment où nous nous y attendons le moins.


Voilà notre dernier jour pour rejoindre Denver, nous allons passer par Aspen et l’indépendance pass. Nous arrivons à Aspen à 2400 m d’altitude qui possède env. 7000 habitants comme il y a un siècle, qui est aujourd’hui une station de ski huppé du Colorado. Son nom vient de l’abondance des trembles (en anglais : aspen trees ; en fait des peupliers faux trembles) dans la région. Aspen fut d’abord un centre d’exploitation des mines d’argent où fut extrait au XIXe siècle un bloc d’argent natif de 690 kg (suite à un traité avec les Indiens Ute ) découvert par des prospecteurs en 1879.

Le lieu fut connecté au chemin de fer l’année suivante. À la fin du XIXe siècle, les mines d’Aspen furent fermées. La ville s’est vidée progressivement : on comptait 705 résidents en 1930. Mais comme Telluride et quelques autre villes minière du Colorado, Aspen a réussi sa reconversion économique et devenu l’une des stations de ski les plus huppée de la planète au même titre que Courchevel, Megève ou encore Gstaad. Elle est la station de ski la plus chère du monde et le prix moyen d’une propriété avoisine les 25 millions de dollars. L’ancienne propriété du prince saoudien Bandar ben Sultan Hala Ranch , d’une superficie de 36 hectares, a été vendue pour 135 millions de dollars en 2006, ce qui en a fait à l’époque la propriété la plus chère des Etats-Unis.

L´afflux de personnes riches et célèbres a entraîné la montée des prix. Aspen, pourtant petite ville, accueille de nombreux magasins de luxe. Au-delà, les flux financiers profitent aux habitants et de nombreux aménagements se font, par exemple, le lycée Aspen High School est muni de grands moyens technologiques. Aspen a été surnommée la montagne des milliardaires car des milliardaires comme Jeff Bezos, Charles Koch, la famille Walton (en), Roman Abramovitch, Larry Fink, Michael Dell, John Paulson, Leonard Lauder, Ken Griffin ou encore le milliardaire allemand Hasso Plattner, ect font partie des personnalités qui possèdent une résidence dans la station. Mais bon, mis à part son bling bling et son passage obligatoire sur la route 82 ça vaut la peine de s’arrêter quelque heure et voir la démesure américaine à tous niveaux.

Nous quittons Aspen pour monter au col de l’Indépendance qui est un col de haute montagne situé dans le centre du Colorado il se trouve à une altitude de 12 095 pieds (3 687 m)

Au col, la crête principale de la chaîne Sawatch, et donc de la ligne de partage des eaux, soit le fameux continental divide. (ligne géographique des points les plus haut entre l’Alaska et l’Argentine ) Le col se trouve au-dessus de la limite des arbres, de sorte que le terrain environnant est de la toundra alpine.
Le col de l’Indépendance a un climat subarctique, et connaît une grande quantité de neige, recevant en moyenne 335 pouces (852,7 cm) par an. La route est généralement fermée après la première chute de neige hivernale importante, ou au plus tard le 7 novembre Le CDOT tente de rouvrir juste avant le week-end du Mémorial Day à la fin du mois de mai, le début traditionnel de l’été aux États-Unis.

De 1882 à 1887 la route facturait 25 cents (8 $ en dollars modernes) pour les chevaux de selle et le double pour les diligences à deux essieux. Les péages, perçus à trois portes distinctes, reflétaient principalement le coût de la rétention d’une grande équipe d’hommes avec des pelles à neige pour garder la route ouverte en hiver. Ils ont pu garder la route ouverte pendant ses cinq premiers hivers. Lorsque la neige était trop épaisse, on utilisait des traîneaux à la place. Pendant l’été, les spéciales ont pu prendre les lacets à toute vitesse, avec des chiens qui couraient en avant pour avertir les autres véhicules. Un voyage typique sur le col nécessitait de 10 à 25 heures et cinq changements de chevaux.

Bien que sa population d’Aspen soit tombée en dessous de mille à la fin des années 1920, en 1927, l’État a remplacé la route de diligence par ce qui est finalement devenu l’autoroute 82. En 1967, le département des routes de l’État a remédié au confort de la route en asphaltant au-dessus du col. Elle a depuis été désignée comme faisant partie de la route panoramique du Colorado « Top of the Rockies » par les départements des transports de l’État et du gouvernement fédéral.

Le temps de faire une dernière photo de nous tous en Harley avant de redescendre le col, nous passons vers les Twin lakes et ensuite la route 285 que j’adore et qui est la dernière route droite sur une plaine verdoyante avant d’arriver à Denver.
Notre but était de faire ce voyage en Harley sans aller dans les grosses villes et pour cause car lorsque nous arrivons à Denver c’est les bouchons tel des parkings sur l’autoroute sous une chaleur près des 40 dégrées, vraiment des moments pas très agréables où nous pouvons déjà regretter avec mélancolies les grandes plaine sauvages et endroit typique que nous avons traversé durant ce voyage.



Après 15 jours de route avec de belle aventures à tous niveaux, nous rendons nos 4 Harley Davidson avec 6500 km au compteur pour découvrir 7 Etats (Colorado, Wyoming, Sud Dakota, Montana,Utah, Idaho, Arizona) Aucun soucis sur la route, une belle aventure humaine et pour moi c’était une nouveauté car normalement je ne voyage pas en groupe, en fait c’était la première fois que je m’occupais d’un voyage pour quelqu’un d’autre, mais avec l’aide d’Edwige je pense que nous avons réussi ce challenge et que nos hôtes étaient content et que j’espère n’oublieront jamais ces 6500 km avec toutes les aventures qui vont avec.

Pour nous de notre côté, c’était un succès et bravo au groupe qui a été Fantastique et a assuré sur tous les points tout au long de ce périple malgré quelque longue journée de MOTO. BRAVO ET QUI SAIT À UN DE CES JOURS POUR UNE AUTRE AVENTURE !!!!