L’Algarve: départ direction l’intérieur des terres à nouveau; Monchique

Nous voila donc repartis vers le nord en pénétrant de nouveau ces petites montagnes à l’arrière du pays en allant cette fois vers Monchique que nous avions prévu de voir au début du séjour. ET comme chaque chose arrive pour une raison précise on pense sérieusement que lorsque nous sommes tombés en panne de gaz et qu’il nous a fallut partir tout à l’est pour faire le plein et bien c’était finalement une chance .

Monchique, on respire cet air familier

Nous sommes trop heureux de retrouver les hauteurs car Monchique se trouve en altitude (point le plus d’Algarve; Mont Foia) et on se rend compte que l’Algarve n’est pas si grande non plus. On est trop heureux de pouvoir voir d’en haut tout ce que nous avons visité en bas, c’est très marrant en fait. En plus on a trouvé un petit paradis pour dormir; nous y sommes resté 3 nuits car les gens étaient sympa et accueillant, seulement 10 places de park dans la montagne où la tranquillité et l’environnement sont les atouts principaux (après l’accueil) à tel point que lorsque nous sommes partis nous avions même de petits regrets, si si !! Voici quelques photos de ce petit cocon magique..

Le village de Montchique se situe à 450 mètres d’altitude et est le point de départ de beaucoup de randonnées dans la Serra de Monchique. Il y a même des bains thermaux et le village et très typique. C’est aussi un lieu de rencontre au Velochique (bistrot et magasin de vélo du centre) où l’hiver les plus gros team PRO de vélo s’arrêtent pour boire un verre car c’est dans cette région et dans ces montagnes qu’ils préparent leur saison.

Le lendemain de notre séjour, nous montons jusqu’au sommet de la montage qui s’appelle Foia qui culminant à 902 mètres avec une vue 360 degrés et à perte de vue, juste fantastique à ne pas manquer. Notre but sera de rester une nuit ici avant de quitter la région, ce que nous ferons, aucun bruit dans la nature et seuls enfin c’est que nous pensions.
Lorsqu’Eric a parqué sur le terrain il a vu des traces de sangliers donc … il était prêt et les attendaient dans la nuit pour faire des photos.. On les a bien entendu à un certain moment mais il ne se sont jamais approchés donc il a perdu patience et s’est endormi très fort vers 3h du matin. Par contre une heure plus tard je réveille Eric en lui demandant ce qu’il faisait au milieu du camping car alors qu’en fait il dormait à point fermé. Je sentais que le van bougeait et en plus j’ai entendu comme des bruits de portière. J’ai alors pensé que c’était les GNR pour nous faire dégager de là car on était pas sur une place traditionnelle de parc mais dans l’herbe….et du coup Eric ouvre la fenêtre pour voir ce qui se passe dehors et là on voit une grosse tête qui nous regardait, juste à notre hauteur et là on réalise que ce sont ni le GNR ni des sangliers, ni des chiens mais un âne en liberté !!! Comme nous étions sur son territoire il a utilisé notre rétroviseur pour se gratter et là Eric a dû sortir pour le chasser afin qu’il nous explose pas le rétro :-). Et il n’a pas apprécié d’être chassé car 30 minutes plus tard il était de retour, mais cette fois avec 4 autres chevaux sauvages ou en liberté et la situation allait tourner au vinaigre car si tous les s’occupaient de notre van il allait pas en rester grand-chose. Ils avaient déjà commencé à s’attaquer au support à vélo… donc Eric i mis la clé dans le contact et nous nous sommes déplacer de 500 mètres pour ne plus être sur leur terrain et pour finalement terminer cette nuit.