Direction Tafraoute pour environ 140 km dans les terres en traversant même un col à 1100m qui nous donne une vue magnifique jusqu’à l’océan d’un côté et de de l’autre d’innombrables rochers de couleur rosé. Je dis bien rosé car sur la route nous nous sommes arrêtés pour voir des “rochers peints” en bleu (ou en rose et jaune parfois). C’est e fait l’œuvre de l’artiste belge Jean Verame en 1985.
Ce qui est intéressant dans ce lieu c’est d’une part l’endroit calme au milieu de nul part mais aussi grâce aux rochers peints, on imagine mieux comment ceux-ci sont emboités et aussi on perçoit mieux leur forme et on peut aussi donner libre court à notre imagination
Ce qui est tout aussi impressionnant aussi c’est la taille de ces rochers, tellement énormes parfois !
Arrivé à Tafraoute situé dans l’Anti-Atlas, nous trouvons une jolie petite ville de 6500 habitants, entourée de rochers roses et de palmeraies. Plein de petit commerces, un grand souk et une ambiance typique nous fait pas regretter de s’y être arrêter, et vraiment des gens super sympas, un grand plaisir.
De Tafraoute à Tata, dépaysement total !
Ici on fait le crédit Berbère = vous achetez à crédit mais vous payez avant de sortir du magasin :0)))))) trop fort !!!
Dans cette partie du Maroc, la langue berbère est reine et depuis quelques temps, tout les panneaux y compris ceus de la route sont dans les 3 langues, arabe, berbère et souvent le français
La langue berbère est parlée depuis le Maroc jusqu’en Egypte an passant par l’Algérie, la Tunisie et la Libye ainsi que dans une partie du Sahara et du Sahel. Elle compte entre 24 et 29 lettres selon l’endroit puisque 27 langues berbères existent dans cette région d’Afrique. Au Maroc il y a 3 principales variantes (Chleuh, Tamazight et Rifain)
On a beaucoup aimé cette petite ville, ni trop grande ni trop petite et surtout avec des habitants forts sympathiques avec le goût du commerce dans les règles de l’art.
À la sortie de Tafraoute, nous nous arrêtons pour visiter une maison traditionnelle, maison faite en terre où vivaient les animaux et humains ensemble. En fait c’est un petit musée pour une présentation de comment les gens il y a 50 ans vivaient et c’est les parents du propriétaire actuel Mustafa et sa femme Chafia. C’est super intéressant la visite mais ce que j’ai le mieux aimé c’est la discussion ouverte que j’ai eu avec Mustafa après la visite en buvant un thé à l’étage ou j’ai peut lui poser toutes les questions que j’avais sur la région mais plus précisément sur la religion et la culture actuelle.
Et là tu te rencontres que cette religion est vraiment faite pour les hommes et les femmes ont intérêt de suivre et de tout accepter.. dans leur coutume ACTUELLE ils sont encore à marier une femme (ou plusieurs car la religion l’accepte si le mari peut assumer financièrement) après une rencontre ou même certaines familles pratiquent encore les mariages arrangés et même le premier soir après leur mariage ils doivent présenter les draps du lit avec le sang pour bien prouver que la femme était bien vierge et que la dote payée à la famille de l’épouse est bien méritée….
Ustensile pour la fabrication de l'huile d'Argan
Moulin pour le blé
Dans le pays le couple doit toujours porter l’acte de mariage sur lui car lors de barrages de police (très et trop fréquent) le mari doit bien montrer que la personne dans la voiture est bien sa femme et non sa maitresse… ou pire encore au moment de la réservation d’une chambre d’hôtel c’est le même tralala.. .enfin pour nous c’est un peu compliqué de comprendre ces choses là mais ça existe bien dans l’intérieur du pays, dans les grandes villes par contre c’est pas autant contrôlé et les mœurs commencent à s’occidentaliser.. et quand tu parles avec eux t’as l’impression que cette vie est à deux vitesses car il faut quand même savoir qu’ils se sont rencontrés sur internet, donc il y a quand même de la modernisation possible et acceptable dans cette culture. Mais très intéressant et très instructif pour moi qui me pose pas mal de questions sur la religion musulmane et leur manière de fonctionner.
Berceau pour le bébé
La cuisine
Pour faire un peu de publicité au passage ils possèdent aussi une maison d’hôte typique juste à côté du musée, vous pouvez y dormir si vous êtes à Tafraoute, vous n’allez pas regretter le dépaysement. (maisondhote@gmail.com ) @la_maison_traditionnelle
Notre but ensuite est d’aller à Tata depuis Tafraoute en passant par les gorges d’Aït-Mansour.
Après un bon repas et une dernière visite des boutiques de babouche (car tafraoute est la capitale de la babouche ;-)) nous voici partie en direction des gorges
La route pour atteindre les gorges est superbe et nous commençons sérieusement à voir des paysages inattendus et que nous n'avions jamais vu auparavant
Et puis on rejoint la route des gorges, c’est magnifique mais avec aucune végétation, que de la PIERRE mais au fond de la vallée il y a des palmiers et un semblant de vert. Par contre lorsqu’il pleut ce n’est pas possible d’y aller car la route est à cheval avec la rivière par endroit et donc trop dangereux au risque de se faire emporter, mais la chance de voir ceci est moindre car il y a une année et demie qu’il n’a pas eu de pluie !!!!
Et malheureusement ils le subissent gravement car dans cette vallée, il y a des centaines de km linéaires de jardin en balcon pour la culture qui ont été abandonnées du fait du quasi pas de précipitations ces dernières années. Quand nous avons traversé ces gorges nous arrivons sur un plateau avec des montagnes avec aucune végétation, et là nous avons bouffé de la pierre, mais à contrario c’est un paysage tellement diffèrent que nous avions jamais vu jusqu’à maintenant qu’il m’est très dur d’expliquer la beauté de cette endroit.
Il faut regarder nos photos pour comprendre ce que je n’arrive pas expliquer. En plus nous avons fait env. 50 km de piste dans les alentours de Imitek (R109 ), donc de la poussière et des cailloux nous en avons bouffé comme jamais, mais nous ne regrettons pas du tout d’avoir fait ce trajet, et il s’est terminé en apothéose au milieu de dromadaires en liberté dans toute la vallée.
Vous voyez l'homme sur le bord de la route au milieu de nul part (vraiment nul part)
Et bien c'est notre auto stoppeur qui travaille sur un chantier non loin de là. Malheureusement il ne parlait pas français on ne saura donc pas combien de km il a fait à pied ainsi que son histoire 🙁
Quelques photos magnifiques du paysage que nous avons traversé, on ne s'en lasse pas !
Arrivé et dormi à Tata pour repartir le lendemain vers Foum-Zguid, qui est une ville au sud de l’Anti-Atlas sans gros intérêt mais un passage obligatoire pour traverser la chaîne de montagne Jbel Bani par la route sans un 4X4, qui est aussi le départ de beaucoup d’excursions vers le désert du Sahara partagé avec l’Algérie, mais qui est ABSOLUMENT INTERDIT de traverser la frontière au risque de se faire arrêter par l’armée algérienne.
Les dromadaires en liberté
Bon ça ira vu que le dromadaire cours au max à 25km/h !
De Tata aux portes du Sahara
Notre arrivée tardive à Tata, petite ville tranquille au bord d'une palmeraie, nuit paisible parfaite !
Tata est située à 1000m d'altitude et est aussi appelée ville rose en raison de ses rochers roses qui l'entourent. Renommée pour sa magnifique oasis puis la diversité et richesse de son artisanat (poterie et bijouterie principalement)
Nous allons jusqu’à Agdz le lendemain pour y dormir, c’est le début de la vallée du Drâa que nous irons visiter le lendemain. En parlant avec le propriétaire du camping, Saïd nous dit que son cousin Mahjoub fait partie d’une Tribut et qu’il en est le chef et possède un bivouac pour les gens qui veulent visiter le Sahara qui se situe au Sud de la dernière ville Mhamid sur la N9 accessible par la route.
Quelques clichés des rues de Tata
On quitte Tata pour Agdz
Donc nous partons sur la N9 dans la vallée du Drâa qui est en fait une palmeraie sur toute la longueur de la vallée jusqu’à Tamegroute. Mais avant quelques photos supplémentaires prises sur la route entre Tata et Agdz.
Sur la carte c’est comme si nous suivions la rivière, qui s’appelle le oued Drâa mais qui malheureusement est asséché pour la plus part de l’année à cause du manque d’eau mais plus encore à cause du barrage qui a fait en amont à Ouarzazate et qui depuis c’est une diminution des nomades du sahara car l’eau ni arrive plus et c’est de plus en plus dur pour eux de survivre et malgré et contre leur gré ils se déplacent de plus en plus vers le dernier village qui possède de l’eau soit Mhadmid.
Il y a toujours les derniers récalcitrants qui résistent à rester dans le désert mais pas sans difficulté. Alors nous voilà justement arrivés à Mhamid et là, la route s’arrête pour les non 4X4 et c’est un gros village où tout le monde se connait et s’entraide pour leur survie sans soins médical et aucun débouché pour un avenir serein pour les jeunes, mais au moins dans ce village il y a de l’eau.
Avant d’arriver dans ce village il y a Ouled Driss un village qui possède une base militaire avec énormément de militaires qui se relaient à protéger de la frontière IMPENETRABLE avec l’Algérie (leur grande ennemie de toujours) où il y a un poste tous les 1.5km avec laser surveillant cette frontière dans le Sahara. Et comme les tributs de nomade ont de plus en plus de difficulté à survivre dans les désert avec ce manque d’eau, il s’engage dans l’armée justement à Tagounite et il reçoive un salaire mensuel suffisant pour aider le reste de la famille qui est soit encore dans le désert ou dans le dernier village sur la route soit Mhamid.
Mhamid, le magnifique campement de Mahjoub et les dunes de Chegaga
Donc nous voilà arrivé dans le village et comme c’est facile de voir un étranger avec des plaques FR arriver, il y a un nomade avec un 4X4 qui nous fait signe de nous arrêter car il est fils de Mahjoub et il sait que nous allons aller vers leur bivouac. Mais j’ai vu une certaine inquiétude sur son visage en nous voyant mais sans savoir vraiment pourquoi, en fait c’est plus aux regards de notre véhicule car il me l‘a dit plus tard.. donc nous le suivons et nous nous aventurons dans des endroits pas accessible avec notre van et plus nous y allons plus cela devenait compliqué jusqu’au moment ou j’ai vraiment croché dessous et nous avons dû faire demi-tour car là j’étais au maximum que ce véhicule puisse accepter….
Découverte du campement de Mahjoub: magnifique !
Petit salon en vue d'un joli concert ce soir
Autour du camp
Comme nous n'avons pas notre van sur place nous vous présentons notre petit logis pour ce soir
Petite map sur la région où nous sommes
Et donc nous faisons demi-tour pas sans difficulté mais cela pris un peu de temps mais j’y suis arrivé. Mais pendant tout ce temps comme d’habitude des enfants sont venu voir ce que nous faisions, certainement leur seule excitation de la journée. Mais la chose improbable comme quoi il y a que les montages qui ne se rencontrent pas dans cette foule de gamins qui était autour de notre véhicule il a avait un couple de “blanc” avec un chien et un chat qui était un peu perdu et qui essayait de rejoindre le village pour trouver de l’eau, mais lorsqu’il nous a vu il avait du mal à y croire car je le connaissais, c’était Alex et sa femme un mes ex-employés en Suisse, DONC je leur ai donné de l’eau pour qu’ils puissent rejoindre leur bivouac…. Et je pense que cette bouteille d’eau ils ne sont pas près de l’oublier…. Et nous aussi, belle rencontre et bonne route si tu nous lis.
Alors nous sommes rentrés au village ou nous avons laissé notre van et sommes allés au bivouac avec leur 4X4. Arrivés dans le bivouac à Ras Nkhal nous rencontrons finalement le fameux El Mahjoud Laghfiri chef de tribu, super connu dans le Maroc mais pas que, car il venu jouer de la music avec son groupe de music régional au festival de jazz à Montreux pour y représenter le Maroc .
Je suis aux anges avec un nouveau copain pour la soirée 😉
Nous avons passé une soirée fantastique autour d’un repas typique en suite autour d’un feu avec de la musique obligatoirement et pour une fois dormi dans le camp et non dans notre lit douillet.
Le lendemain ce sera la grande aventure et nous voilà parti en 4X4 pour 65km dans le Sahara pour rejoindre les dunes de sable de Chegaga. Mais pour y arriver c’est pour moi une grosse découverte de ce qui est vraiment le désert, des cailloux et du sable à perte de vue.
Au milieu du désert, des nomades vivent de la vente de leur artisanat, j'ai donc le plaisir de repartir avec un souvenir symbolique, un dromadaire
Le chauffeur qui est en faite notre guide est un nomade né (il ne sait pas vraiment la date…) dans le désert et qui aujourd’hui vu le manque d’eau, habite dans le village et fait les visites avec les touristes comme nous et aussi s’occupe de faire des recherches pour retrouver des gens perdu dans le désert lors d’excusions faite par eux-mêmes et sans guide !!!
Aissa en totale concentration !
Grâce aux précipitations d'1 mois en arrière, de la salade pousse ici au milieu de rien et au grand bonheur de notre guide Aissa
Ici un arbre toxique par sa sève blanche qui au contact des yeux rend aveugle !
On verra beaucoup de différentes empreintes d'animaux, comme quoi il y a de la vie dans ce milieu si hostile à nos yeux
Plante utilisée en infusion pour les maux de ventre
Campement de nomades au milieu du désert
Aissa y a déposé ici de la nourriture
Et sur la piste nous nous sommes arrêtées pour apporter de la nourriture à une des connaissances nomade du chauffeur, qui franchement quand tu vois où il habite et avec quoi, tu te poses des questions qui n’auront certainement jamais de réponse car c’est tout simplement inhabitable pour nous et par la même occasion incompréhensible de pouvoir rester ici plus qu’un jour et pour dire que durant l’été la chaleur monte à 56 dégrée .
Il y a un homme agé avec sa fille, des poules et des chèvres
Comme j’aime toujours bien comprendre les choses que je vois, mais là, clairement je suis dépassé !
Arrivés vers les dunes Chegaga il y a un bivouac pour les touristes qui arrivent ici peuvent boire et manger et même y dormir. Et là au bivouac, j’ai même trouvé un snowboard et donc je suis allé faire pour ma première fois du snowboard dans les dunes.
Et au milieu de rien, de l'eau !
Nouveau campement
Pour le retour c’est le même paysage comme à l’allée, inhostile et immense comme je n’avais encore jamais vu. Et tout d’un coup il y avait 2 nomades qui attentait la voiture pour aller au village, d’où ils sortaient aucune idée, mais ça avait l’air d’être une routine pour eux et ils sont montés avec nous..
Autre campement d'une famille de 3 personnes, ici le jardin !
La cuisine, extérieur et intérieur...
Le four à pain
La poulailler
Les dunes de Chegaga
Nous avons passé 6 heures en 4X4 pour faire ce petit voyage très enrichissant et qui restera ma première découverte du Sahara, pour ensuite retourner à notre premier bivouac pour prendre le thé avec tout le monde et repartir au village de Mhamid, et rejoindre notre van pour y passer la nuit.
PLus que quelques mètres avant la descente tant attendue ü
Eric prêt au départ
Et là clairement leur seul revenu pour pouvoir rester là-bas, c’est le tourisme et ils ne se cachent pas de nous le dire sans honte et avec beaucoup de dignité, sans le tourisme ils ne pourraient plus rester dans le désert donc il ne cesse de nous le répéter, et que je pense pour que nous passions le message à tout le monde, venez visiter le Sahara.
Le bivouac des dunes de Chegaga
Donc nous voilà parti avec des images plein la tête et un grand merci à El Mahjoub pour son hospitalité dans son bivouac. ET donc je ne peux que vous encourager à y aller si vous êtes dans la région et son numéro de tel est : 00 212 661 87 16 41 comme dit ils ont besoin de nous pour aller de l’avant, nous : les Marocains des villes et Occidentaux & touristes. Merci pour eux en avance, ils le méritent plus que tout.
Quelques photos de ce désert incroyable !
Le lendemain comme nous sommes au bout de la route goudronnée nous retroussons chemin jusqu’à Zagora, où là nous nous arrêtons pour faire le plein et quelques commissions et je me fais accoster par un rabatteur qui avait vu que j’avais mes amortisseurs fatigués et surtout mes lames de suspensions mortes … et c’est évident après 90,000km et 3.5 tonnes la suspension arrière avait besoin d’un coup de main.
Pendant que Monsieur répare le camping car, Mme achète un nouveau tapis chez Mohammed ;-)... et bagues...et....c'est tout :0)
Puis je bois un petit thé avec Mohammed un des 4 frêres
J'irais aussi faire un petit tour dans la ville pour faire des commissions alimentaires cette fois
Et comme j’avais prévu de m’en occuper n’importe comment, je l’ai fait ici à Zagora dans son garage qui est super connu par les gens qui font les rallyes donc ça m’a donné confiance de faire ces changements de Lames et J’EN SUIS TRES CONTENT DE L’AVOIR FAIT. Alors c’est clair que la manière de travailler n’est pas la même qu’en Suisse et le prix non plus mais le résultat est tout autant bon, voir meilleur donc si encore une fois vous êtes de passage voir planifier le passage, ils peuvent tout modifier et réparer sans aucun soucis et si vous avez un bon job à faire sur votre véhicule comme par exemple comme ce que moi j’ai fait soit: déplier et Carver la lame originale pour lui donner la possibilité de hausser de 8 cm le véhicule plus ajouter une deuxième lame qui donnera plus de solidité les 2 ensembles et le tout en 4 heures de travail et seulement pour 350 euro.
Leur nom est Garage Sahara Zagora et il y a 4 patrons tous frères. Leur email est toyota_garage@yahoo.fr.
On connaissait les pares neige, voici les pares sable !
De Zagora à Tinghir en passant par le col N'Tazaret !
Pour mon compte tout est terminé et nous partons vers les gorges du Todra / Toudgha. Le patron du Bivouac nous a conseillé une route qui en fait sur la carte est une petite piste pas praticable pour notre véhicule et même pas visible sur google map.
Mais comme nous n’avons rien à perdre nous y allons et nous verrons bien. Et alors la grosse surprise car en effet cette route existe bien et elle est même neuve.
Arrivés au village de Nkoub en direction du col......
Presque seuls au monde 😉
Nous sommes saisis par ces paysages et étendues
De Zagora nous allons donc vers Tamezmoute et ensuite direction Nkoub puis le col : Tizi-n’tazaret qui monte à 2345m et ensuite Ikniouln pour arriver à Tinerhir une grosse ville du haut Atlas oriental et qui est toujours à 1300m d’habitude avec 80,000 habitants y compris l’oasis et sa palmeraie attenant, qui est dans la vallée du Dades et le début des gorges du Todra.
Vue depuis le Tizi-n’tazaret
Nous avons passé une journée exceptionnelle sans aucune circulation et avec un paysage majestueux qui n’avait rien à voir avec ce que nous avions vu ici au Maroc, je n’arrive pas vraiment à expliquer mais les photos feront le job, et encore merci à Mahjoub pour le bon tuyau !!
La vallée et les gorges de Toudgha
Depuis cet endroit nous allons visiter les gorges du Todra, nous sommes allés jusqu’au barrage Toudgha qui est à 99% à sec… Mais à part le début de la gorge où bcp de gens pratiquent la grimpe et qui est le plus beau à notre avis, car ensuite c’est hyper sec et les gorges ne sont pas super intéressantes car trop encaissées. Ensuite nous allons vers les gorges dans l’autre vallée qui s’appellent les gorges du Dadès, par contre là c’est tout un autre panorama. Mais avant voici un résumé en images des gorges de Toughda
Magnifique vue sur Tinghir
Nous dormirons dans un camping au bord de la palmeraie juste avant les gorges, le lendemain une petite marche
Arrivés au début des gorges
Sur la route vers Tamtetoucht
Aït Hani
Le barrage vide mais avec de beaux paysages
Normalement ce hameau devrait être entouré d'eau
Petite grimpe improvisée
La vallée et les gorges de Dadès
Tout d’abord les roches rouges pour ceux qui connaissent c’est comme les RED rocks du Colorado et la vallée est nettement plus large ce qui donne des panoramas magnifiques.
Falaises de Tamlat dites "pattes de singe"
Nous avons passé la nuit sur le parking du restaurant à Boulmane, "Auberge chez Ali". Nuit gratuite si on dine chez lui, parfait !
La vue depuis le restaurant est superbe !
Nous sommes allés jusqu’à Msemir avant de faire demi-tour à contre cœur car ensuite c’est de la piste et notre véhicule n’est pas vraiment fait pour ceci.. Mais très bientôt cette route sera goudronnée et là il sera possible de faire le tour et rejoindre l’autre vallée avec la R703. Faisant le retour sur la même route nous ne pouvons pas nous lasser de ce paysage, petit village typique, route à lacet et même petit col et la cerise sur le gâteau cette petit route suit une rivière qui possède un filet d’eau (pour une fois) mais qui fait toute la différence car il y oui il a de la végétation verte dans cette vallée, juste magnifique.
Jolie rencontre avec des jeunes d’Agadir venant aussi découvrir cette magnifique vallée.
L'oued (ou rivière) de Dadès est longue de 200km ! 4 séries de gorges se trouve tout au long de ce cours d'eau
C’est sans aucun doute la partie la plus impressionnante de cette vallée, un relief encore jamais vu. ci dessus ce qui est appelé localement le dos de la tortue, et cela doit être encore plus impressionnant lorsque ce bout de rocher est entouré d’eau…..
Puis nous roulons sur la N10 pour rejoindre Ouarzazate où nous traversons la vallée du Dades avec ses immensités gigantismes et moi qui croyait que ses étendues pouvaient être traversées uniquement sur le territoire américain, et bien non car là c’est tout aussi grand et magnifique.
Nous voilà arrivés à Ourzazate, une ville en ébullition avec 80,000 habitants, qui possède le plus grand complexe solaire du Maroc du nom Noor mis en service en 2016 déjà avec une puissance de 580 MW étendu sur 3000ha.
Il y a aussi des studios cinématographiques du nom de Studio Atlas est reconnus mondialement aussi appelé le Hollywood d’Afrique (Laurence of Arabia a été tourné ici ) nous y reviendrons ultérieurement en détail lors de notre 2eme passage dans cette région. Mais en voyant les paysages aux alentours, il est tout à fait compréhensible de tourner de grands films ici
Aussi et malheureusement pour ceux qui sont en aval de cette ville, soit tout le long de la vallée du Drâa jusqu’au Sahara, depuis le début de sa construction en 1972, et c’est en 1979 la ville & la province inaugure son énorme barrage qui couvre une superficie de 15,000 m2 avec une retenue d’eau de 428millions de m3. (quand il est plein, ce qui n’est que rarement le cas.. ). On a clairement vu l’assèchement engendré par ce barrage tout le long de cette vallée jadis verdoyante….
Ensuite nous remontons sur Marrakech en passant par Aït-Ben Hadou , un lieu très touristique et magnifique et qui fait partie du patrimoine international de l’Unesco, mais nous reviendrons le visiter tout prochainement. Nous rejoindrons le Tizi-n-Tichka, un col qui monte jusqu’à 2300m avec une route neuve qui nous amène directement à Marakech.
Il y a 2 routes pour rejoindre le Tizi-n-Tichka, nous choisirons la plus longue (P1506) passant par Telouet et où les paysages traversés sont à nouveau différents et de grandes beauté. Entre montagnes, plaines, collines verdoyantes et collines rocheuses de toutes les couleurs, nous en prendrons encore plein la vue durant 2 bonnes heures.
La prochaine fois, nous prendrons l’autre route (N9), mais pour l’instant, on se hâte de rejoindre une grande ville très active et touristique pour voir un mécano Fiat car nous avons un voyant de frein allumé et qu’il faut contrôler les freins… mais qui n’en sera rien finalement. Donc photo du col et des studios dans un prochains blogs