Petit saut vers le Nord du Maroc
Ensuite c’est la direction de Fès un des villes qu’Edwige connait déjà, mais il y a40 ans qu’elle y était !!! Arrivé à Fès, une ville de plus d’un millions d’habitants, Fès est la plus ancienne des villes impériales du Maroc, fondée à la fin du VIIIe siècle par le sultan Idriss Ier. Elle se divise en trois parties :
1. Fès el-Jedid : édifiée au XIII siècle par les Mérinides, elle est une cité administrative et royale où le Roi aime à se rendre pour marquer la solennité d’un événement ou l’importance d’une décision
2. Fès el-Bali : le plus vieux quartier, commencé sous les Idrissides.
3. Fès el-Jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) : construite par les Français à l’époque du protectorat. C’est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité et tradition.
La Médina de Fès abrite actuellement une population de 156 000 habitants et s’étend sur 271 hectares.
Nous allons visiter le souk dans la médina qui est le plus grand du Maroc et qui possède 14000 ruelles à l’intérieur, entouré de 20 km de Muraille, donc c’est clair que se retrouver et chercher quelque chose de bien spécifique là-dedans (c’est notre cas) c’est mission impossible ou à moins d’avoir de la chance.
Alors nous avons décidé de louer les services d’un guide pour y arriver et nous y sommes arrivés grâce à Ali qui connait tout et encore merci à lui, d’ailleurs aller le trouver il a ouvert un restaurant qui s’appelle By Ali, depuis sa terrasse vous aller surplomber toute la médina avec une vue imprenable.
À l’intérieur de la médina il ne faut surtout pas manquer les tanneries qui sont une des plus vieilles et importantes du Maroc où se travaille le cuir avec les mêmes procédés qu’il y a 1000 ans car Fès est très connue pour son artisanat très riche, dont le savoir-faire est jalousement gardé et transmis de père en fils depuis des générations.
Fès est traditionnellement présente dans l’industrie textile avec la transformation du coton et de la laine.
Située dans la riche plaine du Saïs, Fès a une importante industrie agroalimentaire.
Depuis Fès, nous allons vers Ifrane qui se proclame la Suisse du Maroc mais à mon avis c’est à cause des tuiles rouges des maisons qui ressemblent à la Suisse.
Le reste il faut bien chercher, par contre il y a aussi une station de skis avec une piste de 425 m de long.
Puis nous continuons sur Azrou une ville d’altitude (1 330 m) bordée de montagnes plantées de chênes verts et de cèdres, qui lui confèrent un charme particulier.
Outre sa riche biodiversité symbolisée par une fameuse cédraie, les macaques de barbarie dits « Magots » et les merveilleux papillons uniques dans le monde, les alentours font d’Azrou un pôle d’attraction estival privilégié des citadins, des randonneurs et des pique-niqueurs des grandes villes voisines. La qualité urbaine d’Azrou porte le cachet du style européen (toits en tuile rouge).
Ensuite nous prenons la N8 pendant 6 heures vers le sud pour aller voir la cascade d’Ouzoud.
Un lieu très touristique car depuis Marrakech (150 km) en bus c’est 3 heures de route, donc une visite d’un jour qui se fait énormément mais qui en vaut la peine.
Les cascades d’Ouzoud sont des chutes d’eau d’environ 110 m de haut, sur trois paliers, considérées parmi les plus élevées et les plus belles du Maroc, sur un site géologique pittoresque de l’oued Tissakht, à 1060 m d’altitude du massif de l’Atlas, dans le Haut Atlas central, au Maroc.
Et le lendemain nous repartons pour Marrakech pour 5 heures de route, mais en direction du barrage de Bin-el-ouidane où la nature et la région est tout simplement magnifique.
Les paysages en valent le détour. Ce barrage a une double vocation : la production d’énergie et l’irrigation. Il est considéré comme le plus haut barrage en voûte d’Afrique et le plus grand du Maroc en production énergétique.
Pièce maîtresse de l’ensemble, le barrage de Bin-el-Ouidane, atteint 132 m de hauteur pour 290m de longueur en crête et demeure longtemps le plus élevé d’Afrique. Pourvu d’un grand évacuateur de crues en saut de ski d’une capacité de 2 500 m3/s, il détermine, une fois construit, une retenue d’une superficie dépassant largement celle du lac d’Annecy.
Le barrage a permis de mettre en valeur 69 500 ha de terres fertiles sur 125 km de longueur. La politique du gouvernement marocain au début des années 1960 visait à atteindre l’irrigation d’un million d’hectares.
Malgré le grand réseau de barrages, le Maroc est confronté à certains problèmes : la sécheresse, et le remplissage des barrages par la boue, ce qui a une influence sur la retenue des eaux.
Fin janvier 2022, les eaux du barrage atteignent leur plus bas niveau jamais enregistré, avec un taux de remplissage estimé à 14 % en raison, d’un retard des pluies, mais aussi et surtout d’une surexploitation des ressources aquifères dans un contexte de réchauffement climatique. Triste mais une réalité qui est plus que visible et qui inquiète tous les gens et les business de la région.
La route pour rejoindre ensuite Marrakech est superbe et différente, il faut redescendre pour rejoindre de grandes plaines fertiles. Toutes les routes mènent à Marrakech alors nous alors rejoindre notre QG
