La suite de notre découverte de l’est du Canada

Et c'est partie jusqu'au bout de la route des baleines, la 138 !!!!

Nous quittons donc tous nos amis pour poursuivre notre route qui nous emmène à l’est du Canada. Nous allons longer le fleuve Saint Laurent par la route 138 jusqu’au bout de ce qui est possible….

Sur la route nous nous arrêtons à Tadoussac à l’embouchure de la rivière Saguenay. 

C’est une destination touristique prisée, principalement pour l’observation des baleines et grâce à la beauté sauvage du fjord glaciaire de la rivière Saguenay. 

Le village est aussi reconnu internationalement, depuis 1998, comme faisant partie du très sélect Club des plus belles baies du monde. 

Plus de 300 000 visiteurs visitent chaque année ce village de moins de 1 000 âmes. 

On y retrouve la chapelle de Tadoussac, la plus ancienne chapelle de bois encore existante au Canada.

À quelques kilomètres du village, se trouvent les dunes de Tadoussac, les plus hautes dunes de sable du Canada.

La Petite Chapelle, le Centre d’interprétation des mammifères marins et le FAMEUX  Poste de traite Chauvin car au début du XVIIIe siècle, Tadoussac était un passage obligé pour qui voulait commercer des fourrures. 

 C’est dans ce poste de traite, fondé en 1600 par Pierre de Chauvin qu’aboutissaient les peaux récoltées dans un immense territoire couvrant les bassins versants du Saguenay et celui de la baie d’Hudson.

Pierre-Esprit Radisson (1636-1710) et Médard Chouart des Groseillers (1618-1696), explorateurs du continent nordaméricain jouent un grand rôle dans le développement de la traite des fourrures. 

 Au retour de l’une des expéditions, tracassés par le fonctionnariat colonial qui saisit leur cargaison de fourrures, les deux hommes se révoltent et se tournent vers l’Angleterre pour réaliser leur projet d’implanter un commerce des fourrures à la baie d’Hudson. 

Radisson et des Groseillers réussiront si bien que la compagnie de la Baie d’Hudson existe toujours et qui à ce jour la compagnie la plus vieille au monde.

C’est une destination touristique prisée, principalement pour l’observation des baleines et grâce à la beauté sauvage du fjord glaciaire de la rivière Saguenay qui se jette dans le fleuve Saint-Laurent et y apporte de l’eau douce froide. 

 Or, à cet endroit, du fait que le fleuve contienne de l’eau salée et qu’il soit beaucoup plus profond, on assiste à la construction de turbulences idéales où pullulent une faune et une flore uniques. 

C’est la raison pour laquelle les baleines s’y donnent rendez-vous. 

On y retrouve les plus gros cétacés, entre autres le rorqual commun et, parfois, la baleine bleue. 

Nous avons fait comme tous les touristes et nous sommes allés sur le St laurent pour voir de près des baleines et la plus grosse que nous avons vu est une baleine à bosse près.

 (Taille 13 à 17 mètres et pèse entre 30 et 40 tonnes)

Puis notre but est d’aller jusqu’au bout de la route 138 sur la côte nord-ouest du Saint Laurent tout en sachant qu’elle est à cul de sac en été.  isolés comme Harrington Harbour qualifié comme le plus beau village du Québec, est une destination onéreuse d’exception qu’il faut réserver le bateau qui vous y amène mais il faut réserver au minimum 12 mois en avance.

Voici ci après quelques images des paysages traversés jusqu’à notre arrivée tout au bout !

 Nous faisons env. 850 km jusqu’à Kegaska qui est le dernier village accessible par la route et qui est à plus de 1400 km de son point de départ au sud de Montréal. 

 Ensuite c’est un bateau qui s’occupe de continuer le voyage en ravitaillant les 10 villages côtiers pour atteindre l’autre terminus de la 138   du côté du Labrador/ Terre neuve. 

Ces villages sont accessibles par Hydravion, bateau ou en hiver par moto neige sur la glace du Saint Laurent pour env. 550 km. 

Mais actuellement ils sont en train de travailler pour continuer la route pour arriver de l’autre côté.  

Mais il faudra encore env. 25 ans pour être capable de connecter avec une route.  

Pour l’instant le tourisme de ces 10 villages isolés comme Harrington Harbour qualifié comme le plus beau village du Québec, est une destination onéreuse d’exception qu’il faut réserver le bateau qui vous y amène mais il faut réserver au minimum 12 mois en avance.

Kegaska est un village qui vit uniquement de la pêche, spécialement de la morue jusqu’en 1992 suite au moratoire de cette industrie, le village s’est tourné sur l’exploitation du crabe des neiges.

Donc nous retroussons chemin au milieu de la toundra boréale vers le sud pour arriver à  Havre-Saint-Pierre (  3500 Habitants ) , au nord de l’archipel de Mingan et de l’île d’Anticosti . 

Considérée comme la plus grande agglomération de la Côte-Nord jusqu’en 1936, date de la fondation de Baie-Comeau, Havre-Saint-Pierre demeure la plus importante municipalité de la Minganie

En 1984, pour commémorer le 450e anniversaire de la venue de Jacques Cartier en Nouvelle-France, la Commission de toponymie donne le nom de route Jacques-Cartier à la partie de la route 138 située à l’est de la rivière Saguenay, de Tadoussac à Havre-Saint-Pierre

Au milieu du XXe siècle, une nouvelle industrie s’est développée lorsque des gisements de titane ont été découverts à 45 km au nord de la ville. 

Cette industrie a pris beaucoup d’expansion et l’exploitation du titane est aujourd’hui l’activité économique principale de Havre-Saint-Pierre.

Depuis mai 2009 se développe au Nord-Est de Havre-Saint-Pierre l’un des plus importants chantiers au Canada, soit la construction du complexe hydro-électrique La Romaine, un ensemble de 4 barrages érigé au coût de 6,5 milliards de dollars. 

En plus des importantes retombées pendant les 10 années que dure le chantier, le complexe est appelé à créer plusieurs dizaines d’emplois directs et indirects.

Mais la raison pourquoi nous sommes ici c’est pour visiter les îles de la Réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan créée en 1984, et nous y allons avec un guide en bateau dans cette réserve protège un millier d’îles, d’îlots de rochers, de cayes et de récifs calcaires dans une mosaïque de plusieurs écosystèmes se côtoyant sur de petites surfaces insulaires.

La réserve abrite la plus grande concentration de monolithes d’érosion au Canada, des sites fossilifères importants, des milieux écologiques uniques, une flore arctique alpine, dont le chardon de Mingan, des oiseaux marins regroupant les plus grandes concentrations de sternes arctiques, de sternes pierregarins et d’eiders à duvet du Saint-Laurent.  

Durant cette visite nous avons eu la chance d’avoir un vrais passionné comme guide et les infos reçu étaient vraiment intéressante même que des fois lorsque quelqu’un me parle de la géologie je n’arrive pas toujours à connecter

 C’est vraiment impressionnant de voir l’ampleur des Pots de fleurs, ces géants de calcaire bien connus de l’archipel

Dans la 2eme île (Niapiskau), on y découvre des monolithes qui sont des sculptures naturelles situés dans l’Anse des Bonnes Femmes. 

La géologie est à l’honneur ici !!!! 

On y verra également des fossiles vieux de 465 millions d’années! 

On on peut laisser libre court à notre imagination sur la forme de tous ces monolithes. Ci dessous l’impressionnante Madame de Niapisca par exemple….. on y voit vraiment le corps d’une femme !!!

 Ensuite nous repartons vers Baie Comeau ( 20 687 habitants) qui est une ville importante pour notre voyage car elle est à l’intersection de la 138  pour prendre la route 389 et qui est à la VRAI raison pourquoi nous sommes revenues au Québec. La dernière fois que nous étions ici nous avions pris le ferry pour  traverser le St Laurent  pour aller jusqu’à Matane et visiter la Gaspésie.  

Cette fameuse route 389 (R-389) est la plus longue route secondaire du Québec et c’est aussi la seule route provinciale québécoise à se rendre au-delà du 51e parallèle.

 La suite de notre voyage dans notre prochain blog