Nous ne le savons pas encore la Sardaigne sera notre préférée des 3 îles...
Depuis la Corse nous prenons le ferry (finalement réparé) pour naviguer vers la Sardaigne avec 17km de traversée depuis Bonifacio pour arriver à Santa Teresa Gallura la pointe Nord de l’île. Nous sommes en Sardaigne avec le premier but principal; faire une virée d’une semaine en Moto d’enduro avec mes potes d’enfance avec Yamaha Suisse qui est l’organisateur.
Donc, le lendemain nous allons vers le sud jusqu’à Porto Torres qui est aussi une porte d’entrée en Ferry pour la Sardaigne depuis le continent. Et à 20 minutes d’ici il y a Stintino petit village de pêcheur avec son littoral constitué d’un collier de plages blanches et d’une oasis naturelle. Voici ce petit village en images.
Puis notre prochaine visite la plage de La Pelosa qui est sans aucun doute une étape incontournable: fond peu profond très appréciable pour un mauvais nageur comme moi, sable impalpable, une tour espagnole et le bleu azur éblouissant et paisible de la mer.
Ce lieu présente la particularité d’offrir une double vue sur le paysage marin : à l’ouest, nous avons une vue sur la mer de l’extérieur, une mer sombre et sauvage, secouée par le vent. À l’est, la vue sur la mer de l’intérieur dévoile des eaux claires et bleu azur qui ourlent les bords blancs de la côte. Le seul inconvénient c’est qu’il y a du monde, donc il faut faire abstraction du monde et vous faire du bien au yeux.
Ensuite nous partons vers le sud pour visiter la ville d’Alghero qui est l’une des principales en Sardaigne, étant la cinquième en population (44,000h) et une des portes d’accès à l’île grâce à l’aéroport d’Alghero-Fertilia. L’artisanat et la vente de corail sont l’un des moteurs économiques de la ville.
La vieille ville fut fondée dans la première moitié du XIe siècle par les nobles de la famille génoise des Doria. Sa position stratégique et la présence d’eau souterraine (alimentant encore des puits dans la vieille ville) attira de nombreuses convoitises.
En 1283, les Pisans essayèrent d’en prendre le contrôle mais échouèrent et, en 1354, la ville fut conquise par le royaume d’Aragon, qui expulsa la population locale et y installa massivement des familles catalanophones de Catalogne et c’est pour cette raison que c’est la seule ville d’Italie où le catalan est officiel et où l’on parle le dialecte alguérois depuis des siècles en raison du repeuplement par des Catalans au XIVe siècle.
Pendant longtemps, la plupart de la population parlait catalan alguérois. Mais après la Seconde Guerre mondiale, l’immigration des personnes parlant le sarde a réduit la proportion de la population catalanophone.
Alghero est l’une des seules villes italiennes à avoir gardé environ 70 % de ses fortifications et qu’ils valent vraiment la peine de les parcourir, il y a aussi le château fort qui est à visiter qui se situe sur le point le plus haut et donne une vue à 360 % sur la région.
Juste en dessous la vieille ville typique avec ses petites et étroite ruelles et ses bâtiments du moyen âge dégage une atmosphère unique.
L’atmosphère de cette charmante petite ville est très agréable et on peut facilement passer 2 journées pour la visiter puisque de très beaux musées comme celui du corail est à visiter et tout autour de la ville, de belles choses sont aussi à voir telle que la grotte de Neptune.
Le lendemain nous partons pour retrouver les copains de l’autre côté de l’île sur la côte ouest pour la semaine de moto. A savoir que le North Est de l’île est définitivement le plus cher où la jet set pose leurs valises en Sardaigne et les prix sont… pareil qu’en Suisse et l’immobilier est le triple qu’ailleurs sur l’île. Alors, je dépose Eric à son QG, fait un bisou aux copains et me voila repartie en camping car vers Alghero pour finir la visite de cette charmante ville puis découvrir la région tout autour.
Je me poserai tout près de la magnifique plage Bombarde et de là, j’irais visiter les environs à vélo.
La côte est superbe et j’ai beaucoup de plaisir à avaler tranquillement les kilomètres de cette belle région. Cela m’emmènera jusqu’à la fameuse grotte Neptune. 2 solutions pour y aller…
Soit par bateau depuis Alghero, environ 20km la sépare par la mer. Là le bateau vous dépose juste à l’entrée de la grotte.
Soit vous y arriver par route par voiture ou à vélo comme moi et là par contre, il faudra descendre (et donc remonter) 600 marches magnifiquement bien agencé à travers la falaise, de tout beauté vraiment à faire !
Et puis une fois en bas, le spectacle commence; une grotte spectaculaire composée d’un petit lac et de stalactites et stalagmites de toutes les tailles, c’est un endroit magique.
C’est une des plus grande cavités marines d’Italie. Elle a été découverte par un pêcheur au XVIII s et son nom “Neptune” provient du dieu romain de la mer. Elle s’étend sur 4 km mais seule une partie est ouverte aux touristes. Elle daterait de 2 millions d’années !
A l’époque, roi, princes, princesses et l’élites italienne venait visiter cet endroit unique à la bougie ! elle étaient allumées juste avant l’arrivée des hôtes pour que les personnes puissent se déplacer en sécurité et surtout y admirer le spectacle incroyable qu’offrent les colossales colonnes de calcites qui reflètent dans l’eau comme un miroir. La salle de la Reggia abrite le point culminant de la grotte qui s’élève à 18m ! Un lieu incontournable si vous êtes dans la région
Après avoir passé 3 jours dans la région d’Alghero, je me met en route en direction du sud vers Oristano. La route est magnifique, elle longe la côte avec des points de vue magnifique. Etant seule cette fois, je ne peux malheureusement pas prendre autant de photos que lorsqu’Eric conduit. Mais je me suis arrêtée plusieurs fois quand même tellement c’était beau.
Je ferai une petite halte dans le village de Bosa. Un petit bourg fort charmant construit autour du château Serravalle. Bosa a eu la plus haute distinction du guide bleu en 2015 à savoir 5 voiles. Ce guide existe depuis 1999 et a la particularité de classer les stations balnéaires selon des critères précis de beauté du lieu mais aussi sur l’engagement local en faveur de l’environnement.
Les paramètres considérés pour l’attribution des voiles sont la qualité des eaux de baignade, l’efficacité de la collecte sélective des déchets, la gestion des ressources en eau, la présence de zones piétonnes, l’efficacité des services, la valorisation du paysage et des productions locales..
Dans cette région nous y trouvons notamment le vin Malvasia, les bijoux de corail, les paniers d’asphodèle, les tissus et filets nés du savoir ancestral des femmes. Je continue ma route vers la magnifique côte du Cap Mannu. La région est vraiment sauvage par ici, c’est superbe.
Il y a même un immense lac salé qui est asséché en été laissant une croûte dure mais qui aussi une fois remplis est un lieu important de nidification . Elle est aussi une des zones les plus importante de la méditerranée pour les flamants roses
Puis je descendrais la côte jusqu’à la fameuse plage Punta di Arutas, une plage immense de sable fin et sauvage épargné là encore du bitume. Ici la roche est du granit et non du calcaire, du coup l’érosion de cette roche lui confère un aspect unique et spécial. Des grains de Quartz tapisse son fond marin ! Pour cela elle est surnommé la plage aux grains de riz car elle est recouverte de petits grains de quartz d’un blanc étincelant ou de rose et de vert. Un endroit magnifique où il fait bon de rester une nuit !
Puis c'est à Marina di Torre Grande que je passerai les derniers jours de ma semaine en solo. J'en profiterai pour visiter à vélo la petite ville d'Oristano situé à 7 km de là.
La ville d'Oristano a de jolis monuments mais elle est surtout célèbre pour L'artiglia, un spectacle équestre de 120 chevaliers déambulant dans les rue de la ville le dimanche et le mardi de Carnaval retracant le passé glorieux de la région
Pendant ce temps, Eric prend beaucoup de plaisir avec les copains lors de cette belle semaine de moto, je lui relaisse la parole :
Notre camp de départ est au Sud d’Olbia plus exactement à Capo Coda Cavallo où Yamaha Suisse nous attendait avec des Ténéré 700, et toute l’installation nécessaire pour avoir et vivre une expérience inoubliable d’une semaine entre potes. Et c’est bien ce qui s’est passé, nous trois avec Jean-Luc et Poto, plus une dizaine d’autre enduristes, avons parcouru environ 1000 km dans les montagnes du nord-ouest de la Sardaigne avec un guide de la région.
Nous sommes allés dans des endroits hors des chemins battus, quasi introuvable sans notre guide, tout ceci pour dire que nous avons vu des paysages que nous n’oublierons jamais et passé DES MOMENTS inoubliables et merci encore à l’organisation de Yamaha Suisse et à notre guide pour nous avoir fait découvrir tous ces endroits paradisiaques.
A ce stade je ne peux que vous conseiller de tenter cette expérience car vous ne le regretterez pas, n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions à ce sujet.
Chaque jour, une organisation et un planning top, et en fin de journée nous restions dans des hôtels à la hauteur de l’organisation et avec le mécanicien qui s’occupait des motos pour que tout soit prêt pour le lendemain, vraiment nous étions au petit soin. Bravo et merci à tous.
Voici donc nos retrouvailles après 1 semaine de découvertes pour chacun de nous. C’est à Olbia que nous passerons notre dernière journée ensemble avant de ramener les 2 copains à l’aéroport.
Comme vous le voyez, c'est très dur pour eux de partir et ils sont obligés de s'entraider 🙂
Après cette escapade entre potes terminée, nous reprenons la route pour visiter le reste de l’île avec une excitation encore plus grande surtout après ce que j’avais déjà découvert en moto.
Nous sommes rentrés dans les terres et avons découvert beaucoup de différents paysages sur peu de km parcourus. Entre les plantations d’arbre fruitiers, oliviers, vignes, cactus fruitier avec leurs figues de Barbarie, les bergers et leur chèvres, les vache, les cochons pour ne plus vraiment savoir dans quel pays nous sommes tellement tout y est représenté, mais en tous les cas un dépaysement total avec des petits villages typiques tel Orgosolo connu pour son abondance de peintures murales, ou Seulo qui compte le plus de femmes et d’hommes centenaires au monde et qui intriguent des scientifiques du monde entier, et beaucoup d’autre villages qui méritent de passer du temps et de les visiter.
Chaque village a son cachet et ont tous quelque chose d’intéressant, mais pour nous ils ne sont pas trop différent de l’extérieur de l’un de l’autre et donc nous repartons vers la côte pour découvrir ces paysages atypiques qui nous fascinent bcp plus.
Depuis Olbia pour aller au Sud il y a une autoroute rapide, MAIS la plus belle chose à faire et obligatoire lorsque nous visitons cette île c’est de prendre la SS125 et cette route de 354 km elle est plus que mythique aujourd’hui, et lorsque nous prenons cette route nous découvrons des paysages à FAIRE RÊVER, regardez nos photos pour mieux se rendre compte de la beauté.
Suivre cette route c’est l’équivalent de : faire des petits cols en Suisse sur une route sinueuse, traverser des grandes prairies boisées au Canada, suivre des routes au bord des plages Caraïbéenne et tout ceci sur la même route. C’est dur de ne pas s’arrêter à tout moment pour prendre des photos.
Finalement la nuit est sur le point de tomber, du coup on décide de dormir au bord d’une plage de pins et d’un marécage, une nuit paisible avec une ballade nocturne sur la plage avec un petit îlot au loin magnifique sous ces couleurs de la nuit tombante.
Arrivés vers la pointe sud de l’île nous sortons des derniers km de la SS125 pour nous diriger vers une petite route côtière qui relie tous les petits villages côtier comme Villasimius, Capo Boi, Solanas , Geremas, et jusqu’à l’entrée de Cagliari, la capitale. Depuis cette petite route nous avions une vue à couper le souffle avec des plages au sable blanc et des criques ou quelques privilégiés en bateaux ont jetés l’ancre pour admirer et profiter de cette eau tellement cristalline, quand tu vois ça tu n’as qu’une envie c’est sauter dedans sans même attendre.
Puis c’est la grande ville, Cagliari que nous traversons sans nous arrêter car nous reviendrons pour y prendre le Ferry pour la Sicile. Et nous continuons vers les sud sur la 195 pour arriver sur la Costa del Sud, et elle tient son nom à juste titre car c’est la côte la plus au sud qu’il est possible d’aller avec un véhicule civil.
Nous dévierons cependant de la SS195 pour la SP71 puisque nous avions vu qu’elle faisait parti d’une des plus belles routes panoramiques de la Sardaigne. Ce n’est donc pas une légende, photos à l’appui !!!!
Comme le jour tombe on s’arrêtera dormir au bord de l’eau sur un parking avec des pins avant de continuer cette route qui nous a vraiment bluffé !
Petit clin d'oeil à celles qui ont fait ce magnifique cadeau à Eric :o) - Comme vous le constatez il l'utilise !!!
Cette route côtière serpente “la Costa del Sud” et nous fait découvrir des panoramas à couper le souffle à chaque virage que nous prenons.
Vraiment ne manquez pas l’occasion de rouler ces 30km de paysages somptueux. Si vous le faites en camping car, sachez qu’il ‘est pas possible de s’arrêter dormir sur ce tronçons. Pas de place possible à part dans les stations au début ou à la fin. Mais quelle matinée nous avons passé là !!
On terminera cette route pas le petit port de Teulada, avec ses plages renommée, ce petit port est à côté de magnifiques forêts de chênes lièges.
On récupère ensuite la SS125 pour nous diriger vers la presqu’ile de Sant’Antioco jusqu’à la petite commune de Calasetta. Une après midi hors du temps avec un vent fort. Petit repos sur le port après une jolie marche aérée 😉
Nous nous dirigeons ensuite vers le nord-ouest de l’île où le paysage est à nouveau diffèrent c’est un énorme plateau de culture diverse mais intense d’environ 200km2 qui se termine au pied d’une petite chaîne de montagne ( 800m-1000m).
Nous la traversons avec une petite route sinueuse au milieu de végétation très dense compressé entre arbustes ,pins et cactus avant de nous diriger vers une route sur une falaise avec une vue ouverte sur la mer pour terminer notre journée à Protixeddu, et nous n’aurions pas pu tomber mieux , mais quand même avec le problème qu’Edwige voulait y rester, nous y sommes resté deux jours mais il m’a fallu arguer pour repartir…
Protixeddu (petit port), est une perle côtière à la frontière entre le Sulcis et la Costa Verde, sur le territoire de l’une des villes minières les plus célèbres de Sardaigne, une plage dorée surplombant la mer cristalline longue de plus de deux kilomètres, embrassée par une dense forêt de pins. L’eau, transparente et cristalline, avec la complicité du soleil, crée des couleurs bleues évocatrices et de merveilleux reflets de lumière.
L’étendue et la profondeur de la plage vous offriront toujours tranquillité et détente.
Lorsque le mistral souffle fort, la plage devient une destination pour les surfeurs.
Depuis le promontoire qui le surplombe, vous pourrez profiter d’une vue spectaculaire, surtout au coucher du soleil.
Tandis que le village le plus proche, Buggerru, est à six kilomètres. En pratique, il est isolé du reste du territoire et donc encore plus impressionnant, donc vous comprenez mieux pourquoi Edwige est tombée amoureuse de ce coin ! Ci dessous la vue depuis le petit resto du village…..Sans commentaires ……
On se décide après 2 jours de quitter ce petit paradis pour un autre lieu très spécial aussi, la plage de “Campu Sali”. Endroit sauvage magnifique où nous pouvons dormir au bord de l’eau aux sons des vagues avec un panorama superbe !
On y rencontrera un couple de Nantes fort sympathique que nous saluons au passage puis nous vous offrons ci dessous la vue depuis notre petit logis adoré !
Difficile de quitter de tels endroits !
Donc nous repartons ENSEMBLE pour aller voir les dunes de San Nicolao, qui se trouve à 30km, dans la partie côtière du golfe du Lion, nous pourrions nous croire sur les dune du Pilat en France Mais avant d’y arriver nous avons traversé Ingurtosu, un village semi-ruiné et presque désert, mais dans le passé, lorsqu’il était habité jusqu’à la fin des années soixante, il en était venu à accueillir près de cinq mille personnes, servant de siège à la mine d’Ingurtosu et à celle voisine de Gennamari, qui faisaient toutes deux parties du complexe minier appelé filon de Montevecchio, d’où l’on extrayait le plomb, le zinc et l’argent. La mine, qui a commencé à être exploitée en 1855, a atteint son apogée vers 1943. La première crise, avec le licenciement de nombreux ouvriers, survient en 1968. Après la guerre, l’activité reprend, mais le déclin est déjà amorcé et en 1972 la mine est définitivement fermée.
Le long de la vallée qui relie le village à la mer, il y a quelques puits miniers, dont le puits de Gal, récemment restauré et transformé en un espace muséal sur la vie des travailleurs, et les ruines imposantes de la blanchisserie de Brasey, construite à Naracauli en 1900, lorsque le propriétaire de la mine était le noble anglais Lord Brassey. La vallée se termine ensuite dans les splendides « Dunes de Piscinas » où le minerai extrait était transporté, grâce à un petit chemin de fer construit en 1871, pour être ensuite embarqué.
Nous continuons notre chemin cahoteux entre dunes et chemins de pierre pour arriver sur la Costa Verde et y rester pour la nuit. C’est la côte la plus sauvage et inhabité de Sardaigne, où les quads et les 4X4 se font vraiment plaisir et sont totalement à leur place, nous un peu moins, le paysage est très unique et sauvage à la fois, mais très rustique.
Nous partons vers la capitale qui se trouve environ à deux heures de route. Nous y allons pour prendre le ferry pour la Sicile. Pour diminuer les risques de vol nous trouvons un parking sécurisé à l’intérieur de la ville, pour pouvoir visiter la ville sans être inquiet.
Cagliari (147 576 habitants) avec une métropole de 418 650 habitants. Selon une enquête réalisée par IPR Marketing, Cagliari est la « ville la plus heureuse d’Italie » avec la 1ère place. En 2020, Cagliari, avec un revenu par habitant de 23 673 €, est la première municipalité en termes de revenu par habitant en Sardaigne et se classe cinquième dans le classement des revenus par habitant des 20 capitales régionales italiennes, après Milan (31 778 €), Bologne (25 333 €), Rome (24 964 €) et Trente (23 715 €). Elle a en commun avec Rome, Lisbonne, Prague et Istanbul le fait qu’elle a été construite sur sept collines calcaires qui identifient autant de quartiers de la ville.
Comme nous le faisons toujours nous allons visiter les endroits les plus haut pour avoir un meilleur aperçu de la ville, est c’est une réussite. Nous allons dans le quartier Castello est l’un des quartiers historiques de Cagliari où se trouve la majorité des monuments importants de la ville. Il se trouve au sommet d’une colline et surplombe toute la ville, offrant donc une vue imprenable sur la capitale et la mer Méditerranée. À l’époque, le cœur médiéval de la ville est le quartier fortifié de Castello, qui jusqu’à la Seconde Guerre mondiale était la résidence des nobles. Il a donc été pendant longtemps le siège des instances militaires, religieuses et civiles. Nous visitons ce quartier à pied et c’est facile de nous perdre dans ses ruelles, il y a pleins de petits endroits typiques où le temps semble s’être arrêté pour arriver en face de la cathédrale di Santa Maria. Construite au XIIIème siècle et rénovée dans les années 1930 pour lui refaire une beauté tout en conservant son style pisan original. Sa façade est absolument magnifique avec ses colonnes et sa pierre de calcaire blanc et jaune. L’intérieur est, quant à lui, d’un style baroque avec de différentes fresques et sculptures. Mais le plus impressionnant reste les reliques des 179 martyrs qui ont été retrouvées lors des fouilles de la Basilique San Saturnino.
Ensuite nous allons sur Le Bastion Saint Rémy, il était autrefois une des fortifications les plus importantes de la capitale. Construit au XIXème siècle sur les anciens murs de la ville, il se trouve dans le centre historique du quartier Castello et tient son nom du premier vice-roi piémontais, le baron de Saint Rémy.
Il est composé d’un escalier ainsi que d’une promenade couverte dans un style très néoclassique avec des colonnes corinthiennes et des pierres en calcaire blanc et jaune. La terrasse qui se trouve en haut offre une vue incroyable sur toute la mer Méditerranée et le reste de la ville c’est vraiment un endroit à ne pas manquer.
Nous prenons justement cet escalier majestueux pour redescendre dans la ville active & actuelle pour apprécier l’atmosphère de la ville et aussi tester un restaurant typique car visiter Cagliari sans profiter des spécialités culinaires de la ville n’est même pas envisageable, et nous avons passé une soirée fantastique.
Le lendemain nous allons au marché San Benedetto, le lieu idéal pour rencontrer les locaux et découvrir tous les produits frais qu’offre la région. C’est d’ailleurs le plus grand marché alimentaire de la capitale.
Le lendemain nous allons au marché San Benedetto, le lieu idéal pour rencontrer les locaux et découvrir tous les produits frais qu’offre la région. C’est d’ailleurs le plus grand marché alimentaire de la capitale. Le marché est surtout réputé pour la qualité de son poisson et Edwige est vraiment à son aise. Étant dans une ville portuaire, il serait dommage de ne pas proposer un aussi bon produit. Au programme, vous pourrez découvrir une multitude de produits locaux et de spécialité sardes comme : -Les malloreddus qui sont de petites pâtes très populaires en Sardaigne, -Les culurgiones qui sont des raviolis fourrés au fromage et à la pomme de terre -Le Porceddu qui est un plat de cochon de lait à la brioche -Le Pecorino qui est un fromage très connu à base de lait de brebis -Ou encore la Fregola qui est une pâte sarde qui se marie aussi bien avec des légumes que de la charcuterie.
En 1924, le gouvernement de Mussolini a adopté la loi dite du milliard, allouant plus d’un milliard de lires pour la modernisation de la Sardaigne, dont la SS125, mais une grande partie est allée à Cagliari. Le fascisme est également arrivé dans la ville avec sa violence, occupant les sièges des partis opposés et expulsant les opposants. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Cagliari a subi de nombreux bombardements (80% de la ville a été plus ou moins gravement touchée, à tel point que Cagliari a été déclarée ville martyre et a reçu une médaille d’or pour la valeur militaire dont les signes sont encore visibles dans certaines zones du centre historique. Les bombardements débutent le 17 février 1943, avec l’arrivée d’une centaine d’avions américains dans le ciel de Cagliari. Entre le 26 et le 28 février 1943, il y a eu les bombardements les plus intenses, avec la destruction de nombreuses places importantes pour Cagliari. Au total, plus de 2 000 personnes ont été tuées dans le bombardement de la ville. Pour son sacrifice et pour la fierté avec laquelle il a affronté l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale, Cagliari est l’une des villes décorées pour la valeur militaire de la guerre de libération ; Le 19 mai 1950, en effet, le président de la République Luigi Einaudi décerne à la bannière civique la médaille d’or de la valeur militaire : -Médaille d’or de la valeur militaire – ruban pour l’uniforme ordinaire -Médaille d’or de la vaillance militaire –Monuments et lieux d’intérêt En 1948, elle est officiellement devenue la capitale de la Sardaigne conformément à l’article 2 du Statut de la Région autonome de Sardaigne.
Le lendemain nous embarquons sur le ferry pour 12 heures pour arriver à Palerme à 5 heures du matin. Même sans avoir tout vu de la Sardaigne, nous avons adoré et c’est sûr que la prochaine excuse de revenir nous allons la prendre, contrairement à la Corse.