Et c'est parti pour l'ouest !!!!
Après avoir tenté de séjourner dans l’état de Mississipi, et bien nous abandonnons à cause de la chaleur étouffante.
C’est bien dommage car nous aurions voulu rester plus longtemps pour s’imprégner de la patte du blues ici mais ce n’est que partie remise car sincèrement sans air conditionné à 37-39° (à l’ombre), ce n’est juste pas possible…
Alors on repart, et par chance nous avons réussi à trouver de l’ombre mais ce sera le dernier sport aussi frais pendant un petit moment…
La route 66 - Quelques tronçons (nous n'avons pas été jusqu'aux meilleurs spots)
Depuis Memphis et pour atteindre Flagstaff nous empruntons des bouts de la route dont tous les Européens parlent c’est la route 66. Et pour les américains cette route n’a plus d’intérêt. Mais par contre souvent les touristes en parlent comme si un endroit à visiter absolument mais je pense qu’il doit y avoir des déçus après leur visite. Et voilà pourquoi :
Tout d’abord cette route n’existe plus, mais il est encore possible de trouver des anciens tronçons souvent soit pour le fun ou le business ou même aussi pour certains mélancolique ou fanatique de cette route.
Elle a existé depuis le 11 novembre 1926 bien qu’elle n’ait été complètement pavée qu’en 1938 et a été déclassifié le 26 juin 1985 soit officiellement retirée du système routier des États Unis. L’autoroute, qui est devenue l’une des routes les plus célèbres des États-Unis, allait de Chicago, Illinois, à travers le Missouri, le Kansas, l’Oklahoma, le Texas, le Nouveau-Mexique et l’Arizona avant de se terminer à Santa Monica dans le comté de Los Angeles, en Californie, couvrant un total de 2 448 miles (3 940 km).
La route traversait le milieu de nombreuses petites villes et, avec l’augmentation du trafic sur l’autoroute, a contribué à créer l’essor des entreprises familiales, telles que les stations-service, les restaurants et les terrains de camping, tous facilement accessibles aux automobilistes de passage.
Dans les années 1950, l’US 66 est devenue la principale autoroute pour les vacanciers se rendant à Los Angeles. La route traversait le désert peint et près du Grand Canyon. Le cratère Meteor en Arizona était un autre arrêt populaire. Cette forte augmentation du tourisme a donné lieu à un commerce florissant de toutes sortes d’attractions en bordure de route, y compris des motels en forme de tipi, des stands de crème glacée, des magasins de curiosités indiennes et des fermes de reptiles.
De tels changements dans le paysage ont cimenté davantage la réputation de 66 en tant que microcosme presque parfait de la culture américaine, désormais liée par l’automobile.
Mais la guerre est passé par là et le déclin de l’US 66 a eu lieu en 1956 avec la signature de l’Interstate Highway Act par le président Dwight D. Eisenhower qui avait été impressionné par Hilter et sa création du réseau Autobahn en Europe qui faisait partie selon lui d’une composante nécessaire d’un système de défense nationale. Droite, rapide, large à ne pas oublier qu’une des motivations d’Hitler de faire ces autoroutes comme ceci, était de pouvoir y faire atterrir des avions à la base de son projet. Et le président a créé des autoroutes le plus droite possible, large et contournant le centre des grande ville pour ne pas perdre de temps tel l’interstade 40 , 15,44 ,55.
Ensuite suite à sa déclassification des associations ont été créés et travaillent à la faire revivre pour plusieurs raisons tel refaire revivre des business ou même des villages désertés. Diverses sections de la route elle-même ont été inscrites au registre national des lieux historiques.
En 1999, le président Bill Clinton a signé un projet de loi sur la préservation de la route nationale 66 qui prévoyait 10 millions de dollars de subventions de contrepartie pour la préservation et la restauration des caractéristiques historiques le long de la route.
Le National Park Service a élaboré un itinéraire de voyage de la Route 66 Discover Our Shared Heritage décrivant plus d’une centaine de sites historiques individuels.
Alors que la popularité et la stature mythique de l’US 66 ont continué à croître, les demandes ont commencé à augmenter pour améliorer la signalisation, ramener l’US 66 dans les atlas routiers et redonner vie à son statut d’itinéraire continu.
Le 30 avril 2022, à l’occasion du 96e anniversaire de la désignation numérique de la route, la Route 66 a été honorée par une vidéo Google Doodle.
Alors voilà la vraie histoire d’une route qui n’existe plus vraiment mais qui essaie de se ressusciter pour… une des premières raisons redonner vie à certains villages qui font plus penser aujourd’hui à des villages fantômes qu’autre chose.
Santa Fe capitale du Nouveau Mexique
Nous nous arrêtons à Santa Fe qui se trouve à 2 134 m d’altitude. Il s’agit de la capitale d’État la plus haute des États-Unis. Fondée par les Espagnols en 1607, Santa Fe est aussi un centre de tourisme et des arts, de nombreux artistes s’y sont installés depuis les années 1980. Santa Fe serait la ville la moins polluée du monde selon une étude menée par l’Organisation mondiale de la santé (ex æquo avec Clearlake (Californie) et Whitehorse dans le territoire canadien du Yukon).
Les premiers occupants étaient les Amérindiens pueblos (nommés ainsi par les Espagnols). Les Espagnols ont eu recours au travail forcé des Amérindiens pour construire la ville. Elle devint alors la capitale d’une province de la Nouvelle-Espagne baptisée Santa Fe du Nouveau-Mexique.
En décembre 1693, Don Diego de Vargas reprend Santa Fe et 470 Amérindiens sont exécutés en représailles, alors que les femmes et les enfants sont réduits en esclavage.
En 1739, deux frères français, Pierre Antoine et Paul Mallet, arrivent à Santa Fe : cela marque l’instauration de relations commerciales avec les marchands et les coureurs des bois de la Haute Louisiane française. Les Français fournissent des articles de quincaillerie contre de l’argent espagnol ou des pelleteries procurées par les trappeurs. En 1805, Pierre Vial découvre la piste de Santa Fe. Les connaissances géographiques des coureurs des bois permettent de lancer des expéditions terrestres à partir de Santa Fe, afin d’étendre l’influence espagnole.
Jusqu’à la guerre d’indépendance mexicaine, qui éclata en 1810, Santa Fe resta une ville espagnole. La Constitution mexicaine de 1824 en fait la capitale du territoire de Santa Fe du Nouveau-Mexique. Pendant la Guerre américano-mexicaine, le général Stephen W. Kearny entre à Santa Fe en août 1846. Il attribue le poste de gouverneur à Charles Bent qui se révèle incompétent; la population se soulève et Bent finit par être assassiné en janvier 1847. L’armée américaine se livre alors à des représailles sanglantes.
En 1848, le Nouveau-Mexique passe sous contrôle américain, par le traité de Guadalupe Hidalgo et devient en 1912 le 47e État des États-Unis. Santa Fe conserva son statut de capitale.
Flagstaff et nos retrouvailles
Nous voilà arriver à Flagstaff, une ville du nord de l’État de l’Arizona. La ville est située sur la bordure sud-ouest du plateau du Colorado et au sud des Pics San Francisco, la chaîne de montagnes la plus haute de l’État.
La municipalité elle-même regroupait 65 870 habitants lors du recensement de 2010. Flagstaff est située à 146 miles (235 km) de Phoenix, à 130 miles (209 km) du lac Powell, à 80 miles (129 km) du Grand canyon et à 251 miles (404 km) de Las Vegas. Flagstaff est considéré comme un très bon point de départ pour le Grand canyon et les réserves indiennes.
Et nous retrouvons nos amis Andy and Jill que nous avions pas vu depuis 7 ans pour mois et 9 ans pour Edwige !
Le cratère Volcano National Monument et le Walnut Canyon
Nos amis nous emmènent visiter 2 sites. Le 1er est le Walnut Canyon National Monument.
Il s’agit d’un étroit canyon dans lequel il y a des pins là où sont nichées des centaines d’habitations troglodytiques des Indiens Sinasguas. Deux sentiers le parcourent, le Rim Trail et l’Island Trail.
La balade d’une petite heure est super agréable et on se rend compte parfaitement bien de la vie rude que pouvaient avoir ses habitants.
Le 2eme est le Sunset Crater Volcano National Monument : c’est le premier parc en venant de Flagstaff. On peut y voir les traces de coulées de lave qui ont eu lieu pour la dernière fois au XIIe siècle.
Voila il est temps de quitter nos amis et de se diriger cette fois vers Denver au Colorado où nous avons notre 2eme RDV important, les retrouvailles avec Gustavo et sa famille et surtout fêter les 15 ans de sa petite dernière, “Hilda”