De belles retrouvailles et de nouveaux endroits : chouette !!!!
Dès notre arrivée au Canada nous faisons une demande de visa prolongé avec une réponse positive pour 9 mois. Vu que nous sommes en Ontario, nous prenons l’opportunité d’aller trouver Oscar Dupasquier et la famille pour voir comment tout se passe pour eux vu qu’il y a 6 que je ne les ai pas revus.
La ferme est située dans le sud de l’Ontario à Brampton où dès le début des années 1980 Oscar gravé les échelons pour devenir titré Roi de la vache Holstein en gagnant tous les concours les plus importants en Amérique du nord.
Quelques images prises sur la route en direction de la ferme
Et pour suivre la tradition familiale, Carissa la fille d’Éric qui comme son grand-père et son père présente déjà ses génisses et elle gagne déjà des concours, ça promet et bravo la petite !!
Mais actuellement en retraite et pour pouvoir apprécier la vie, Oscar est son fils Eric Dupasquier ont vendu les vaches et se sont orienté vers la production de poulets ce qui est moins astreignant que les vaches laitières.
Lorsque nous sommes arrivés, le soir même c’était le chargement de 90,000 poulets dans 4 camions en partance pour la ligne de transformation.
J’ai eu la chance de pouvoir assister à cette opération et voir les catcheurs professionnels en actions. (Catcheur c’est une personne qui attrape les poulets à la main pour les mettre dans des cages pour leur transport final.)
Après avoir un peu de temps avec eux nous partons vers le nord pour s’arrêter pour une soirée et partager une soirée avec l’ancien prof de sport d’Edwige à Ottawa lorsqu’elle était à l’école à Ottawa.
Ensuite nous prenons la route 115 en direction du lac St-Jean.
Nous nous arrêtons à La Tuque qui compte 11 129 habitants en 2021.
Trois réserves indiennes (Coucoucache, Obedjiwan et Wemotaci) y sont aussi enclavées (représentant un total de 3 232 habitants Attikameks)
Les voyageurs le nomment la Tuque, à cause d’une montagne aux abords de la ville dont le pic ressemble à une tuque à savoir qu’une tuque en québécois c’est un bonnet.
Avec sa superficie de 28 294 km2, presque aussi vaste que la Belgique (30 688 km2), La Tuque est la deuxième plus grande municipalité du Québec et la 6e au Canada.
En 1908, s’installe la St-Maurice Industrial Co. dans la région de La Tuque, une industrie d’exploitation papetière et qui est l’activité principale économique de la région. Elle profite de la demande accrue de papier de la part des États-Unis, due à l’épuisement des forêts du Nord-Est des États-Unis.
C’est aussi à la Tuque qu’est née le 10 décembre 1948 la chanteuse québécoise Claudette Dion, troisième d’une famille de quatorze enfants et sœur aînée et marraine de Céline Dion.
Mais Céline Dion est née le 30 mars 1968 à Charlemagne (Québec) car ses parents avec 14 enfants et des problèmes économiques avait déménagé avant sa naissance.
Mais la vrai raison pourquoi nous sommes ici, c’est que nous voulons participer à un POW WOW traditionnel, ce qui est une réunion et manifestation folklorique d’indiens.
Mais vu la distance et la qualité de la route nous ne pouvons pas aller avec notre véhicule, mais nous bénéficions d’un bus scolaire de la ville organisé par les indiens pour les 120 km de piste au travers de la forêt et même à un point nous avons risqués d’avoir un accident avec un ours qui a traversé la piste juste devant nous.
Les Pow-Wow sont des occasions festives, propices aux partages, où l’on assiste à des chants et des danses autochtones.
Par moment il nous interdit de filmer ou de prendre des photos afin d’éviter que le caractère spirituel qui règne autour du Pow-Wow ne soit brimé.
Les estrades formaient un grand cercle, et avant le début officiel du Pow-Wow, un homme est chargé de purifier les tambours avec de la fumée de sauge en utilisant des plumes d’aigle.
Ensuite ils remercient la Terre-Mère pour tout ce qu’elle nous offre : plantes médicinales, nourriture et tout ce qui nous permet de vivre
On écoute le son du tambour qui est le rappel des battements de notre cœur mais, au-delà de ça, le rappel des battements du cœur de notre mère tandis qu’elle nous portait encore dans son ventre.
Les danseurs en suivent le rythme et on admire leur régalia des habits traditionnels qu’ils portent afin d’affirmer leur identité individuelle, mais aussi l’identité de la famille et de leur nation.
Il arrive parfois que tous, y compris les spectateurs, soient invités à venir danser dans l’arène.
En dehors de l’arène il est possible de manger typique ou d’acheter des objets traditionnels dans les kiosks autochtones.
Mais pour être honnête lorsque nous déambulons aux milieux des Indiens entre deux manifestations, le malaise est tout autant palpable que visible, le souci des autochtones sur l’intégration et les maltraitances sont bien visible et loin d’être résolu et c’est bien dommage.
Mais c’est pour ceci que des journées de rassemblement comme celle-ci sont important pour eux pour retrouver leurs vraies racines et aller de l’avant.
Après cette journée inoubliable nous retournons à la Tuque et nous passerons la nuit sur le parking de la gare, pour repartir le lendemain pour visiter le lac St-Jean .
Ensuite nous irons à Morin-Heights ou j’ai rendez-vous avec mon ami Elie qui veut nous montrer sa nouvelle maison de vacance, mais avant tout, nous voulons passer un peu de temps avec lui et son épouse car ce sont des amis très proche que nous apprécions énormément.
Après Morin Heights, on fera une étape à Saint Sauveur où nous retrouverons nos amis baroudeurs français pour la 4eme fois. Le hasard nous a offert une belle rencontre avec ce couple que nous avons vu il y a 2 ans pour la 1ere fois en Belgique avant leur grand départ pour l’Amérique du Sud. Depuis on s’est revu en Belgique et 2 fois au Canada où eux aussi passeront l’hiver avec le nouveau venu dans la famille : ELVIS
Alors avec une bouille pareil, on est tombé sous son charme, il faut dire qu’il est si expressif et si sympathique !!! Un magnifique Sharpei de quelques mois.
Puis dans la foulée nous allons retrouver les filles comme Edwige les appelle, Justine et Océane 2 de nos ex-employées en Suisse qui étaient en voyage au Québec, et ensemble nous allons voir des ours dans une forêt aménagée pour en voir sans risque.
Le lendemain nous allons à Saint Tite car nous avons la chance d’y être pendant son fameux festival.
Unique au monde, cet événement rassembleur, qui marque les mémoires de ses fidèles festivaliers, offre un décor unique aux traditions depuis maintenant 50 ans qui avait commencé par un businessman de la ville en voulant présentant la nouvelle ligne de bottes de cowboys qu’il importait.
La première fois il avait mis sur pied un petit rodéo avec des petites attractions pour faire de la promo pour ces bottes.
Quelques années plus tard il est décédé d’une crise cardiaque mais il ne sera jamais qu’il aura initier la plus grande attraction western de l’Est du Canada dans son village de 4 000 âmes pour faire venir près de 700 000 visiteurs durant les dix jours de festivités.
Rodéos professionnels, spectacles d’envergure, ambiance festive et caractère authentique : le Festival Western de St-Tite est un incontournable pour les cowboys.
Et donc nous avons assister au fameux Rodéo.
J’ai déjà vu des Rodéos mais pour moi, c’était la première fois que je voyais un concours de changement de cavalier à haute vitesse.
Ce fut un beau moment avec nos deux nanas et le lendemain nous continuons notre route vers la suite de la route 138 qui se trouve sur le côté ouest du Saint Laurent.