Un nouveau pays, une nouvelle culture, un dépaysement complet ! Atterrissage à Santa Cruz de la Sierra
La Bolivie est un pays de 11 millions d’habitants qui se trouve en Amérique du Sud et qui a obtenu son indépendance en 1825, il y a exactement 200 ans cette année ! Elle est entourée du Brésil, du Paraguay, du Pérou, du Chili et de l’Argentin.
Ses paysages sont variés puisqu’on y trouve aussi bien du désert (Atacama), de la forêt tropicale, et du massif montagneux avec la cordillère des Andes. C’est ici qu’on trouve aussi le plus grand lac navigable) du continent, le lac Titicaca.
Avant la colonisation européenne, le territoire bolivien appartenait à l’empire Inca.
La langue principale est l’espagnol mais on dénombre plus de 37 langues officielles..
L’Aymara et le Quecha sont les plus répandues
Avec 39% de pauvreté, la Bolivie vit essentiellement de la culture, la sylviculture, la pêche, des produits manufacturés (Textile) métaux raffinés (étain argent lithium) et pétrole raffiné.
Sucre, la ville blanche, capitale constitutionnelle
Sa capitale administrative est La Paz nichée à 3500m d’altitude et l’autre capitale constitutionnelle est Sucre. On arrive donc ici à Sucre, jolie petite ville avec ses bâtiments blanchis à la chaux qui lui vaut donc son surnom de ville blanche
Cette petite ville est super agréable à visiter, il y a vraiment beaucoup de monuments tels que la casa de libertad, l’esplanade de Recoleta, Musée des arts indiens, le cimetière (si si), le marché central, la cathédrale, le couvent Santa Clara, le couvent San Felipe de Neri, la place du 25 mai et le parc principal, bref de quoi passer 1 semaine sans problème. Nous on y est restés 4 nuits.
Autrefois un monastère, ce couvent est maintenant une école. La partie la plus prisée de ce lieu est le toit car on y a une vue sur la ville vraiment magnifique
Cet édifice a été construit entre 1775 et 1800 avec des pierre de la colline Churucella. Sa structure est impressionnante.
Le couvent Santa Clara quant à lui a été construit en 1636 par Maria de Ceballos. Il reste habité aujourd’hui par des franciscaines mais abrite également un musée d’oeuvre d’art baroque , de meubles, d’intruments de musique
Son cloitre à 2 étages de style baroque avec ses colonnes en grés est superbe et donne sur un magnifique jardin.
On va continuer notre visite avec un lieu très important pour la Bolivie entière….
La casa de la Libertad porte bien son nom. En effet c’est ici qu’a été déclaré l’indépendance de la Bolivie en 1825 et c’est cette année d’ailleurs qu’a lieu le bicentenaire (8 août) ! On y trouve le document original de l’acte de l’indépendance (photo ci dessous N°2)
Avant cela la Bolivie portait le nom de Haut Pérou. Bolivie a été choisi en hommage à Simon Bolivar, un général vénézuélien qui a diriger la lutte pour l’indépendance.
Avant cela la Bolivie portait le nom de Haut Pérou. Bolivie a été choisi en hommage à Simon Bolivar, un général vénézuélien qui a diriger la lutte pour l’indépendance.
On y voit même la tour Eiffel en Bolivie !!!!
Voila pour Sucre, après avoir profiter de ces belles balades, de ses petits cafés, resto et rencontres aussi, nous allons repartir en direction de Potosi, quelques images en plus
Le cimetière de Sucre est particulier car ses cercueils sont entreposés à la verticale. Des murs entiers sont donc composés de niches funéraires. Les familles personnalisent ensuite les fenêtres du défunt avec des objets décoratif, des fleurs, des jouets (c’est le plus touchant, les enfants…) qui décrit la vie ou la passion de chaque personne décédée. Parfois c’est même des boissons qui sont exposée !!! C’est vraiment très spécial et cela rapport à la mort est touchant dans un bon sens je trouve.
Potosi, la ville la plus haute de Bolivie, 4000m !
Potosi est reconnue pour son histoire minière et est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco
Elle était autrefois l’une des villes la plus prospère au monde !!! C’est grâce à ses gisements d’argent et son moteur de capitalisme européen qu’elle a été aussi riche.
Aujourd’hui, elle est le témoin de cette richesse passée et conserve une architecture coloniale remarquable et une culture influencée par les traditions indigènes.
On y ressent la dureté de la vie des mineurs notamment sur le Cerro Rico (la montagne en forme de chapeau chinois). A cause de mon mal d’altitude nous avons du partir et renoncer à la visite du musée de la monnaie et de la mine, trop dommage…
Imaginez qu’au XVI s Potosi était le plus grand complexe industriel du monde et la source principale de l’argent qui a alimenté le capitalisme espagnol et donc européen ! Voici la fameuse mine !!!! D’ailleurs autrefois, les populations incas locales considéraient le Cerro Rico comme une huaca, une montagne sacrée où on vénérait une divinité. Pendant les périodes de troubles ou de changement, on tenait des sacrifices humains à son sommet, en l’honneur du dieu Huiracocha ou Pachamama.
La chute du cours de l’argent a entrainé son déclin économique mais l’extraction du zinc et de l’étain continue aujourd’hui.
Quand on arrive à Potosi, on a juste envie d’e repartir à cause de sa poussière, sa circulation, ses routes dans tous les sens. Mais après s’être installés dans les hauteurs de la ville nous sommes allés visiter le centre et là vraiment on a trouvé une autre Potosi, très joli, calme, agréable, de beaux édifices, des petits café et resto sympa, des routes piétonnières et pas mal de monuments à visiter. C’est vraiment dommage que j’ai été malade avec ces maux de tête et vomissements qui nous nt contraint à partir plus bas car j’aurai bien voulu passer la 2eme journée pour le reste des visites. A refaire c’est sûr. AU moins j’ai fais la connaissance des feuilles de coca et franchement ça marche pas mal je dois dire, en plus c’est naturel !!!