Petit tour du Cap Breton avant de rejoindre le Mont Tremblant !!!!
Arrivés en Nouvelle Ecosse nous allons visiter le cap breton qui possède une des plus belles routes scéniques du Canada qui s’appelle la Piste Cabot, un circuit routier pittoresque autour et dans les hauteurs.
L’île du Cap-Breton anciennement appelée île Royale, est une grande île du golfe du Saint-Laurent sur la côte de l’Amérique du Nord.
La déportation des Acadiens débute en 1755 et certains rescapés se réfugient ici à Chéticamp, où ils vendent leur production agricole aux marchands jersiais.
Des immigrants français grossissent la population de Chéticamp durant la Révolution française.
Les quatre cultures principales sont micmacs, acadienne, écossaise et anglaise, chacune avec sa langue.
La langue anglaise est dominante, mais le gaélique écossais et le français sont largement encore utilisés.
Pour moi c’est la première fois que j’entends une personne parler en gaélique au Canada et aussi des signes pour la circulation en gaélique. Mais c’est vrai cette ile est magnifique et ça aurait été dommage de ne pas y passer.
Voilà notre but principal d’être venu au Québec est réalisé au travers de l’expédition 51 degré, où nous avons fait env.2000km entre la 138 et le nord du Quebec, Labrador et Terre Neuve.
Nous sommes le 3 octobre et maintenant notre but est de traverser le Canada complétement d’est vers l’ouest pour aller au Yukon soit encore 6500 km, où nous allons passer notre hiver.
Le cannabis est légal au Canada depuis le 17 octobre 2018. Et c’est impressionnant le nombre de magasins que nous voyons sur la route qui vendent cela. Vous ne serez jamais en manque si vous en consommez !
Et comme l’hiver peut arriver à tout moment il nous faut avancer et faire beaucoup de route pour y arriver avant que l’hiver nous rattrape.
Nous roulons jusqu’à Montréal où nous allons chercher nos affaires pour l’hiver que nous avions laissé lors de notre premier passage chez nos amis.
Après avoir récupéré nos affaires à Montréal, nous retrouvons nos autres amis Christelle et Laurent (sans oublier Elvis ;-)) à Saint-Sauveur pour une dernière soirée (et ça ça vaut de l’or :-)) où eux y passeront l’hiver.
La station du Mont Tremblant !!!!
Comme nous ne connaissions pas encore la route 17, nous la prenons pour faire une première halte au Mont Tremblant qui possède la meilleure réputation de station de ski au Québec.
Comme nous sommes en plein dans l’été indien et que tous les arbres changent de couleur, c’est tout simplement magnifique et nous profitons de prendre la télécabine pour aller au sommet de la station à 875 m où le champion du monde de descente 2011 Eric Guay a fait ces débuts, et pour admirer encore mieux cette transformation de la nature et de ces couleurs.
Pour moi je pensais que le Mont Tremblant s’est fait son nom internationalement avec la station de ski mais en fait ce n’est pas le cas.
Elle a été connu au Canada et le reste du Monde car tenez vous bien… c’est là qu’il y a eu les deux première course de formule 1 au Canada, ici au milieu de ces forêts sur un circuit de 4.25 KM en 1968 et 1971.
D’ailleurs notre pilote Suisse de formule 1 Joe Siffert a participé aux deux éditions.
Magnifique vue depuis les hauteurs du Mont Tremblant
C’est aussi dans cette station que nous avons vu de près nos premiers castors en train de travailler pour se préparer pour l’hiver. On s’est régalé, quelle chance de pouvoir les voir de si près 🙂
C'est impressionnant la vitesse et le travail qu'ils font, bon ça fait des dégats, certes, mais ils contribue aussi à filtrer les rivières
Un tout autre style de maison pas faite par les castors celle-ci 😉
La mine d'or de Val d'Or !!!!
Puis nous continuons vers l’ouest pour arriver à Val d’or. Val-d’Or est une ville industrielle et minière de l’ouest du Québec 32 752 habitants qui détient par ailleurs son nom du dérivé de l’expression « vallée de l’or » et comptant parmi l’un des plus riches sous-sols du Québec renfermant des minerais d’or, de zinc, de plomb de cuivre et d’argent.
1987 : en juin, Val-d’Or accueille l’avion supersonique Concorde pour souligner l’inauguration de la nouvelle aérogare ; en août, elle est la ville-hôtesse de la 23e finale des Jeux du Québec.
En raison de l’attrait que représentait l’industrie minière dans la région, Val-d’Or reçoit dès sa fondation plusieurs vagues d’immigration, provenant d’abord d’Europe de l’Est et d’Europe centrale, soit principalement des Polonais, des Ukrainiens, des Lituaniens, des Croates, des Slovènes, des Slovaques, des Russes, des Bulgares, des Finlandais, des Géorgiens et des Tchèques. Des Juifs venus faire du commerce et des Chinois venus œuvrer dans le domaine de la restauration se sont également établis à Val-d’Or.
Aujourd’hui c’est une des plus grandes mines à ciel ouvert au Canada et ces mines devrait produire de l’or jusqu’en 2042. En travaillant 24H/24H et 7 jours sur 7 avec environ une flotte de 100 équipements mobile dont certains sont les plus gros en régions et pouvons produire jusqu’à 20 tonnes d’or par année ensuite le but est de remplir d’eau ces mines à ciel ouvert pour créer le lac du val d’or.
Ensuite nous continuons sur la route du nord de l’Ontario et je suis surpris de rencontrer autant de personne qui parle français, je pensais que le français était exclusivement au Québec et bien non il aussi utilisé dans le nord des états.
Super le montage !!!!
Rencontre avec des fanatiques de quad et très sympas
On continue notre route jusqu’à Kapuskasing en passant par Cochrane. Kapuskasing est une ville située dans le Nord de l’Ontario. Sa population s’élève à près de 8 300 habitants et environ 20 % parle Français.
La petite ville de Kapuskasking, toujours dans l'Ontario
Sa population s’élève à près de 8 300 habitants et environ 20 % parle Français. Aussi dans cette ville en hiver l’activité économique principale au travers du tourisme ainsi le sport familial c’est la moto Neige. Des parcours qui font jusqu’à 1500 km partent d’ici. Quand nous leurs parlons d’activité ils attendent plus que la neige et ils son prêts. Les activités en dehors de l’hiver se font en quad, il y en a partout.
La ville est fondée au début du XXe siècle quand le chemin de fer National Transcontinental est construit dans la région..Aussi cette région est très riche où il y a beaucoup de gisement d’or, zinc, plomb, cuivre, argent et donc très minier.
Suite à ces découvertes et le besoin de main-d’œuvre, beaucoup d’Européens y sont venu travailler.
Et malheureusement lors de la première guerre mondiale, le gouvernement suite à une certaine peur et paranoïa a interné tous ces étrangers travailleurs dans des camps de concentration de plus de 1 200 prisonniers : allemands, autrichiens, ukrainiens et turcs. Après la guerre, souhaitant développer le Nord de l’Ontario, le gouvernement fédéral octroie un terrain d’une superficie de 100 acres à toute famille qui veut s’établir et encourage le développement de l’agriculture.
En 1920, la Spruce Falls Power & Paper Co. implante une usine de papier journal ce qui est compréhensible car il a tellement de bois dans la région. En 1922, le chemin de fer National Transcontinental est acquis par le Canadien National.
Avant de repartir de cette petite ville nous nous sommes arrêtés chez le fromager du coin pour faire le plein et nous avons découvert qu’il a étudié son métier dans le jura et qu’il connaissait bien la Gruyère et bien sûr le fromage le Gruyère.
Thunder Bay et l'histoire de Terry Fox
Nous roulons toujours vers l’ouest sur la route 117 des endroits vraiment perdus où il y a vraiment pas grand monde. Notre halte pour la nuit, un cimetière de bateaux, était vraiment agréable et nous a offert un magnifique coucher du soleil.
Notre but est d’aller jusqu’à Thunder Bay, mais juste avant d’y arriver nous nous arrêtons au mémorial Terry Fox que chaque canadien jeune ou vieux connaisse et il une ICONE dans ce pays.
Terrance Stanley Fox, dit Terry Fox, est un athlète, humanitaire et militant canadien pour la recherche dédiée au traitement du cancer, né le 28 juillet 1958 à Winnipeg (Manitoba) et mort le 28 juin 1981 à New Westminster (Colombie-Britannique).
Il devient célèbre pour son « Marathon de l’espoir », un périple trans-canadien qu’il entreprit afin de prélever des fonds pour la recherche contre le cancer ; il courut ce marathon malgré une jambe artificielle. Il est considéré comme un des plus grands héros canadiens du XXe siècle. Compagnon de l’Ordre du Canada, sa mémoire est honorée chaque année, au mois de septembre, lorsque la population participe à la Course Terry Fox. Désormais organisé à l’échelle planétaire, cet événement avait permis d’accumuler près de 200 millions de dollars au profit de la recherche pour lutter contre le cancer en 2016.
Le 12 novembre 1976, Terry a un accident de voiture en rentrant chez lui,. Il s’en sort quasiment indemne, bien que sa voiture soit détruite dans l’accident. Sa seule blessure est une douleur diffuse au genou droit. En décembre, la douleur revient, mais Terry décide de ne pas s’en préoccuper avant la fin de la saison universitaire de basket.
Pourtant, la douleur s’intensifie au fil des mois, au point qu’il doit aller à l’hôpital en mars 1977. Les médecins lui diagnostiquent alors un ostéosarcome, une forme de cancer qui atteint plus souvent les hommes que les femmes, souvent entre les âges de 10 et 25 ans.
Ce cancer débute très souvent dans le genou, puis se répand dans les muscles et les tendons. Après le diagnostic de Terry, le seul traitement possible est de lui amputer la jambe plusieurs centimètres au-dessus du genou.
Seulement trois semaines après son amputation4, Terry Fox arrive à marcher à l’aide d’une jambe artificielle, impressionnant les médecins par son enthousiasme et son acharnement pour se rétablir.
Cependant, trois ans après avoir perdu sa jambe, le jeune athlète décide d’accomplir le projet qu’il avait imaginé juste après son amputation : parcourir le Canada d’un océan à l’autre afin de recueillir des fonds pour la recherche contre le cancer.
En effet, lors du diagnostic de sa maladie, le médecin lui avait dit qu’il avait 50 % de chances de survivre, comparé à seulement 15 % quelques années plus tôt. Ce progrès si important, accompli en si peu de temps grâce à la recherche, avait grandement impressionné Terry.
En créant le Marathon de l’espoir, son but est d’obtenir 1 dollar de chaque citoyen canadien. Pour marquer le début de son périple, le 12 avril 1980, Terry trempe sa jambe dans l’océan Atlantique à Saint-Jean de Terre-Neuve. Il a l’intention de la tremper à nouveau dans l’océan Pacifique à son arrivée à Victoria, à l’extrême ouest de la Colombie-Britannique.
Il remplit également deux bouteilles de l’eau de l’Atlantique, désirant en conserver une en souvenir et verser l’autre dans le Pacifique. Il espère courir en moyenne 42 km par jour, la distance normale d’un marathon. Personne n’a alors jamais réalisé ce que Terry tente d’accomplir.
Les chutes de Kakabeka, en continuant l'histoire de Terry Fox...
Terry Fox traverse successivement Terre-Neuve, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et le Québec. Mais, après avoir traversé une grande partie de l’Ontario, il se sent très mal. Les rayons X révèlent dans le poumon droit de Terry une masse cancéreuse de la taille d’une balle de golf, et une autre de la taille d’un citron dans le gauche. Ce sont des métastases de son cancer des os. Il est forcé d’arrêter son marathon le 1er septembre 1980 au nord-est de Thunder Bay (Ontario), après 143 jours. Il a couru sur une distance de 5 373 km (soit près de 42 km/jour).
Peu après que Terry a dû arrêter, le réseau de télévision CTV organise un téléthon afin de recueillir des sommes additionnelles pour sa cause. Toutes les personnalités connues pouvant se rendre à Toronto sont invitées à participer, et l’événement accumule plusieurs millions de dollars.
Un grand nombre des invités ont contribué financièrement à l’œuvre de Terry ; l’acteur de télévision Lee Majors a appelé Terry « le vrai homme qui valait six millions » En juin 1981, Terry contracte une pneumonie, et tombe dans le coma le 27 juin.
Il meurt le 28 à 4 h 35 (HNP), son heure préférée pour courir. Une année s’est écoulée depuis sa course légendaire, à un mois de son vingt-troisième anniversaire.
Les funérailles de Terry sont grandioses, diffusées en direct sur le réseau télévisé national. Il est enterré au cimetière de Port Coquitlam. Après toutes ses courses, il avait récolté plus de 22 millions de dollars.
Puis nous allons à Thunder bay avec une population est de 109000. Une ville qui fait frontière avec les USA avec le lac Supérieur. À l’époque de sir Wilfrid Laurier, Thunder Bay entame une période de croissance extraordinaire, fondée sur un meilleur accès aux marchés grâce au chemin de fer transcontinental et au développement du boom du blé dans l’Ouest mais l’expansion des autoroutes, qui a commencé avec la Transcanadienne et a culminé avec l’ouverture de la route 17 (reliant Sault Ste. Marie à Thunder Bay en 1960), a considérablement diminué l’activité ferroviaire et maritime depuis les années 1970 et 1980.
La navigation sur la Voie maritime du Saint-Laurent a été remplacée par le camionnage sur les autoroutes. Thunder Bay a été la première ville au monde à adopter l’heure d’été, le 1er juillet 1908. Le 10 janvier 1982, température la plus froide jamais enregistrée était de -43,2 °C le 31 janvier 1996. Les hivers sont relativement secs, les chutes de neige étant quelque peu limitées et les températures beaucoup plus froides que dans le Michigan, du côté américain du lac, où le climat est marqué par de fortes chutes de neige à effet de lac. En comparaison, Thunder Bay a un climat plus continental. De 2012 à 2014, puis de 2016 à 2019, Thunder Bay a affiché le taux d’homicides par habitant le plus élevé parmi les villes canadiennes.
En partant de Thunder Bay nous nous arrêtons pour voir la plus populaire des chutes d’eau de Thunder Bay !
Les chutes de Kakabeka se forment lorsque la rivière Kaministiquia descend de 40 mètres dans la gorge en contrebas.
On l’appelle souvent la « Niagara du Nord », non seulement en raison de sa taille, mais aussi de son accessibilité.
Après avoir parqué sur le parking et comme nous avons des plaques fribourgeoises, j’ai vu des gens tourner autour de notre véhicule et j’ai compris pourquoi car c’était des Suisses de la vallée de Joux en train de visiter leur ami suisse qui résidait au Canada depuis 30 ans.
Jusqu'à Edmonton en passant par Kenora, Winnipeg, Saskatoon
Ensuite nous reprenons la transcanadienne direction Winnipeg, mais nous n’y allons pas y arriver tout de suite car sur la route nous avons perdu le boulon principal qui tient la suspension arrière droite.
Donc il nous faut réparer avant de pouvoir continuer et comme c’est le Thanksgiving c’est fermé nous restons 2 jours sur le parking du Walmart à Kenora.
Dès que le garage est ouvert nous trouvons la solution et nous repartons pour traverser la ligne imaginaire géographique qui correspond au milieu du Canada dans le Manitoba.
Ensuite nous traversons le « Kansas » du Canada qui est un état très monotone et ennuyeux pour arriver à Edmonton en Alberta où nous trouvons une agence Ram qui sont les représentants pour fiat sur ce continent.
Une étape dodo sur le parking d'un casino
J'ai joué (Edwige) et j'ai perdu
Bon je vous rassure, seulement 15$ !
Et depuis cet endroit nous n’allons plus rouler vers l’ouest, MAIS vers le nord et pendant 2500 km et l’hiver arrive, donc là nous devons préparer le véhicule pour ce qui va nous arriver.
Un lune magnifique sur le parking de Fiat !
La voici complètement dégagée maintenant, c'est superbe !
Nous faisons le service et le changement de pneus puis nous coupons l’eau à l’intérieur ainsi que la vidange des tuyaux d’eau pour qu’ils n’éclatent pas sous la pression du gel.
Après un super service nous avons peut dormir sur leur parking nous partons pour voir le parc national Elk Island qui joue un rôle central dans le rétablissement des bisons au bord de l’extinction.
Il s’agit notamment de fournir des troupeaux sains, génétiquement diversifier et exempts de maladie en d’une transplantation locale et mondiale.
Dans ce parc nous voyons des troupeaux des Bisons des plaines (plus petit et plus trapu, cou plus court, bosse plus arrondi) et Bisons des bois (Légèrement plus large et plus grand, pattes plus longues et bosse plus prononcée et rectangulaire) la route traverse cette réserve et il est très facile de voir les animaux sans aucun risque.
C’est aussi la première fois que nous voyons un loup à env. 20 mètres.
Au début on l'aperçoit à peine, loup ou coyote d'après vous ?
Mais gentiment, on peut l'entre voir entre les herbes hautes
Et puis après tout cela je suis allée faire la lessive (donc c’est Edwige qui écrit :0)) et là on a fait la connaissance d’un couple qui nous a gentiment invité chez eux le soir, tout 2 amoureux de la “Van Life” et qui était charmés par notre véhicule. On retourne donc au centre d’Edmonton
Merci Liliane pour ce délicieux repas
On profite pour faire quelques courses et s'équiper pour notre hiver qui devrait être "frais" !!!
Bye Bye Edmonton et joli coucher du soleil à la sortie d'Edmonton avant de reprendre notre route le lendemain
Et c’est parti pour les 2000km qui nous séparent de notre destination finale pour l’hiver; Whitehorse